Lu dans "The Canary" :
"Alena Douhan est la rapporteure spéciale des Nations Unies sur l'impact négatif des mesures coercitives unilatérales sur la jouissance des droits de l'homme. Douhan s'est rendu au Venezuela le 1er février 2021 «pour évaluer l'impact des sanctions unilatérales sur la jouissance des droits de l'homme par les personnes vivant au Venezuela et par toute autre personne touchée».
Le 12 février, Douhan a publié ses conclusions préliminaires fondées sur «des consultations approfondies avec un large éventail d'interlocuteurs». L'expert indépendant de l'ONU a reconnu l'impact négatif des sanctions coercitives sur les droits de l'homme et a exhorté les banques européennes à «dégeler les avoirs de la Banque centrale du Venezuela». Elle a également souligné comment la pression pour un changement de régime «viole le principe de l'égalité souveraine des États».
Depuis que l'administration Barack Obama a déclaré le Venezuela «une menace inhabituelle et extraordinaire pour la sécurité nationale» en mars 2015, le pays sud-américain est tombé sous l'un des régimes de sanctions les plus sévères au monde. Ces sanctions ont ciblé l'industrie pétrolière du Venezuela, coupant la principale source de revenus du pays.
Un rapport du Center for Economic and Policy Research (CEPR) a estimé que les sanctions américaines avaient tué 40 000 Vénézuéliens entre 2017 et 2018."
Voilà qui rappelle l'impact des sanctions américaines sur l'Irak dans les années 1990.