11 avril 2008
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- mais aussi des activistes de la liberté d'expression plus anonymes comme le membre de Kifaya Mustafa Khalil (fils du député du Parti national démocratique au pouvoir qui porte le même nom), le bloggeur Malek (http://malek-x.net/node/467), et des membres du Parti travailliste (Labour Party) égyptien (http://www.globalvoicesonline.org/2008/04/05/egypt-gears-up-for-a-general-strike-sunday/). Au total 800 personnes auraient été arrêtées.
Cette vague de répression brutale n'a pas éveillé de véritable élan de condamnation en Europe, c'est le moins qu'on puisse dire. Une pétition contre la répression peut être signée sur le site britannique http://www.respectcoalition.org/index.php?ite=1878.
Quelques jours avant la grève générale s'était tenue au Caire, du 27 au 30 mars, une Conférence Internationale contre l’Occupation américaine (http://www.ism-france.org/news/article.php?id=8685) fédérant des mouvances aussi différentes que les Frères musulmans, des marxistes jordaniens, des syndicalistes anglais (notamment Oliur Rahman de la coalition anglaise Respect, conseiller de Tower Hamlets), des représentants du Hezbollah, des membres de la résistance irakienne, une délégation canadienne du mouvement anti-guerre etc. A cette occasion Magdi Ahmed Hossein, le chef du Parti travailliste égyptien, s’en est pris aux Frères Musulmans en les accusant de ne pas en faire assez pour leurs frères à Gaza. Un kilo de sucre à la main, il a exhorté : «Remplissez des camions de nourriture, de médicaments et brisez le siège de Gaza !» (http://www.ism-france.org/news/article.php?id=8685).
Un mouvement de solidarité internationale avec les anti-impérialistes égyptiens pourrait aider à desserrer l'étau autour de Gaza, plus généralement de la Palestine, et du Liban.
FD