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22 septembre 2014 1 22 /09 /septembre /2014 09:14

venez.pngLe 12 septembre, le président du Collège médical de  l'hôpital d'Aragua (Venezuela), Angel Sarmiento, a indiqué que huit personnes sont mortes dans le HCM ces derniers jours par une maladie qui n'a pas encore été déterminée et que l'on appelle pour l'instant "syndrome hémorragique fébrile aigu". Le premier décès à El Limón remonte au 9 septembre à minuit (El Nacional). L'opposition s'est emparée du dossier en dénonçant la recrudescence générale des épidémies au Venezuela (paludisme, chikungunya) qu'elle impute à l'incurie des politiques de santé.

 

En réplique le président Nicolas Maduro dimanche sur la chaîne Noticias 24 horas, a dénoncé : "Une guerre internationale est en cours, camarades et compatriotes, menée par ceux qui veulent mettre le Venezuela à genoux. Une guerre bactériologique, psychologique, une guerre menée par les finances internationales, mais le Venezuela restera ferme, dans sa politique sociale, dans son économie et ses finances". Il a annoncé que des experts internationaux (dont des Cubains) sont arrivés à Caracas afin d'aider le pays dans la lutte contre une attaque bactériologique.

 

Tarek el Aissam, 40 ans, ancien ministre de l'intérieur de Chavez qui a pris la succession de Maduro à la vice présidence du Parti socialiste unifié du Venezuela,est le gouverneur de la région d'Aragua, ce qui accrédite l'hypothèse d'un ciblage politique.

 

Le gouvernement du Venezuela dénonce aussi depuis plusieurs mois l'existence d'une "guerre économique" à l'origine de l'inflation dans le pays, sur le modèle de celle qui était venue à bout du gouvernement Allende au Chili en 1973.

 

Plus récemment, le président Maduro a aussi signalé l'existence de ce qu'il a appelé une "guerre psychologique" : vagues de rumeurs et de fausses informations, graphiques truqués diffusés par les réseaux sociaux au sujet de maladies infectieuses (y compris l'Ebola) à l'hôpital central de Maracay etc.

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