x - non alignement - resistances
Les alliés de Washington en Afrique
Le ministre nigérian des Affaires étrangères Chief Ojo Maduekwe a déclaré dimanche 16 décembre à Washington que son pays refuse d'héberger le Commandement régional militaire américain pour l'Afrique (Africom), a rapporté l'Agence de presse du Nigeria (NAN) (http://www.africatime.com/afrique/nouvelle.asp?no_nouvelle=369133). On se souvient que toute l'Afrique australe avait adopté la même position en août dernier (http://atlasalternatif.over-blog.com/article-12424076.html). L'Ouganda, qui avait été lourdement armé par Washington pendant la guerre des Grands Lacs dans les années 1990, a quant à lui adressé la même fin de non recevoir aux Etats-Unis au début du mois de novembre concernant l'ouverture d'une base militaire pour l'Africom sur son territoire (http://www.africatime.com/afrique/nouvelle.asp?no_nouvelle=359401). De sorte que le siège de cette structure, pour l'heure... reste toujours basé en Europe...
Par ailleurs, on apprend aujourd'hui que le bras armé des Etats-Unis dans la corne de l'Afrique, l'Ethiopie, qui est enlisée dans une sale guerre - dont les grands médias ne parlent jamais - en Somalie, vient d'inaugurer un monument... à la mémoire des soldats cubains morts pour défendre la révolution éthiopienne dans les années 1980 en présence de son ministre de la défense Kuma Demeksa et du vice-président cubain Esteban Lazo (http://www.granma.cu/espanol/2007/diciembre/lun17/inauguraran.html).
FD
Chavez trébuche, Poutine résiste

Il est vrai qu'une fois de plus les grands médias planétaires (http://www.oulala.net/Portail/article.php3?id_article=3202) et vénézuéliens (http://www.aporrea.org/actualidad/n105689.html) avaient investi de gros moyens dans le soutien au "non". Un document confidentiel daté du 20 novembre avait été publié le 27 novembre dans la presse bolivarienne faisant état d'un plan coordonné depuis les Etats-Unis même. Signé par Sr. Michael Middleton Steere, haut fonctionnaire de la CIA, il avait pour objet la "phase finale de l'opération Tenaille" (Tenaza), qui prévoyait notamment de faire descendre les gens dans la rue pour contester les résultats en cas de victoire du "oui". Selon ce plan 8 millions de dollars avaient été dépensés dans la propagande anti-réforme (http://paris.indymedia.org/article.php3?id_article=90591).
Dès ce matin, dans la mouvance bolivarienne, le site aporrea.org publiait des appels à la réflexion collective.
En Russie en revanche, Vladimir Poutine peut se féliciter de la victoire de son parti Russie unie qui remporte, selon des résultats provisoires, 64,1 % des voix (source AFP) aux élections à la Douma devant le Parti communiste de la Fédération de Russie (11,6 %), le parti nationaliste LDPR (8,1 %) et Russie juste, un parti de gauche favorable à Poutine (7,8 %). Les libéraux divisés ne seront pas représentés au Parlement, aucun de leurs partis n'ayant atteint la barre des 7 %. Le taux de participation a été de 63 %, soit 8 points de plus qu'en 2003.

FD
La "coalition pour la paix" Iran-Zimbabwe

Le président Mugabe, 83 ans dont 27 au pouvoir, ancien leader de la lutte anti-apartheid est très populaire en Afrique Australe (voir notamment l'accueil réservé par le peuple d'Afrique du Sud en 2004 http://www.afriquechos.ch/spip.php?article95, et par le peuple zambien le 16 août dernier http://www.rfi.fr/actufr/articles/092/article_55310.asp). Sa politique de redistribution des grandes propriétés des Blancs au profit des paysans sans terre de son pays est critiquée par les grands médias occidentaux qui prennent ouvertement le parti des possédants en des termes proches de ceux des colonisateurs du XIX ème siècle (http://delorca.over-blog.com/article-12846677.html). Des élus du Parti travailliste anglais comme la baronne Glenys Kinnock, eurodéputée, impliquée dans divers lobbying pour l'ingérence occidentale notamment en Birmanie (The Burma Campaign - http://www.burmacampaign.org.uk/pm/weblog.php?id=P155), s'appliquent à isoler toujours plus le gouvernement de Mugabe qu'ils accusent de violer les droits de l'homme (http://www.apanews.net/apa.php?page=show_article&id_article=37396). La baronne Kinnock, qui s'offre des conférences-débats à 300 000 euros aux frais du contribuable européen à la Barbade en sa qualité de co-présidente de l'assemblée parlementaire du Forum Afrique-Caraïbe-Pacifique-Europe(http://www.timesonline.co.uk/tol/news/uk/article634439.ece), s'est prononcée le 4 septembre 2007 pour la dénonciation et le boycott des entreprises et organisations qui traitent avec le gouvernement zimbabwéen (http://www.swradioafrica.com/pages/hotseat130907.htm), ce qui n'est pas sans rappeler la logique de la loi d'embargo Helms-Burton imposée par les Etats-Unis aux entreprises qui font du commerce avec Cuba.
La dépêche AFP du 26 septembre cite un analyste basé à Harare,Takura Zhangazha, pour qui Cuba et le Venezuela seraient susceptibles de rejoindre cette coalition (Hugo Chavez, qui est allié d'Ahmadinejad, a accueilli Mugabe à Caracas en février 2004 http://www.news24.com/News24/Africa/Zimbabwe/0,,2-11-259_1490385,00.html)
Alliances transcontinentales / Président iranien à Columbia

Parallèlement on apprenait la veille que la restauration des relations diplomatiques entre la Bolivie et l'Iran provoquaient les critiques acerbes de l'ambassadeur états-unien à La Paz Philip Goldberg. Goldberg toujours aussi respectueux de la souveraineté de la Bolivie a demandé une réunion avec le président Morales à ce sujet. Une mission d'études iranienne sur les besoins des micro-entreprises est attendue à Tarija, Cochabamba et La Paz. L'année dernière l'Iran a livré à la Bolivie des tracteurs via le Venezuela (http://larepublica.es/spip.php?article7070).
La coopération qui porte sur des contrats de faible envergure entre la Bolivie et l'Iran a surtout une portée symbolique, alors que la presse occidentale continue de se déchaîner contre le président Ahmadinejad en visite à l'Assemblée générale de l'ONU, à grands renforts de citations tronquées et de stéréotypes. Ahmadinejad a pu malgré tout s'exprimer aujourd'hui à l'université de Columbia (au nom de la liberté d'expression) malgré les virulentes insultes d'associations sionistes contre le président de cet université qui le traitent de tous les noms d'oiseaux (http://www.powerlineblog.com/archives/2007/09/018510.php, http://www.weeklystandard.com/Content/Public/Articles/000/000/014/131yhgvn.asp) relayés en cela par des soutiens de la cause israëlienne au conseil municipal de New York, comme Christine Quinn qui était en Israël récemment (http://www.observer.com/node/31382). Le président de l'université Lee Bollinger s'est pourtant engagé à soumettre le président iranien à des questions déplaisantes (http://www.breitbart.com/article.php?id=D8RPV2AO0&show_article=1). La video de l'intervention d'Ahmadinejad est accessible sur You Tube. A la question sur la destruction d'Israël, le président Ahmadinejad répond en demandant l'organisation d'un référendum en Palestine. Les autres réponses sont également intéressantes et peuvent être visionnées en cliquant ci-dessous. Les adresses sont : http://www.youtube.com/watch?v=pAM5S4lhMGw&mode=related&search=,http://www.youtube.com/watch?v=ZuLfO3GlWcc&mode=related&search=,http://www.youtube.com/watch?v=h7rEqy5ohtc&mode=related&search=,http://www.youtube.com/watch?v=x5e4GC8Zxn0&mode=related&search=) . On notera que le public est manifestement partagé entre partisans et adversaires.
Mauvaises nouvelles pour l'Empire en Eurasie
A l'heure où le président français Nicolas Sarkozy choisit d'aider les Etats-Unis, l'Empire états-unien et ses alliés subissent des revers, et pas seulement au Proche-Orient.
En Europe de l'Est, les nouvelles pour Washington ne sont pas bonnes.
Au Kosovo, les Européens à nouveau rompent le tabou de la partition du Kosovo - une option qui avait été envisagée dans les années 1990 par Dobrica Cosic, mais refusée par les bellicistes occidentaux en 1998-99 -. Le diplomate allemand Ischinger au nom de la Troïka européenne au début du mois, et le ministre des affaires étrangères hollandais le 28 août, on remis la question au menu, suscitant la colère des nationalistes albanais (http://www.b92.net/eng/news/politics-article.php?yyyy=2007&mm=08&dd=28&nav_category=92&nav_id=43332). Les pourparlers sur le Kosovo reprennent à Vienne aujourd'hui.
Le projet américain de radar anti-missiles continue de susciter des réactions hostiles. Une association de maires en République tchèque s'est constituée contre ce projet (http://english.people.com.cn/90001/90777/6251220.html). La Russie, elle, parle d'installer à nouveau, en guise de représailles, des missiles nucléaires en Biélorussie dès que le contentieux gazier sera rêglé entre Minsk et Moscou. La Biélorussie, qui n'abrite plus de missiles russes depuis la fin de l'URSS, n'y serait pas hostile (http://www.kommersant.com/p799135/r_527/Minsk_might_acquire_new_trump_card_/).
En Asie, la situations se complique aussi.
Du 9 au 17 août, 1 600 soldats de l'armée chinoise ont participé à des manoeuvres conjointes avec les Russes à Tcheliabinsk dans le cadre de la "Mission de paix 2007" de l'Organisation de coopération de Shanghaï, qui inclut aussi des pays d'Asie centrale. Des manoeuvres officiellement destinées à "lutter contre le terrorisme" comme celles qu'organisent les Etats-Unis en Afrique par exemple, mais qui permettent aussi aux armées de mettre en place une coopération active (http://english.people.com.cn/90001/90776/6248354.html).
Même un pays fidéle aux Etats-Unis comme l'Indonésie (où des dizaines de milliers de communistes ont été massacrés pendant la guerre froide) commence à regarder vers la Russie : le chef des forces aériennes indonésiennes Joko Suyanto a annoncé mercredi 29 août que son pays était désireux de renforcer la coopération militaire et énergétique avec la Russie afin de ne plus dépendre d'un seul pays (les Etats-Unis) dans ce domaine (http://english.people.com.cn/90001/90777/6250815.html).
Les Occidentaux isolés à l'ONU sur Cuba
Comme elle le fait pratiquement chaque année (voir par exemple http://www.interet-general.info/article.php3?id_article=453), Christine Chanet, représentante spéciale pour Cuba du Haut commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, a présenté au Conseil des droits de l'homme des Nations-Unies (auparavant c'était devant la Commission des droits de l'homme récemment remaniée) un rapport hostile au gouvernement cubain, accusé de maintenir en détention arbitraire des opposants (environ 80, selon Mme Chanet dont beaucoup en réalité travaillaient pour des officines subventionnées par les Etats-Unis et l'Europe) - http://www.unhchr.ch/huricane/huricane.nsf/newsroomfrench.
Mme Chanet est une juriste française championne de l'ingérence judiciaire occidentale dans le tiers-monde (http://perso.orange.fr/joel.donnet/Articl66.htm). Elle travaille sous l'autorité de Louise Arbour, ex procureur général du tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie qui, dans les années 1990, avait entretenu un climat anti-serbe dans l'opinion publique pour légitimer l'ingérence occidentale dans les Balkans.
Les rapports successifs de Christine Chanet (qui n'a jamais pu enquêter sur l'île, où elle est personna non grata) ont souvent été critiqués par les délégations non-occidentales (http://archquo.nouvelobs.com/cgi/articles?ad=etranger/20050414.OBS4024.html&host=http://permanent.nouvelobs.com/). Cette année, la levée de bouclier face à l'anti-castrisme de la représentante a été très majoritaire. La Russie, l'Inde, l'Indonésie, la République démocratique populaire de Corée, l'Algérie, la Syrie, le Soudan, la Malaisie, la Libye, l'Angola, le Zimbabwe, le Bangladesh, la Bielorussie, le Pakistan, l'Ouzbekistan, le Sri Lanka, le Nicaragua, le Venezuela, le Vietnam, l'Equateur, l'Iran, la Bolivie, la Chine et l' Afrique du Sud se sont exprimés successivement par la voix de leurs représentants le 12 juin dans un sens défavorable à Mme Chanel soit pour critiquer son rapport soit pour demander que prennent fin les mandats spécifiques par pays tels que celui que détient Mme Chanet pour Cuba et qui visent à stigmatiser les opposants à l'impérialisme occidental. "Nous porterons bientôt un toast avec nos amis cubains, dès que ces mandats politiques et sélectifs auront pris fin, et nous chanterons Guantanamera" a déclaré le réprésentant de la Palestine à la tribune, provoquant le rire dans cette assemblée habituellement très sérieuse (http://members5.boardhost.com/medialens/msg/1181916464.html). Le représentant du Soudan a félicité Cuba pour sa politique de santé et d'éducation, celui du Sri Lanka a salué l'engagement militaire cubain contre l'apartheid dans les années 1970-80 en rappelant que Nelson Mandela n'aurait pas été libéré sans cet engagement. De nombreuses délégations ont par la même occasion dénoncé l'embargo états-unien dont Cuba est victime. Seules les délégations occidentales (Etats-Unis, Canada et Allemagne au nom de l'Union européenne) ont clairement soutenu le rapport de Mme Chanet sans remettre en cause son mandat (http://www.unhchr.ch/huricane/huricane.nsf/newsroomfrench).
La grande presse occidentale évidemment n'a pas dit un mot de cette séance du Conseil des droits de l'homme des Nations-Unies. Elle n'a évoqué que l'issue finale des débats le 19 juin.
Le 18 juin peu avant minuit, et à deux doigts de la clôture de la session, un accord est intervenu, à l'initiative du Mexique, entre le bloc occidental partisan du statu quo, et les non-alignés alliés à la Russie et à la Chine, qui souhaitaient la disparition des mandats d'experts par pays. Le Conseil a supprimé les experts des droits de l'homme sur Cuba et la Biélorussie, ce qui signifie que ces pays ne feront plus l'objet de rapports annuels stigmatisants de la part de l'ONU laquelle devrait désormais en priorité inspecter les pays membres du Conseil (AFP - http://cf.news.yahoo.com/s/afp/070619/monde/onu_conseil_droitshomme_4 et http://www.la-croix.com/afp.static/pages/070618060156.w5qtt56d ). Les officines occidentales comme Human Rights Watch (voir une analyse documentée des liens de cette organisation avec l'Establishment américain sur http://web.inter.nl.net/users/Paul.Treanor/HRW.html ) se sont indignées. La chancellerie cubaine a salué "une victoire historique dans la lutte de notre peuple pour faire prévaloir la justice et mettre fin à la manoeuvre anti-cubaine conçue par les Etats-Unis" (http://larepublica.es/spip.php?article5875 ).
Cartels de producteurs
En avril 2007 on apprenait que la Russie dans le cadre du Forum des pays exportateurs de gaz à Doha avait proposé la création d'un cartel des producteurs de gaz sur le modèle de l'OPEP. Les producteurs occidentaux (Norvège, Canada, Pays-Bas) s'y sont opposés ainsi que l'Azerbaïdjan, mais l'Asie centrale pourrait suivre ainsi que l'Iran (http://jamestown.org/edm/article.php?article_id=2372085).
Ce mois-ci les Russes ont également marqué des points auprès de leurs alliés d'Asie centrale ce mois-ci puisqu'un accord est en passe d'être signé entre la Russie, le Turkménistan et le Kazakhstan pour la construction en 2008 d'un gazoduc d'exportation des ressources énergétiques de la Caspienne. L'Union européenne et les Etats-Unis, inquiets de l'importance énergétique prise par la Russie, soutiennent l'idée d'un gazoduc allant du Turkménistan à l'Azerbaïdjan via la mer Caspienne. Au même moment, dans le cadre d'un sommet énergétique en Pologne, les présidents polonais, ukrainien, lituanien, géorgien et azerbaïdjanais ont discuté vendredi de nouvelles voies d'exportation d'énergie contournant la Russie (AFP 12 mai 2007).
En Afrique aussi il est question de cartel, mais en matière de production de diamant cette fois. Le processus de création de l`Association de producteurs africains de diamants (ADPA) entre l`Angola, le Botswana, la République démocratique du Congo (RDC), la Namibie et l`Afrique du Sud semble assez avancé, Ces pays sont à l`origine de plus de 55% de la production mondiale de diamants, ce qui inquiète les Européens (AngolaPress 8 mai 2007). L'exportation de diamants bruts ne permet pas aux nationas africaines de constituer une plus-value utile pour leur population. Des pays comme le Congo sont de plus en plus dans des logiques de rapport de force avec les multinationales et les pays du Nord consommateurs de leurs ressources minières (http://www.un.int/drcongo/mining.htm).
Venezuela - Iran
La révolution bolivarienne reste sous la pression internationale. L'officine au service de l'ingérence occidentale "Reporters sans Frontières" a adressé jeudi un courrier au président vénézuélien Hugo Chavez pour critiquer sa décision de ne pas renouveler la licence d'une chaîne de télévision favorable à l'opposition sans soumettre la question à un référendum comme il l'avait envisagé (AP 26 .1.07 http://fr.news.yahoo.com/26012007/5/venezuela-rsf-proteste-contre-le-non-renouvellement-de-la-licence.html). L'ambassadeur des Etats-Unis à Caracas hausse le ton et exige que les actionnaires étatsuniens déjà grassement payés reçoivent "un prix équitable" pour leurs actions en cas de nationalisation de la principale compagnie téléphonique du pays (http://fr.news.yahoo.com/26012007/5/venezuela-hugo-chavez-menace-d-expulser-l-ambassadeur-americain.html AP 26.1.07) - Voir les mêmes pressions exercées sur la Bolivie il y a peu.
Mais l'alliance des non-alignés continue de se constituer. Le Venezuela et l'Iran ont décidé de consacrer une part de leurs revenus pétroliers à subventionner les pays pauvres qui doivent affronter l'impérialisme états-unien. Ils ont en outre convenu d'agir en commun, dans le cadre de l'OPEP et au-delà, en incitant les autres pays producteurs à réduire leur production de pétrole pour augmenter les prix des hydrocarbures et frapper au porte-monnaie l'impérialisme états-unien.
Après son voyage au Venezuela, le président iranien s'est rendu au Nicaragua où il a signé divers accords avec le nouveau président sandiniste Daniel Ortega.
« Aujourd'hui, nous ne sommes plus seuls. L'Iran, le Nicaragua, le Venezuela et d'autres pays révolutionnaires sont unis, et c'est ensemble que nous résisterons à la menace », a déclaré Mahmoud Ahmadinejad dans une allocution prononcée à Managua. « L'éradication de la pauvreté n'est pas dans l'intérêt de l'impérialisme mondial, a ajouté le leader iranien. C'est pourquoi nous devons nous aider nous-mêmes ».
Piotr Romanov qui relate ce discours fait cependant observer que "Malgré toute la rhétorique sur la lutte contre la pauvreté, l'Iran n'a pas annulé la dette nicaraguayenne, qui s'élève à seulement 152 millions de dollars" (http://www.voltairenet.org/article144687.html#article144687).
Pendant ce temps les pressions se poursuivent également sur l'Iran. En Irak, George Bush autorise ses soldats à tirer sur les conseillers iraniens (http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3218,36-860386@51-767621,0.html), ce qui va à l'encontre du rapport Baker qui récemment appelait au dialogue avec la Syrie et l'Iran sur le dossier irakien. Courrier International fait sa Une sur Bush avec comme sous-titre "Cet homme osera-t-il attaquer l'Iran ?" (http://www.courrierinternational.com/hebdo/sommaire.asp?obj_id=541).