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11 novembre 2007 7 11 /11 /novembre /2007 15:22
Le président du gouvernement espagnol Zapatero, hier, au cours du Sommet des chefs d'Etat ibéro-américains de Santiago du Chili, a cru devoir faire la leçon au président venezuelien Hugo Chavez qui critiquait l'attitude de son prédécesseur Aznar pendant le coup d'Etat de 2002, en lui demandant de respecter les représentants "démocratiquement élus". Comme malgré cela, le président Chavez s'obstinait à traiter Aznar de "fasciste", le roi d'Espagne, Don Juan-Carlos de Borbon, leader non démocratiquement élu, et installé au pouvoir par le dictateur fasciste Franco, s'est cru autorisé à couper la parole à Chavez en lui disant "Pourquoi est-ce que tu ne te tais pas ?". Puis, comme le président du Nicaragua défendait M. Chavez (ainsi que le fera un peu plus tard le vice-président cubain), le monarque a quitté le forum (cf la vidéo ci-dessous). 


L'incident révèle les ambigüités du régime politique espagnol qui, sous la pression des milieux associatifs en ce moment, doit effectuer un travail de mémoire sur les crimes du franquisme dont il est l'héritier. Il révèle aussi combien cette monarchie a partie liée avec le colonialisme, ce qui n'a pas manqué de susciter des réactions en Espagne (http://larepublica.es/spip.php?article7792), où le républicanisme connaît un regain de ferveur.

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3 novembre 2007 6 03 /11 /novembre /2007 00:07
Pour la seizième fois consécutive, comme chaque année, le vote de l'assemblée générale de l'ONU, le 30 octobre 2007, a révélé l'absurdité de la position états-unienne sur Cuba. 184 pays (un record cette fois-ci) ont voté pour la condamnation de cet embargo. Seuls ont voté contre les Etats Unis, Israel, les Iles Marshall et Palau (http://www.granma.cu/espanol/2007/octubre/mar30/condena-e.html). L’embargo imposé par les États-Unis depuis 50 ans à Cuba a infligé à l’île des dégâts dont le montant cumulé est désormais estimé à 89 milliards de dollars, dont 1,4 milliard de dollars rien que pour le commerce extérieur l’an dernier (soit près de la moitié du montant des exportations - cf http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89conomie_de_Cuba) . L'ONU publie dans un communiqué les explications de vote à l'Assemblée générale. La plupart des pays du Tiers-monde condamnent l'embargo américain en raison du principe de non-ingérence dans les affaires intérieures des Etats, l'Union européenne et l'Australie, elles, mettent surtout en avant le préjudice commercial que leur cause la loi Helms Burton (http://www.un.org/News/fr-press/docs/2007/AG10649.doc.htm). Cuba est une affaire de politique intérieure pour les Etats-Unis compte tenu du poids démographique et financier, notamment en Floride, des exilés qui financent diverses campagnes électorales (en particulier le clan Bacardi - http://users.skynet.be/roger.romain/bacardilerhumquipue_28_10_2003.htm). 125px-Flag-of-Cuba-svg.png
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29 octobre 2007 1 29 /10 /octobre /2007 00:00
Cristina Fernandez Kirchner a été élue hier présidente de la République argentine avec plus de 40 % des voix selon les sondages de sortie des urnes. Elle succède à son mari Nestor Kirchner qui, grâce à une politique de rupture avec le néo-libéralisme, a permis un redressement sensible de l'économie argentine au cours des dernières années.

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Cristina Kirchner, qui a commencé son engagement politique au sein de la Tendencia Revolucionaria du parti justicialiste dans les années 1970, dirige aujourd'hui la coalition Front pour la victoire, regroupant péronistes, radicaux et socialistes dissidents. L'extrême gauche, qui se présentait en ordre dispersé à cette élection, reprochait à la candidate, outre son goût pour les sacs Vuiton à 4 500 dollars, et les Rolex en or, d'avoir soutenu les politiques néo-libérales de son parti au début des années 1990 et d'être en fait la candidate de Wall Street (http://www.lahaine.org/index.php?blog=3&title=cristina_kirchner_candidata_el_cambio_de). L'agence cubaine Granma soulignait aussi récemment qu'elle avait de meilleurs rapports avec les milieux d'affaires argentins que son époux (http://www.granma.cu/espanol/2007/octubre/vier26/43cristina-e.html.

Cristina K pour sa part s'est toujours vantée d'avoir d'excellentes relations aussi bien avec Hugo Chavez qu'avec Lula (http://www.lanacion.com.ar/Archivo/nota.asp?nota_id=916885). En visite à Buenos Aires le 7 août 2007, le président vénézuélien avait ouvertement souhaité l'élection de Cristina K à la présidence de la République argentine (http://www.cubaencuentro.com/es/encuentro-en-la-red/internacional/noticias/chavez-fortalece-su-presencia-en-argentina/(gnews)/1186503600).
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7 septembre 2007 5 07 /09 /septembre /2007 22:59

Des centaines d'étudiants infiltrés par le Comité pro-Santa Cruz (le lobby de droite qui soutient la sécession des régions orientales pétrolifères de la Bolivie contrôlées par les multinationales Repsol et Petrobras contre l'Altiplano pauvre) ont provoqué mercredi et jeudi de violentes manifestations à Sucre (bilan 62 blessés) pour empêcher la tenue de l'assemblée constituante en charge de la mise en oeuvre juridique du processus révolutionnaire (http://www.eldiario.net/noticias/nt070907/2_09plt.php). L'agence cubaine Granma rappelle l'existence d'une stratégie du groupe "Nación camba" coordonnée par les compagnies pétrolières contre le gouvernement d'Evo Morales (http://www.granma.cu/espanol/2007/septiembre/vier7/denuncian.html), qui avait déjà été dénoncée par les médias progressistes boliviens il y a un an (http://www.eldiario.net/noticias/nt060909/2plt.php). Cette stratégie met actuellement la Bolivie au bord de l'éclatement.  Le complot est confirmé par la découverte aujourd'hui par les services secrets boliviens d'un document qui prone la mise en oeuvre d'une désobéissance civique dans les regions de l'Est contrôlées par Nación Camba : Santa Cruz, Beni, Pando, Chuquisaca, Tarija, Potosí et Cochabamba. Selon ce document les affrontements et les morts qui en résulteront devrait entraîner la démission d'Evo Morales, mais les putschistes veulent éviter que le pouvoir ne revienne au vice-président. Il s'agit qu'il soit attribué au Sénat (de droite). De nouvelles élections seraient alors organisées et un Indien de droite René Joaquino Cabrera, maire de Potosí, serait présenté comme homme de paille. Ainsi les départements sous leur contrôle (30 % de la population mais 70 % du territoire) pourraient faire sécession. Dans une lettre ouverte à l'ONU, le groupe "Nación camba" avait déjà manifesté son refus de cohabiter dans le même Etat que les régions à majorité indiennes qu'il avait qualifiées d' "instables", "enclines  à la révolte" (revoltosas) et accusé de pratiquer un "excécrable colonialisme interne" (http://www.larepublica.es/spip.php?article6898). L'an dernier dans le même esprit le préfet de Santa Cruz Rubén Costas avait opposé "deux pays : la Bolivie productive, de la croissance et de la démocratie -la zone orientale- à l'autre (l'Altiplano), fondée sur l'exclusion, totalitaire et radicale” (http://www.eldiario.net/noticias/nt060909/2plt.php). Nul ne doute dans les milieux progressistes boliviens que les Etats-Unis sont le cerveau de l'opération. Le professeur Luiz Alberto Moniz Bandeira laissait entendre récemment que George W. Bush avait nommé Philip Goldberg, qui auparavant était en poste à Pristina (Kosovo), en raison de son expérience des conflits ethniques, la mission de Goldberg étant de faire à l'égard de la Bolivie ce qui a été fait contre la Serbie (http://www.laondadigital.com/LaOnda/LaOnda/347/A3.htm). Le directeur du journal La Epoca Ricardo Bajo porte lui aussi la même accusation contre l'ambassadeur américain dans un article au titre suggestif : "Monsieur Goldberg, le Kosovo n'est pas Santa Cruz" (http://www.bolpress.com/art.php?Cod=2007020625)

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20 août 2007 1 20 /08 /août /2007 18:54

Au début de ce mois d'août Ban Ki Moon, le secrétaire général de l'ONU, ami des néo-conservateurs américains, s'est exclamé dans les rues des quartiers pauvres de Port au Prince : "Je me suis réjoui de voir tant d'activité et d'animation, tant de signes de normalité."  Puis il a fait part de son intention de demander au Conseil de Sécurité (c'est à dire, comme le note le journal mexicain La Jornada qui publie la nouvelle, aux Etats-Unis) de proroger la mission de l'ONU à Haïti (Minustha) en Haïti. Pourtant quelques mois plus tôt, en février, Mercius Lublin habitant de quartier avait perdu ses deux filles, victimes "collatérales" de coups de feux de troupes de l'ONU. Ces violences font partie du quotidien des Haïtiens depuis le renversement du président légitime Jean-Bertrand Aristide par les Occidentaux. 7 des 8 millions d'habitants de ce pays vivent avec moins de 2 dollars par jour, ce qui n'a pas empêché Ban Ki Moon de déclarer (entre autres propos complètement décalés) se féliciter que "grâce à la promulgation de nouvelles lois les recettes fiscales aient augmenté d'un tiers par rapport à l'année précédente (http://www.congresobolivariano.org/modules.php?name=News&file=article&sid=3687).

Face au cynisme des grandes puissances occidentales l'actuel exécutif haïtien dirigé par le président René Préval autrefois proche d'Aristide tente de tenir un équilibre difficile entre l'inévitable collaboration avec Washington et l'amitié avec les pays de l'Alternative bolivarienne pour les Amériques (Venezuela, Cuba, Bolivie). Le Parlement vénézuélien a adopté le 29 juin 2007 à une écrasante majorité l'accord-cadre  établissant une coopération entre l'Alternative Bolivarienne pour les Amériques (ALBA) et Haïti qui devrait permettre notamment aux pauvres d'Haïti de recevoir du pétrole venezuelien à prix réduit dans le cadre du programme Petrocaribe, et ce dans le prolongement du voyage d'Hugo Chavez à Port au Prince en mars dernier (http://news.bbc.co.uk/hi/spanish/latin_america/newsid_6444000/6444307.stm et http://alterpresse.org/spip.php?article5774). La révolution bolivarienne jouit d'un très grand prestige parmi les déshérités de Port-au-Prince comme dans l'ensemble des Caraïbes(http://www.africamaat.com/article.php3?id_article=893).

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23 juillet 2007 1 23 /07 /juillet /2007 18:30

Le président du Nicaragua Daniel Ortega a accusé aujourd'hui l'ambassade des Etats-Unis à Managua d'organiser des réunions secrètes avec des partis, médias et associations d'opposition. Washington aurait ainsi conseillé à ces mouvements de focaliser leurs attaques sur les Conseils du Pouvoir Citoyen (CPC) qu'ils considèrent comme les équivalents de leurs modèles cubains et vénézuéliens (http://listin.com.do/app/article.aspx?id=21563). Les CPC regroupent déjà plus de 500 000 membres dans un pays de 5 millions d'habitants. La coordonatrice des CPC Rosario Murillo à l'occasion du 28 ème anniversaire de la victoire du Front sandiniste de libération nationale à Managua a annoncé que ces organisations compteront plus de 900 000 membres le 14 septembre prochain (http://www.radiolaprimerisima.com/noticias/general/17070), date de leur officialisation prévue, à l'occasion du 151 ème anniversaire de la bataille de San Jacinto, à l'issue de laquelle le Mexique perdit le Texas (http://actualidad.terra.es/nacional/articulo/consejos_poder_ciudadano_1725766.htm - Terra Actualidad EFE).

Le 17 juillet dernier une vingtaine d'organisations ont organisé une manifestation contre ces Conseils. Le Parti Liberal Constitutionaliste (PLC), l'Alliance Liberale Nicaraguaise (ALN) et Mouvement Rénovanteur sandiniste (MRS), qui comptent 51 députés au Parlement réclament une réforme législative pour faire interdire les CPC. La direction des CPC devraient être intégrée dans un "cabinet national" et s'imposer comme un pouvoir alternatif face au Parlement (http://actualidad.terra.es/nacional/articulo/consejos_poder_ciudadano_1725766.htm - Terra Actualidad EFE). L'opposition compare ces Conseils aux Conseils de défense sandiniste des années 1980 (http://www.terra.com/noticias/articulo/html/act905231.htm) et parle de "tentation totalitaire" du président (http://www.elnuevodiario.com.ni/2007/06/18/politica/51571).

Selon Daniel Ortega, les manifestations de juin ont été financées par Washington. Le président sandiniste a également mis en doute les bonnes intentions de Washington qui a récemment proclamé le Nicaragua (tout comme le Honduras) à nouveau éligible aux subventions au titre du Millennium Challenge Account (http://en.wikipedia.org/wiki/Millennium_Challenge_Account), de sorte que les régions occidentales du Chinandega et León devaient recevoir 175 millions de dollars en 2007 (http://www.elnuevodiario.com.ni/2006/12/15/economia/36459). L'usage de l'aide humanitaire à des fins d'ingérence politique est en effet habituelle de la part des Etats-Unis. Le Nicaragua étant un des pays les plus pauvres d'Amérique centrale (son PNB par habitant représente près du tiers de celui du Mexique), il reste très vulnérable face à ce type d'opération.

Le même genre d'ingérence d'une ambassade états-unienne dans un processus bolivarien avait été constaté en Bolivie il y a deux mois (http://atlasalternatif.over-blog.com/article-6694886.html).

Le président équatorien Rafael Correa qui est lui aussi investi dans une révolution bolivarienne a annoncé pour sa part, aujourd'hui même, avoir fait l'objet de menaces contre sa sécurité personnelle (http://www.aporrea.org/internacionales/n98423.html).

Le Venezuela quant à lui continue sa mobilisation populaire dans le cadre de la constitution du nouveau Parti socialiste uni du Venezuela (PSUV) qui regroupe une grande partie des soutiens de Hugo Chavez dont le Mouvement Cinquième république, le Mouvement Electoral du Peuple, le Mouvement indépendant  Ganamos Todos, Unité populaire venezuelienne, le Mouvement Tupamaro et la LigueSocialiste. Il revendique déjà l'adhésion de 400 000 membres qui devraient être divisés en 18 838 "bataillons socialistes" (http://www.aporrea.org/ideologia/n98190.html) Toute une réflexion sur la démocratie participative se développe en marge de la mise en place de ce parti (http://www.aporrea.org/actualidad/n98174.html). Hugo Chavez qui invite le Parti communiste du Venezuela (PCV), Pour la Démocratie Sociale (Podemos) et Patrie Pour Tous (PPT), a déclaré que le marxisme-léninisme ne serait pas la référence de ce parti, car il estime que c'est une idéologie du passé (http://www.aporrea.org/ideologia/n98401.html).

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10 juin 2007 7 10 /06 /juin /2007 19:51

La bataille d'RCTV lancée par Washington contre Hugo Chavez s'est poursuivie au cours des deux dernières semaines.

Malgré l'opposition de toute la gauche (y compris les sociaux-démocrates), la droite et l'extrême droite au Parlement européen, aiguillonnées par Reporter sans frontières, ont profité de l'absentéisme pour faire voter par 43 voix contre 22, sur 785 députés (http://www.legrandsoir.info/article.php3?id_article=5085) une résolution condamnant le refus de renouvellement des fréquences de la TV putschiste (les citoyens sont encouragés à demander aux députés absents pourquoi ils ont laissé passer cette résolution). La présidence allemande hésite cependant à appuyer trop ouvertement l'offensive anti-Chavez (http://www.anti-imperialism.net/lai/texte.php?langue=1&section=&id=25401).

Au Venezuela, face aux manifestations organisées par l'oligarchie locale et la droite américaine à grand renfort de dollars US et de slogans marketing, Chavez dans une conférence de presse a cité les travaux de Th. Meyssan sur le rôle de la Albert Enstein Institution depuis quinze ans dans l'organisation des manifestations non-violentes, en Lituanie, en Serbie, en Georgie, en Ukraine, pour renverser les résistances à la globalisation impériale (http://www.voltairenet.org/article148776.html).

Aux Etats-Unis, même les pauvres de Brooklyn qui bénéficient du pétrole venezuelien à bas prix commencent malgré tout à se faire entendre, par la voix du courageux conseiller municipal démocrate du 42 ème district de New York, Charles Barron, ancien membre des Black Panthers, qui n'a pas hésité à défendre Chavez sur la chaine conservatrice Fox News. Après avoir été traité de "fils de pute" par le correspondant de cette chaîne à Caracas Adam Housley (http://larepublica.es/spip.php?article5745), il a affronté le député républicain de Floride Connie Mack (http://mack.house.gov/ ),l'homme du lobby des millionnaires cubains de Miami (http://www.cubanet.org/CNews/y98/feb98/13o8.htm), auteur de grandes initiatives politiques dans l'histoire de l'impérialisme comme la libération d' Orlando Bosch, le terroriste anti-castriste allié de Posada Carriles en 1990 (http://www.paginadigital.com.ar/articulos/2003/2003terc/noticias2/cronolocub17-4.asp), la loi Cuba Democracy Act renforçant l'embargo contre l'île en 1992, la résolution parlementaire condamnant le gouvernement de Caracas en 2005 (http://www.trinicenter.com/modules.php?name=News&file=print&sid=1374).

Le conseiller Barron l'a accusé de participer à "la suprématie des hommes blancs" ("white men supremacy") en voulant dire aux Vénézueliens pour qui ils doivent voter (http://www.youtube.com/watch?v=Mb8JVwnUy-M et http://www.youtube.com/watch?v=5iNaPW_tXqc&mode=related&search=).

La situation au Venezuela reste tendue. Dayana Carolina Azueje, professeur à l'université nationale expérimentale politechnique des forces armées, et Gabriel Tovar tous deux dirigeants de la Coordinadora Simón Bolívar ont été assassinés après avoir accusé, sur la chaine de TV de droite Globovision, la FEDECAMARAS (le syndicat des patrons vénézueliens) d'organiser les troubles dans le pays (http://www.anncol.org/es/site/doc.php?id=3118).

En France, le Cercle bolivarien de Paris a appelé le 7 juin à une manifestation de soutien à la République bolivarienne au Trocadéro (http://cbparis.free.fr/). Une antenne française de la télévision vénézuelienne Vive vient de voir le jour (http://www.vive-fr.org/vive/), tandis que Telesur en langue espagnole est toujours accessible sur le Net (http://www.telesurtv.net/secciones/alamedida/telesurnoticias/index.php). En Amérique latine, Cuba, le gouvernement du Panama, le Parti des travailleurs brésilien, divers intellectuels argentins (le prix Nobel de la paix Adolfo Pérez Esquive; le cinéaste, Fernando Pino Solanas; les sociologues Atilio Borón et Alcira Argumedo), l'Assemblée populaire des peuples d'Oaxaca (au Mexique) entre autres ont manifesté leur soutient au gouvernement bolivarien face au lobby d'RCTV (http://www.congresobolivariano.org/modules.php?name=News).

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27 mai 2007 7 27 /05 /mai /2007 17:30

Tandis qu'au Venezuela l'oligarchie et les Etats-Unis organisent des manifestations de protestation contre le refus de renouvellement de la concession de la chaîne de TV putchiste RCTV, les ingérences états-uniennes se multiplient aussi en Bolivie.

Le chef du groupe parlementaire du Mouvement pour le socialisme (MAS), parti majoritaire dans ce pays, Gustavo Torrico,  a dénoncé la rencontre organisée le 24 mai à Sucre, à 650 km au sud-ouest de La Paz par Philip S. Goldberg, ambassadeur des Etats-Unis avec sept membres de la Cour suprême de Justice bolivienne. L'ambassadeur a par ailleurs mis en cause le procès intenté contre trois magistrats du tribunal constitutionnel  (http://www.granma.cu/espanol/2007/mayo/vier25/acusan-a-ee-uu-de.html). Dans une déclaration récente le président Morales a accusé USAID, agence américaine spécialisée dans le soutien aux alliés de la Maison Blanche (cf Atlas alternatif) d'avoir versé 300 millions de dollars au pouvoir judiciaire, ce que Ph. Goldberg a démenti (http://www.milenio.com/index.php/2007/05/24/72512/), mais ce dernier a confirmé qu'USAID avait organisé une enquête dans les organes du pouvoir bolivien et qu'un accord de coopération technique existait entre Washington et les institutions judiciaires boliviennes(http://www.eldiario.net/noticias/nt070525/2_07plt.php).

Le tribunal constitutionnel, qui est un des bastions de la droite bolivienne, a invalidé il y a quelques semaines la nomination de quatre magistrats à la cour suprême par Evo Morales en décembre dernier (http://actualidad.terra.es/nacional/articulo/morales_eeuu_poder_judicial_1600108.htm)

M. Goldberg a une certaine expérience de l'ingérence états-unienne puisqu'il fut avec Richard Holbrooke, un des artisans des accords de Dayton qui ont fait de la Bosnie-Herzégovine une colonie sous administration de l'ONU (http://lapaz.usembassy.gov/english/ambassador.htm).

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22 mai 2007 2 22 /05 /mai /2007 06:23

La révolution vénézuélienne se poursuit. Le 1er mai le président Chavez a annoncé l'augmentation du salaire minimum de 20 % pour le fixer à 286 dollars (chiffre le plus élevé d'Amérique latine). Il a par ailleurs fait occuper les gisements pétroliers de l'Orénoque, exploités par les multinationales étrangères et qui vont être nationalisés.

Au niveau international, le 2 mai le président Chavez a fait part de son intention de transformer l'Alternative bolivarienne (http://www.alternativabolivariana.org/) créée par le Vénézuela, Cuba et la Bolivie en une confédération. Par ailleurs le projet de Banque du Sud, lancé en février et soutenu par le Vénézuela, le Paraguay, l'Argentine, l'equateur et la Bolivie a progressé après le ralliement du Brésil. Le 11 mai les ministres de l'économie des pays membres se sont réunis à Rio de Janeiro. Par ailleurs le Vénézuela ayant payé sa dette au Fonds monétaire international s'est retiré de cette institution qui opprimé le peuple vénézuélien pendant deux décennies.

Suite à la décision du gouvernement vénézuélien de de ne pas renouveler la concession à RCTV, la chaîne de télévision qui a soutenu le coup d'Etat de 2002, la Commission interaméricaine des droits de l'homme (CIDH) mène une campagne contre le gouvernement vénézuélien(http://www.voltairenet.org/article148007.html). Les forces de droite au Parlement européen, du Parti populaire européen (aiguillonnées par le Parti populaire d'Aznar) dont une délégation était récemment à Caracas pour y rencontrer leurs alliés de la bourgeoisie locale, tentent de faire adopter une résolution anti-Chavez mais n'obtiennent pas, pour le moment, le soutien des sociaux-démocrates, selon l'ambassadeur de Caracas auprès de l'UE (http://larepublica.es/spip.php?article5496). Jean-Luc Mélenchon sur son blog expose très bien les données juridiques et politiques de l'affaire RCTV (http://www.jean-luc-melenchon.fr/article/blogview/228/1/1/) - voir aussi le site du Cercle bolivarien de Paris (http://cbparis.free.fr/). 

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27 avril 2007 5 27 /04 /avril /2007 13:27

La justice américaine vient de libérer sous caution l'ex-agent de la CIA Luis Posada Carrilles, terroriste inculpé au Venezuela pour avoir organisé un attentat contre un avion de ligne cubain en 1976 (73 personnes morts) et divers autres crimes comme une tentative d’assassinat de Fidel Castro à l’Université de Panama en 2000. Il avait fui Caracas en 2005 pour échapper aux poursuites.

De nombreuses voix s’élèvent dans le monde pour condamner le double langage de Washington en matière de terrorisme. Une pétition circule pour obtenir le jugement de Posada Carrilles signée par l’écrivaine Rigoberta Menchú, la romancière sud-africaine Nadine Gordimer, le dramaturge britannique Harold Pinter, le physicien russe Zhores Alfiorov ( tous les quatre Prix Nobel), et des figures connues comme Noam Chomsky, Naomi Klein,  Manu Chao (http://www.porlajusticia.cu/).

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