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16 février 2009 1 16 /02 /février /2009 12:44
Le réseau anti-impérialiste et progressiste de l'Atlas alternatif existe désormais sur Facebook. N'hésitez pas à vous inscrire à cette structure d'échange et de diffusion d'informations comme amis du réseau, et d'inviter vos propres amis à faire de même !

Par ailleurs nous aurons bientôt besoin d'un webmaster sur Facebook pour faire vivre cette nouvelle structure - n'hésitez pas à nous écrire.
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15 février 2009 7 15 /02 /février /2009 10:38
Nous venons de recevoir le mail suivant concernant Georges Labica (1930-2009), philosophe, contributeur de l'Atlas alternatif en 2006, décédé le 12 février dernier :

Je me sens obligé de vous communiquer l'information du décès de GEORGES LABICA, victime d'une hémorragie cérébrale ;
Georges Labica fut un philosophe et un militant politique qui s'est battu sans aucun compromis sur les principes auxquels il croyait, contre ceux des puissants qu'il considérait comme les ennemis de l'humanité, de la raison, de la pensée critique, de la liberté et de la justice.

Il a en particulier mené toute sa vie un combat pour la Palestine, contre le néo-colonialisme et contre l'ingérence dans les affaires intérieures  des pays faibles ou affaiblis.

 Ses obsèques auront lieu mardi 17 février 2009 au cimetière du PECQ, vers les 15 heures.

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11 février 2009 3 11 /02 /février /2009 17:37

Moscou vient de réactiver l'Organisation du traité de sécurité collective qui regroupe la Russie, la Biélorussie, et les ex-Républiques soviétiques d'Asie centrale.

Les pays membres de cette organisation sont tombés d'accord sur la création d'une Force collective de réaction rapide, Les troupes devraient être cantonnées en Russie, mais on n'exclut également pas l'utilisation de la base militaire de Manas, que les Américains seront obligés de quitter conformément à la décision du Kirghizstan. Les analystes politiques estiment que Moscou semble prêt à conclure de nouvelles ententes avec Washington en matière du transit du matériel de l'OTAN vers l'Afghanistan. Moscou espèrerait que la perte de Manas force les Etats-Unis à chercher un nouvel accord avec la Russie en matière de transit vers l'Afghanistan. (RIA Novosti 5 février) La Force collective de déploiement rapide de l'Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC) sera aussi efficace que les troupes de l'OTAN, a déclaré à Moscou le président russe Dmitri Medvedev à l'issue du sommet de l'organisation.

Le renouveau de l’influence russe en Asie centrale contraste avec l’enlisement occidental.  Dans son discours prononcé devant la première promotion de l'Académie militaire de Kaboul, le trè pro-américain président afghan Hamid Karzaï a déclaré que, si les pays occidentaux n'accéléraient pas la mise en oeuvre du programme d'équipement des forces armées, "cela serait fait par d'autres pays". Tout le monde en a conclu qu’il pourrait s’agir de la Russie. Une délégation de hauts fonctionnaires civils et militaires d'Afghanistan se rendra prochainement dans la capitale russe. L'extension de la coopération entre l'Afghanistan et la Russie dans le domaine de la défense sera le principal sujet des négociations de Moscou. De 2002 à 2005, la Russie a fourni à l'armée afghane une assistance technico-militaire pour 200 millions de dollars. Ensuite, cette coopération s'est arrêtée. Selon RIA Novosti, « les Etats-Unis et l'OTAN n'ont pas beaucoup progressé non plus en sept ans d'"édification" de l'armée afghane. L'aviation et le matériel lourd y font défaut et, d'ailleurs, l'armée est loin d'atteindre le niveau requis pour devenir un garant de la stabilité à l'intérieur du pays ». Les choix pro-russes mais aussi pro-indiens de Karzaï déplaisent à Washington, mais ils sont peut-être aussi sa chance de survivre politiquement.


Le nouveau président des Etats-Unis Obama a désigné l’Afghanistan comme sa nouvelle priorité. Mais il ne cesse d’y enregistrer des revers. Alors que les USA bombardent les bases arrières au Pakistan sans l’autorisation de ce pays, les talibans ont fait sauter un pont métallique à l’Est de Peshawar de sorte que le commandant en chef des forces de l'OTAN en Afghanistan, le général John Craddock, a dû se résigner à ce que l'Alliance ne s'oppose pas à ce qu'individuellement des états membres s'arrangent avec l'Iran pour approvisionner leurs troupes en Afghanistan. Washington est objectivement de plus en plus dépendant aussi bien de la Russie que de l’Iran qui vient de lancer un satellite dans l’espace par ses propres moyens ce qui explique en partie une certaine décrispation du discours d’Obama en direction de ces deux pays.

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11 février 2009 3 11 /02 /février /2009 16:38
Le journaliste Britannique David Blair dans un article publié le 20 novembre 2008 par le quotidien Britannique "The Daily Telegraph" a révélé que la Grande Bretagne a accordé en 2007 46 millions de livres  (Congo tribune malheureusement transforme leslivres en dollars dans le résumé en français de l'article) au président Paul Kagame, l'ayant donc équipé pour préparer à l'agression en cours contre la RDC à partir du Nord Kivu. On avait aussi noté l'activisme britanique contre la Russie l'été dernier. Londres n'est pas en reste en Afrique.

En janvier le président français pour adoucir ses relations avec Kigali a jeté un pavé dans la mare en proposant un partage des ressources de la région des Grands Lacs en faveur du Rwanda et au détriment de la république démocratique du Congo. La presse congolaise (Le Potentiel) y a vu une volonté de la France d'organiser le dépeçage du Congo. Le même journal est plus optimiste sur les chances de Washington de continuer à défendre l'intégrité territoriale de ce pays, semble-t-i pour éviter qu'il ne devienne un "failed state" dangereux pour sa sécurité. Hillary Clinton a annoncé une aide 52 millions de dollars. Très inférieure à l'aide annuelle d'1 milliard de dollars de la Russie, qui par la voix de son nouvel ambassadeur s'est déclarée opposée à l'exploitation sauvage des minerais du Congo par les multinationales.

Aujourd'hui la guerre du Kivu est largement financée par le commerce du coltan, précieuse composante des téléphones portables occidentaux.

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11 février 2009 3 11 /02 /février /2009 16:23

Selon The Lancet, sur la période allant du 27 décembre 2008 jusqu’au cessez-le-feu du 18 janvier 2009, on estime que c’est environ un million cinq-cent-mille tonnes d’explosif qui ont été lancées sur la bande de Gaza. Gaza mesure une quarantaine de kilomètres de longueur, sur quinze de largeur, et un million et demi de personnes y vit. Cela en fait la région la plus densément peuplée du monde. Avant cette guerre, Gaza avait été soumise à un blocus total et affamée durant cinquante jours. En réalité, depuis les élections (législatives) palestiniennes (remportées par le Hamas, ndt), Gaza a été soumis à un blocus partiel ou total depuis plusieurs années. Durant la seule première journée de l’invasion, ce sont 205 personnes qui ont été tuées.

Tous les commissariats de police de la bande de Gaza, sans aucune exception, ont été bombardés, de nombreux policiers ayant été tués. Les forces de police une fois anéanties, l’attention se focalisa sur les cibles non gouvernementales. Gaza a été bombardé du ciel par des avions F-16 et des hélicoptères Apache, et bombardé depuis la mer par des vedettes israéliennes, ainsi que depuis le sol par l’artillerie des tanks. Beaucoup d’écoles ont été réduites à des tas de gravats, dont l’American School de Gaza, quarante mosquées, des hôpitaux, des bâtiments de l’Onu et, bien entendu, 21 000 appartements ont été touchés, dont 4 000 ont été totalement détruits. Le nombre des sans abri est aujourd’hui estimé à 100 000 personnes.

Vendredi 13 février à 19 h diverses associations et syndicats (l’AJN, le Groupe Frantz Fanon et le Syndicat FO Bagnolet) organisent à Bagnolet, place Salvador allende, métro Galliéni, une soirée de témoignage sur Gaza.

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3 décembre 2008 3 03 /12 /décembre /2008 19:19
Plusieurs attaques revendiquées par un obscur groupe islamiste ont frappé les centres touristiques de la ville indienne de Bombay (Mumbai) faisant au moins 183 morts le 27 novembre.

Comme le fait remarquer Patrick Cockburn, alors que les Etats-Unis en 2005 n'ont cessé d'attribuer la responsabilité des attentats en Irak à des mercenaires étrangers (notamment saoudiens) alors qu'il s'agissait souvent d'une résistance locale, Washington et ses alliés cette fois se sont empressés de dissuader l'Inde de mettre en cause le Pakistan, dont les services secrets (ISI), alliés des Etats-Unis ont pourtant fomenté le terrorisme islamiste pendant des années (http://www.counterpunch.org/patrick12012008.html).

Washington a révélé hier avoir informé son allié indien depuis le mois de septembre du risque d'attaque (http://news.antiwar.com/2008/12/02/advanced-us-warning-adds-fuel-to-post-mumbai-criticisms/). Les Indiens, eux, qui ont entamé une coopération avec le FBI depuis 1997, dénoncent surtout les lacunes de cette coopération à chaque fois que celle-ci risquait de gêner la police pakistanaise. Le FBI a notamment fait obstruction à une enquête sur le détournement sur Kandahar du vol Indian Airlines IC 814 Katmandou-Dehli en décembre 1999, une enquête qui risquait de compromettre des membres de l'ISI pakistanaise. L'ISI pakistanaise est une alliée précieuse des Etats-Unis pour ses opérations en Afghanistan (http://www.hindu.com/2008/12/03/stories/2008120355171000.htm).

Des responsables états-uniens se sont immédiatement rendus en Inde et au Pakistan de crainte que la montée des tensions entre les deux pays ne conduisent le Pakistan à alléger son dispositif dans l'Ouest du pays (où il surveille les bases arrières des Talibans) pour masser des troupes à la frontière indienne à l'Est (http://wiredispatch.com/news/?id=474243).

Au Pakistan et sur les blogs musulmans (cf http://www.islamonline.net/discussione/thread.jspa?threadID=22888) une rumeur court selon laquelle le Mossad aurait provoqué les attentats de Bombay en vue de légitimer une intervention militaire états-unienne au Pakistan. L'historien indien Amaresh Misra a même parlé d'une action coordonnée entre le Mossad et l'extrême-droite nationaliste hindoue (Hindutva), en soulignant le fait qu'une des victimes des attentats, Hemant Karkare, chef de la brigade antiterroriste de Mumbai, avait enquêté sur la connexion Mossad-Hindutva, sa famille s'étant d'ailleurs vue proposer de l'argent par l'extrême-droite pour acheter son silence (http://www.asiaobserver.com/component/option,com_fireboard/Itemid,558/func,view/id,7806/catid,22/). L'Anti-Defamation League à New-York a condamné avec véhémence cette rumeur  (http://www.forbes.com/prnewswire/feeds/prnewswire/2008/11/28/prnewswire200811281724PR_NEWS_USPR_____CLF915.html). Le journal israélien Haaretz du 3 décembre pour sa part met  l'accent sur le fait que le seul terroriste arrêté pour l'heure, Amir Kasab, 21 ans, aurait déclaré avoir voulu surtout tuer des Juifs à Bombay pour venger les atrocités commises en Palestine (http://www.haaretz.com/hasen/spages/1042203.html).

Comme le fait remarquer Paul Joseph Watson, le Pakistan n'a rien à gagner dans cette opération qui lui attire les foudres de l'opinion publique mondiale (http://www.prisonplanet.com/mumbai-terrorists-were-aided-by-indian-authorities.html). Les spéculations sur les véritables commanditaires de ces attentats et leurs complices en Inde risquent de se multiplier. Pour l'heure, en visite à Washington, le ministre des affaires étrangères indiens Shiv Shankar Menon rencontre les responsables pour expliquer le besoin qu'a l'Inde de prendre des sanctions à l'égard de son voisin. Condoleeza Rice tente d'atermoyer. Washington pourrait mettre en oeuvre des sanctions internationales collectives contre le Pakistan pour dissuader l'Inde d'aller dans le sens de représailles unilatérales de trop grande envergure (http://timesofindia.indiatimes.com/US_sets_stage_for_strikes_if_Pak_does_not_act/articleshow/3789520.cms).
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3 décembre 2008 3 03 /12 /décembre /2008 18:32
Un des premiers gestes du nouveau président états-unien Barack Obama, avant même sa prise de fonction, a été de maintenir au poste de secrétaire à la Défense Robert Gates, l'homme qui s'oppose depuis des mois à la fixation d'un délai pour le retrait des troupes d'occupation d'Irak, ce qui met de plus ne plus en doute la détermination d'Obama à tenir sa promesse en la matière (http://news.antiwar.com/2008/12/02/gates-obama-on-same-page-on-iraq/). A Bagdad, le pacte, le SOFA (Status of Forces Agreement), qui vise à donner un cadre juridique à la présence des troupes américaines au-delà de l’expiration le 31 décembre prochaindu mandat de l’ONU dont elles bénéficient actuellement, a été adopté samedi 29 novembre 2008 par le parlement irakien malgré l'opposition des partisans chiites de Moqtada Sadr.  L’accord, très souple, s’il mentionne l’horizon 2011 pour le retrait des troupes américaines, laisse aux Etats-Unis le pouvoir d'adapter leur décision en fonction de la réalité du terrain (cf http://www.lesafriques.com/actualite/dissensions-irakiennes-sur-un-sofa-de-la-honte.html?Itemid=89?article=10631 et Los Angeles Times du 2 décembre http://fairuse.100webcustomers.com/itsonlyfair/latimes0563.html). Les adversaires de l'occupation militaire de l'Irak aux Etats-Unis en Europe et dans le reste du monde ont encore du pain sur la planche.

Le site du Pakistan Daily publiait récemment la liste des universitaires et chercheurs irakiens assassinés depuis l'invasion états-unienne de 2003 : http://www.daily.pk/world/middle-east/8343--list-of-iraqi-academics-assassinated-in-iraq-during-the-us-led-occupation.html. Le site http://www.handsoffiraqioil.org/ rappelle qu'à cause de la guerre et de l'occupation américaine depuis 2003 40 % de la population irakienne, vit avec une eau contaminée, 3 millions sont réfugiés à l'étranger.

Parallèlement à la signature du SOFA, l'Irak négocie des contrats d'expoitation pétrolière. Deux compagnies, China National Petroleum et Shell, en ont déjà décroché. Un des enjeux de souveraineté pour l'Irak est de ne négocier que des contrats de longs termes afin de pouvoir redistribuer les cartes quand les troupes d'occupation états-uniennes se seront retirées (http://www.carbonweb.org/showitem.asp?article=347&parent=339).
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2 novembre 2008 7 02 /11 /novembre /2008 11:32

Une réunion du Conseil des chefs de gouvernement des pays membres de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS), notamment consacrée à la crise financière mondiale, s'est tenue les 29 et 30 octobre à Astana (Kazakhstan). L'OCS regroupe la Chine, le Kazakhstan, le Kirghizstan, l'Ouzbékistan, la Russie et le Tadjikistan. L'Iran, le Pakistan, l'Inde et la Mongolie ont le statut d'observateurs.

Le Premier-ministre russe Vladimir Poutine s'y est fait l'avocat d'un monde multipolaire en train de se constituer : selon lui, la confusion qui règne dans l'économie mondiale et sur les marchés financiers témoigne du changement dans les relations internationales. "Le déclin de la politique d'égoïsme économique s'est dévoilé dans toute sa splendeur", a-t-il conclu (http://fr.rian.ru/world/20081030/118026599.html).

Le chef du gouvernement chinois Wen Jiabao pour sa part a dévoilé une série de propositions en vue d'intensifier la coopération avec les Etats membres de l'OCS, visant à simplifier le commerce et les investissements, à créer un réseau régional d'infrastructures (énergie, transports, communications) et à resserrer les liens entre les cercles d'affaires (http://fr.rian.ru/world/20081030/118028547.html). La Chine, dont les échanges avec les pays de l'OCS entre janvier et août ont atteint 55,8 milliards de dollars (+35% en glissement annuel), espère que cet indicateur atteindra 80 à 100 milliards de dollars à la fin de l'année. Il existe une l'Union interbancaire de l'OCS qui devrait se réunir dans quelques jours en Chine pour étudier une stratégie commune de résistance à la crise financière mondiale (http://fr.rian.ru/business/20081030/118029435.html). Un des apects de cette stratégie pourrait être le renoncement progressif au dollar comme monnaie de réserve et d'échange (http://fr.rian.ru/world/20081030/118032387.html).

Le premier ministre kirghiz Igor Tchoudnov a proposé quant à lui d'élaborer une Stratégie de sécurité alimentaire de l'OCS - http://fr.rian.ru/world/20081030/118026787.html.

En marge du sommet le Premier ministre chinois a rencontré le premier vice- président iranien Parviz Davoudi (http://www2.irna.ir/fr/news/view/menu-374/0810313421174450.htm).

FD

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2 novembre 2008 7 02 /11 /novembre /2008 10:40

L'Egypte a apporté une nouvelle fois sa contribution au blocus qui asphyxie le territoire palestinien de Gaza en détruisant récemment trois tunnels facilitant la  contrebande à sa frontière avec l'enclave palestinienne de la  bande de Gaza, a rapporté samedi l'agence de presse égyptienne MENA. L'Egypte a intensifié la lutte contre les tunnels après avoir  négocié un cessez-le-feu entre le Hamas et le côté israélien en  juin 2008, tuant au total 40 trafiquants palestiniens depuis le  début de l'année (http://www.french.xinhuanet.com/french/2008-11/02/content_753281.htm). 

Néanmoins c'est au Caire que devrait se tenir le 9 novembre un dialogue rassemblant toutes  les factions palestiniennes en vue de la constitution d'un gouvernement d'union nationale entre le Fatah qui gouverne la Cisjordanie (et réprime les opposants pour plaire à l'occupant israélien http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=5282) et le Hamas qui gouverne Gaza (http://www.french.xinhuanet.com/french/2008-11/02/content_753271.htm).

Des initiatives de solidarité avec la population de Gaza continuent dans le monde. Le 29 octobre, le bateau "Dignity", parti de Chypre la veille, a accosté à Gaza vers 8 H ce mercredi matin, avec à son bord 27 militants des droits de l’Homme, venus de 13 pays, dont le prix Nobel de la Paix Mairead Corrigan Maguire, le ténor italien Joe Fallisi, le député palestinien Moustapha Barghouti, le député israélien du parti arabe Balad, des avocats, des médecins. Israël avait menacé de l'arraisonner mais s'est abstenu (http://www.europalestine.com/spip.php?article3445).

Pour avoir une idée des conséquences du blocus israélien de Gaza sur la population, on peut se reporter au témoignage du journaliste Samah A. Habeeb sur http://www.europalestine.com/spip.php?article3429.

En ce moment un citoyen français Salah Hamouri, membre d’une association de jeunesse réputée proche du Front Populaire de Libération de la Palestine, est incarcéré en Israël depuis trois ans sans jugement (http://www.france-palestine.org/article7743.html). Le Quai d'Orsay ne se mobilise guère pour sa libération (http://www.oulala.net/Portail/IMG/_article_PDF/article_3696.pdf).

FD

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1 novembre 2008 6 01 /11 /novembre /2008 10:06
Le 26 octobre, un hélicoptère américain lançait un raid à la frontière syro-irakienne tuant 8 personnes (dont 4 enfants et un couple marié - http://www.counterpunch.org/kampmark10312008.html) dans un village syrien. Il visait officiellement un chef proche d’Al-Qaida, Abu Ghadiyah, dont Damas dément cependant qu'il se trouve sur son territoire. La même semaine les drones états-uniens tuaient 32 personnes au Pakistan (Waziristan).

Ces deux attaques contre des pays souverains suscitent des réactions hostiles dans l'opinion publique internationale y compris chez les alliés ou ex-alliés de Washington. Les Britanniques eux-mêmes se sont indignés de l'agression contre le Pakistan (http://dailytimes.com.pk/default.asp?page=2008\11\01\story_1-11-2008_pg7_25). En ce qui concerne la Syrie, le gouvernement irakien pro-américain s'est senti embarrassé par les frappes. Ni le Premier ministre Nuri al-Maliki ni le Président Jalal Talabani n'avaient été préalablement informés de l'attaque(http://www.atimes.com/atimes/Middle_East/JK01Ak05.html).

La Syrie est l'objet d'agressions fréquentes de la part des Etats-Unis et d'Israël. Le gouvernement de Tel-Aviv avait bombardé Deir Al-Zour, en septembre 2007. Des "accidents" mystérieux ont eu lieu sur le territoire syrien : l’assassinat d’Imad Mughniyeh, leader du Hezbollah, assassiné à Damas, en février dernier, celui du général Mohammed Suleiman, conseiller pour la sécurité du président Assad, assassiné à Tartous, ville côtière au nord de la Syrie, il y a environ deux mois (http://fr.rian.ru/analysis/20081028/117998491.html). "Le dénominateur commun de toutes ces opérations est que plus personne ne prend la Syrie au sérieux, étant donné les violations répétées de sa souveraineté. Le pays n’a sans doute jamais connu une telle instabilité." conclut même le quotidien israélien Haaretz ( http://www.courrierinternational.com/article.asp ?obj_id=90851).

Par delà le succès militaire très douteux de ce qui est peut-être une des dernières opérations de l'administration Bush, l'effet politique, lui est désastreux, dans la région. Les sunnites iraquiens qui ont été bien traités par la Syrie depuis 2003 (des centaines de milliers y sont d'ailleurs réfugiés, un certain nombre de leurs "tribus" étant à cheval sur les deux côtés de la frontière) ont été exaspérés par cette attaque contre leur voisin et pourraient se montrer plus réticents à aider les Etats-Unis à combattre Al Qaida dans le cadre des Awakening Councils (conseils des sages). Les chiites redoutent que l'attaque contre la Syrie soit une étape dans une reprise du processus de guerre contre l'Iran. Le néoconservateur John Bolton, ex ambassadeur de Bush aux Nations-Unis, a d'ailleurs à nouveau agité le spectre de la guerre sur la chaine saoudienne al-Arabiya (émission Bi Saraha) - voir l'analyse de Sami Moubayed sur Asia Times Online http://www.atimes.com/atimes/Middle_East/JK01Ak05.html.

Surtout le regain d'anti-américanisme que cela provoque en Irak rend difficile la signature de l'accord avec le gouvernement de Bagdad sur le statut des forces d'occupation états-uniennes (Status of Forces Agreement - SOFA) dont le mandat validé a posteriori par l'ONU prend fin cette année.

On peut se demander quelles seront les répercussions en Syrie même où la volonté de "normaliser" les relations avec les Occidentaux reste forte. Mardi 28 octobre (http://english.people.com.cn/90001/90777/90854/6525377.html), le ministre danois des affaires étrangères Per Stig Moeller, après une rencontre de deux heures avec le président Assad, a assuré Ehoud Olmert de l'intention "très sérieuse" du leader syrien de reprendre les négociations avec Israël.  Sur la table des négociations, la restitution du Golan et la normalisation des relations entre les deux Etats, en échange de l'abandon du soutien de la Syrie aux groupes armés palestiniens, au Hezbollah, et à l'Iran (http://www.haaretz.com/hasen/spages/1033028.html). Pour l'heure le durcissement de Damas se manifeste surtout à l'égard des Etats-Unis. A titre de représailles contre les bombardements, le gouvernement syrien a suspendu la présence des gardes à la frontière irakienne qui freinaient les infiltrations possibles de résistants. Damas agit d'ailleurs sous la pression de la rue. Des milliers de Syriens ayant manifesté contre l'agression américaine le 30 octobre, le centre culturel de ce pays a dû être fermé (http://www.syria-today.com/pkg05/index.php?page=show_cat&ex=2&dir=c&cat_id=26). Le général américain David Petraeus nommé vendredi commendant central (Centcom) des forces du Moyen-Orient aurait proposé cette semaine de se rendre en Syrie pour y apaiser le ressentiment et oeuvrer à la séparation de la Syrie de son allié iranien, mais l'administration Bush, toujours partisane de l'épreuve de force, s'y serait opposée (http://abcnews.go.com/Politics/story?id=6148650&page=1).

FD
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