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13 mai 2014 2 13 /05 /mai /2014 09:37

syrie.pngA la suite de la campagne gouvernementale de bombardements sur Alep qui a touché très durement la population civile cet hiver, et malgré l'aide humanitaire parvenue en avril, la population de la ville continue de payer très cher les exactions du camp gouvernemental et des djihadistes. La coupure de la route Damas-Alep l'a prise au piège de la guerre. Selon les médias iraniens le front Al Nosra aurait bloqué un convoi d'aide humanitaire dans les villages au nord de la ville le 7 mai, et Rami Abdel Rahmane de l'observatoire syrien des droits de l'homme, le Beijing Time  ainsi que le docteur Nabil Antaki, proche de l'ONG chrétienne  "maristes bleus", confirment qu'un groupe djihadiste a bloqué la station de pompage Suleiman Al-Halibi assoiffant ainsi les 2,5 millions d'habitants depuis neuf jours.

 

Aucun intellectuel "mainstream" ni gouvernement occidental n'a manifesté d'indignation à ce jour.

 

A Homs reprise par le gouvernement syrien il y a quelques jours, selon le chercheur syrien, Hassan Ahmad Hassan et le député syrien Khaled Abboud  des agents ou des experts des services de renseignements européens et d’autres nationalités arabes se trouvaient parmi les miliciens évacués. Leur départ aurait été obtenu en échange de la libération d’otages civils et militaires détenus par les djihadistes au nord et à Lattaquié, ainsi que l’envoi d’un convoi d’approvisionnements à Noubbol et Zahra, les deux localités chiites assiégées depuis plus d’un an (où plus de 500 personnes ont été tuées).

 

Si militairement sur le terrain le gouvernement syrien marque des points, politiquement la perspective d'une démocratisation de la Syrie est dans l'impasse. Aux prochaines élections présidentielles les deux challengers déclarés de Bachar el-Assad pour l'élection présidentielle du 3 juin prochain sont dépourvus de toute notoriété : l'ex-député communiste d'Alep Maher Abdul-Hafiz Hajjar, 46 ans et l'ancien député Hassan ben Abdullah al-Nouri, 54 ans. Un des 24 candidats rejetés a été enlevé par un groupe de rebelles et une vidéo le montre au milieu de ses ravisseurs affirmant que ces élections sont une farce, sans qu'on puisse savoir si ces déclarations reflètent vraiment son opinion profonde.

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