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3 octobre 2011 1 03 /10 /octobre /2011 14:54

Propagande et contre-propagande s'opposent en Libye, et il est bien difficile de savoir ce qu'il se passe vraiment.

 

A la lecture du  Monde en ligne aujourd'hui, il n'y aurait que de gentils rebelles débraillés qui ont distribué aux femmes de Syrte apeurées "des jus d'orange et essayé de les apaiser" en leur disant : "C'est de la propagande de Kadhafi, nous ne sommes pas des criminels, mais vos frères et vous êtes les bienvenus dans la Libye libre !" ".

 

A lire  Ozyism.com au contraire, les mercenaires du CNT, les rebelles commettent des crimes de guerre en bombardant l'hôpital de Syrte déjà plongé dans une situation tragique par quinze jours de siège. Ils l'auraient attaqué au lance-roquettes juste après l'entrée de la Croix-Rouge hier.  

 

Cette version d'Ozyism est confirmée par les grandes agences occidentales qui rapportent le témoignage d'Hichem Khadhraou du Comité international de la Croix rouge selon lequel l'hôpital a été pilonné pendant la visite de la croix rouge. Celui-ci s'est étonné du fait que les "rebelles" aient choisi ce moment précis pour déclencher l'attaque, comme s'il s'agissait absolument d'empêcher les volontaires de venir en aide aux blessés assiégés dans l'hôpital. La tour d'approvisionnement en eau a été notamment touchée.

 

Plus grave pour l'image de la France (car cela implique directement son armée), les avions britanniques et français de l'OTAN bombarderaient des cibles au hasard pour provoquer la panique dans la population civile et les désolidariser des troupes loyalistes.

 

Une vidéo il y a quinze jours faisait déjà état du bombardement par l'OTAN de l'hopital Ibn Sina (Avicenne) de Syrte le 17 septembre 2011

 

 

Une vidéo en arabe situe le bombardement (peut-être un second bombardement) le 20 septembre et montre un médecin ukrainien blessé :

 

 

Un autre témoignage fait état de bombardements "5 jours" avant la visite du CICR (soit vers le 26 ou 27 septembre), et encore le soir à la veille de cette visite. Un témoin aurait affirmé que : « de nombreux médecins, infirmières, infirmiers et blessés ont été assassinés et ensevelis sous les décombres de l’hôpital, leur parents ont passé la nuit de samedi à dimanche dans des décombres espérant récupérer les corps des ensevelis.Toute mission de secours avait été finalement arrêtée dans la ville, alors que des centaines de corps de blessées se dispersent dans les espaces après chaque attaque de l’OTAN.» (témoignage anonyme à prendre sous toute réserve)

 

L'attaque d'un hôpital civil constitue un crime de guerre au sens de l'article 8 du statut  de Rome de la Cour pénale internationale et expose à des poursuites sur ce fondement devant cette cour les autorités civiles et militaires qui s'en rendent coupables.

 

 

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