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12 août 2009 3 12 /08 /août /2009 14:01
La révolution "Twitter" en Moldavie en avril dernier (surnommée ainsi à cause du rôle de ce réseau dans la coordination des insurgés) n'aura donné qu'un résultat mitigé.  Aux dernières élections du 29 juillet, le PC moldave a perdu la majorité absolue des sièges qu'il avait gagnée en avril (avec prè de 50 % des voix). Mais en obtient quand même 48 sur 101, avec 44,69 % des voix.

Dans Times on line à propos de la Moldavie le journaliste Tony Halpin le 10 août  souligne le rôle de l'instrumentalisation des jeunes femmes dans cette "révolution" :

"Il se peut que la chute du dernier régime communiste d'Europe en Moldavie soit le triomphe des urnes, mais il représente aussi un nouveau succès de la théorie des jolies filles dans les révolutions.

Cette théorie, que je tiens d'un ami arménien, affirme que les soulèvements populaires ont une chance de réussir si dans un pays les filles les plus jolies descendent dan la rue.

L'idée est que même les jeunes hommes les plus in  différents sur le plan politique veulent aller où se rendent les jeunes filles et cela crée une masse critique dans les manifestations pour provoquer une perte de confiance dans la capacité d'un régime à faire prévaloir son point de vue. Pour paraphraser Marx, les jeunes hommes sentent qu'ils n'ont rien à perdre sauf leur virginité (...) Les élections en Moldavie ont été le remake des élections d'avril qui ont poussé 10 000 manifestants dans les rues contre les communistes au pouvoir  Les organisateurs du premier jour de manifestations pacifiques incluaient Natalia Morar, qui a répandu sur les websites de création de réseaux le mot d'ordre de défense de la démocratie. Natalia est jeune et indéniablement attirante, mais elle expose aussi les imites de cette théorie. La beauté seule ne suffit pas - il faut aussi un cerveau, de l'engagement et du courage. Natalia a pris des risques personnels pour défir le régime ".


L'article insiste aussi sur le sex appeal de Tymoshenko dans la révolution orange ukrainienne et sur la beauté des jeunes femmes géorgiennes derrière Saakachvili. 

Cette théorie du sex appeal des révolutions colorées peut s'insérer dans des remarques plus générales déjà faites (voir par exemple le roman "La Révolution des Montagnes" à ce sujet) selon laquelle ces phénomènes marketing sont composés comme pour les ventes de voitures ou de yaourts. Il s'agit de mettre les images de la jeunesse et du plaisir au service de la contestation tandis que les images de la vieillesse et de la mort se projètent par effet de contraste sur les défenseurs des institutions. 

D'une révolution Twitter à l'autre, une interview de Hillary Clinton pour CNN le 9 août dernier révèle le rôle discret mais selon elle efficace des Etats-Unis dans les récentes émeutes post-électorales à Téhéran (cf vidéo ci dessous).

F. Delorca

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22 juillet 2009 3 22 /07 /juillet /2009 05:43

Après la rupture des négociations entre putschistes et partisans du président Zelaya, le Front National de Résistance a organisé une manifestation contre le coup d’Etat au Honduras devant l’Assemblée Nationale (Congreso de la República) dans le centre de la capitale hondurienne à Tegucigalpa. Le Secrétaire International du Mouvement Communal du Honduras, José María Meza, a accusé le Gouvernement des USA finance le régime putschiste conduit par Roberto Micheletti et le général Romeo Vásquez Velásquez. Lors d’un entretien téléphonique diffusé sur une chaîne vénézuélienne de télévision, Venezolana de Televisión, ce leader du mouvement social du Honduras a précisé que “ce financement s’effectuait sous couvert “d’aide humanitaire” acheminée par la base de Soto Cano’(ce financement est confirmé par un chercheur québecquois dans un article publié dans le Devoir, mais celui-ci insiste tout de même sur la position un peu plus modérée de l'admiistration Obama que cellede Bush à l'époque du coup d'Etat vénézuélien, et ce notamment à cause de la forte mobilisation de l'Amérique latine derrière Zelaya). On peut aussi se reporter au dossier de Michel Collon sur les contacts de l'ambassadeur étatsunien Hugo Llorens avec les militaires putschistes dès avant le coup d'Etat. A Washington l'ex-candidat à la présidence McCain et la mafia cubaine exilée à Miami entretiennent le lobbying en faveur du coup d'Etat.

José María Meza a par ailleurs dénoncé les assassinats dont ont été victimes à leurs domiciles Roger Iván Bados et José Murillo, dirigeants du Parti de l’Unification Démocratique qui soutient et organise des manifestations dans la ville de San Pedro Sula pour exiger le retour du Président Manuel Zelaya. Le bilan de la répression militaire depuis le coup d'Etat serait de 4 assassinats et plus d'un millier d'arrestations (notamment les militaires ont tiré sur la foule lors de la tentative de retour du président Zelaya à l'aéroport de Tegucigalpa appuyée par les présidents Fernando Lugo, Rafael Correa et Cristina Fernandez-Kirchner, une répression dissimulée par les grands médias occidentaux).

Les syndicats Central General de Trabajadores (CGT), la Confederación de Trabajadores de Honduras (CTH) et Confederación Unitaria de Trabajadores de Honduras (CUTH), les syndicats d'enseignants ont lancé un mot d'ordre de grève générale contre le nouveau pouvoir hondurien dirigé par le chef d'entreprise Roberto Micheletti.

Des actions de solidarité avec le peuple hondurien se poursuivent en Europe et dans le monde. Voir vidéo ci dessous d'un rassemblement le 2 juillet dernier.

FD

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29 juin 2009 1 29 /06 /juin /2009 13:23
Des militaires ont arrêté le dimanche 28 juin à l'aube le président du Honduras, Manuel Zelya, qui était sur le point d'organiser  une consultation populaire pour ouvrir la voie à une révision de la Constitution qui lui permettrait de briguer un deuxième mandat le 29 novembre jugée illégale par la Cour suprême. Au moins huit de ses ministres, dont la ministre des affaires étrangères, ont été arrêtés. La veille, M. Zelaya avait limogé le chef d'état-major général devant le refus des militaires de distribuer le matériel de vote (AFP).

L'Union européenne a condamné dimanche l'arrestation par les forces armées du président du Honduras, Manuel Zelaya, et réclamé sa libération "immédiate", a annoncé la présidence tchèque de l'UE. A Washington, le président Barack Obama s'est déclaré "très préoccupé" et a demandé aux "acteurs politiques et sociaux" de ce pays d'Amérique centrale de respecter la démocratie et l'état de droit.

La modération des termes du président Obama suggère que les Etats-Unis sont directement derrière ce coup d'Etat. Eva Golinger, journaliste basée au Venezuela, note entre autre indices que Martha Diaz, coordinatrice de l'ONG Grupo Paz y Democracia financée par l'agence américaine USAID a qualifié le coup d'Etat de "transition vers la démocratie". Selon le New-York Times les Etats-Unis étaient au courant du projet de coup d'Etat.

Elu président en janvier 2006, M. Zelaya avait opéré un net virage à gauche et s'était rapproché des dirigeants de gauche antilibéraux de la région. Depuis plusieurs décennies le Honduras était un des piliers de la politique réactionnaire en Amérique centrale. Ceux qui s'attendaient à une évolution positive de la diplomatie étatsunienne sous le mandat du président Obama reçoivent là un bien mauvais signal.

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PS 30 juin : Face à la résistance populaire, l'armée a dû faire marche arrière. Dans les jours qui ont suivile putsch seuls se sont encore risquées à le défendre diverses opinions conservatrices comme celle journal des exilés cubains de Miami le Miami Herald, ou du journaliste Gérard Thomas qui, dans le journal Libération en France, estimait mardi que le président hondurien était démis "dimanche par les militaires, sur ordre de la justice" et accusait le président Zelaya (en citant le sociologue Gilles Bataillon, collaborateur des revues réactionnaires françaises Communisme - dirigée par S. Courtois - et Commentaire) d'incarner une «classe politique inepte, uniquement préoccupée d’assurer sa réélection».  Le président américain Obama a fini pour sa part par ademttre que ce putsch était illégal. Pour un beau récit du rôle des ambassadeurs de Cuba, du Vénézuela et du Nicaragua dans la défense du ministre des affaires étrangères honduriens, voir le témoignage de F. Castro en français.

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27 juin 2009 6 27 /06 /juin /2009 11:37
Selon le bureau de coordination de l’ONU (Ocha), 1330 cas de viols ont été enregistrés au Sud-Kivu depuis le début de cette année. Non seulement les violences sexuelles, accompagnées d’atrocités, se multiplient, mais elles visent désormais des enfants (de 35 à 50% des cas) ainsi que des hommes adultes. Les assassinats et vols de civils se poursuivent . Les mêmes crimes sont constatés au Nord-Kivu. De passage à Bruxelles et s’exprimant à la tribune de Justice et Paix le 16 juin, le père Rigoberto Minani, qui dirige le Centre d’études pour l’action sociale et dont Colette Braeckman rapporte les propos sur son blog, a fait état de la situation dramatique au nord-est du Congo où l'armée régulière (FARDC environ 100 000 hommes) qui a intégré les anciens membres de  milice du rebelle tutsi Nkunda (comme Jean-Bosco Ntanganda également appelé « le Terminator », recherché par la Cour Pénale Internationale « coordonnateur adjoint » de l’offensive) inspire autant de crainte à la population que les milices hutus rwandaises FDLR (Forces démocratiques pour la libération du Rwanda, environ 8 000 hommes). Toutes les forces armées seraient devenues peu ou prou des bandes criminelles indisciplinées (par exemple la LRA ougandaise évoluerait au Sud-Kivu sans commandement ni objectif précis, la corruption par le partage des bénéfices miniers aidant encore à développer l'anarchie dans cette région). L'absence de versement des soldes pourrait expliquer en partie les violences (au moins en ce qui concerne les forces congolaises - FARDC). Une Mission de conseil et d’assistance de l’Union européenne en matière de réforme du secteur de la sécurité en RDCongo (EUSEC) a pourtant été mise en place par les ex puissances coloniales, sous commandement d'un général français, pour rationaliser le système de rémunération de cette armée.

La République démocratique du Congo s'enfonce par ailleurs dans la crise économique. Selon le FMI (qui augmente son contrôle sur ce pays - M. Strauss-Kahn était à Kinshasa le 25 mai,  après l'effondement des prix du cuivre, cobalt et diamant, une chute des termes de l’échange de 20% est attendue cette année. Par conséquent, la croissance économique pour 2009 est estimée à 2,7%, bien en dessous des niveaux d’avant-crise. Cette faiblesse de l'Etat central congolais ne peut qu'entretenir le pourrissement actuel de la situation.

Pour beaucoup d'analystes, aucune victoire militaire sur les hutus rwandais (dont seulement une petite partie à pu retourner dans leur pays qu'ils ont quitté en 1994) n'est possible et la solution ne peut être que diplomatique. Alexis Kalinda, leader d'un groupe ethnique Nyanga, affirme que le principal obstacle à la paix dans la partie Est de la RDC est le Président rwandais Paul Kagame (le leader nationaliste tutsi FPR, allié de Clinton et de Bush) qui persiste dans son refus de tout dialogue avec les FDLR. « Le Rwanda doit leur fournir des garanties », explique-t-il, insistant au passage sur le fait que Kigali a besoin d'un compromis convaincant et durable. Paul Kagame est de plus en plus en mauvaie posture à l'égard de ses anciens parrains occidentaux. Ayant soutenu les républicains et Mc Cain aux dernières élection présidentielles étatsuniennes estimant que les "blancs ne voteraient jamais pour un noir", il est en mauvaise posture à l'égard d'Obama (comme l'a révélé l'obligation dans laquelle il s'est trouvée d'abandonner son allié Nkunda). A la différence de Sarkozy qui, à contretemps des Américains, croyait intelligent de proposer un deal avantageux à Kagame au Congo, l'orientation de l'administration américaine serait plutôt hostile à Kagamé. Signe des temps, le 1er juin dernier, 70 universitaires principalement anglo-saxons ont adressé une lettre ouverte au président du tribunal pénal international pour le Rwanda demandant l'inculpation de M. Kagame... un moyen de pression qui pourrait faciliter certaines réconciliations entre nationalistes tutsis et exilés hutus...

FD
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26 juin 2009 5 26 /06 /juin /2009 14:27
Lundi, la directrice du centre culturel français (CCF) de Naplouse (Cisjordanie), a été sortie de son véhicule, jetée à terre et rouée de coups par un policier israélien près de Jérusalem. «Je peux te tuer», a lancé en anglais l’un des soldats. Sa voiture portait pourtant des plaques diplomatiques. Mardi, c’est le directeur du centre culturel de Jérusalem-Ouest, Olivier Debray, qui, à bord d’un véhicule pourvu de plaques consulaires, a été insulté par des policiers. En juin 2008, la consule adjointe à Jérusalem avait été retenue 17 heures sans boire ni manger par les forces israéliennes à un point de passage avec la bande de Gaza. En janvier dernier pendant l'attaque israélienne contre Gaza, les soldats israéliens ont complètement ravagé le logement - pourtant signalé à l’armée israélienne de l’agent consulaire français, Majdi Chakkoura. En son absence,  -, volé une grosse somme d’argent, les bijoux de son épouse, son ordinateur et détruit la thèse sur laquelle il travaillait. Et ils ont "souillé d’excréments" (selon l'expression journalistique consacrée) le drapeau français .

Cet "amour" violent et touchant des soldats israéliens pour la France, dont les médias Français (AFP, Libération) ne peuvent plus éviter de parler, a suscité une réaction diplomatique du Consul général de France à Jérusalem qui a adressé une lettre de protestation au ministère israélien des Affaires étrangères concernant les sévices infligés à la directrice du CCF, accompagnée d'un rapport médical détaillé, exigeant une enquête afin d’établir les faits avec exactitude.

Le consulat général de France à Jérusalem déploie une activité culturelle très dynamique en Palestine occupée, principalement en Cisjordanie.

A Gaza, il n'est même plus possible de songer à une action culturelle tant la situation y reste castrophique. Aucun des milliers de bâtiments bombardés par Tsahal n'a été reconstruit malgré l'aide internationale car le siège que subit ce territoire interdit l’entrée de tout ce qui n’est pas ravitaillement ou médicaments de toute première nécessité. 40 000 personnes restent sans logement. Les tirs d'obus, et d'armes automatiques de la part des Israéliens et le survol par les drones se poursuivent. il n'y a pas d'électricité à l’Hôpital de Al-Shifa. Laura Dukay en livre un compte rendu émouvant sur le site de Socialist Worker.

Pour Israel, à l'égard des diplomates européens comme à l'égard des civils palestiniens, l'impunité prévaut.

Au début de cette année l'Espagne a tenté d'ouvrir une brèche dans cette impunité. Le 29 janvier, le juge Fernando Andreu d'instruction de la 4e chambre de l'Audience nationale ouvrait une enquête pour "crime contre l'humanité" visant sept personnalités israéliennes suite à une plainte du Centre palestinien pour les droits de l'homme sur le bombardement, le 22 juillet 2002 à Gaza, qui tua Salah Chehadeh, dirigeant du Hamas que le magistrat qualifie "d'organisation terroriste", et 14 civils palestiniens, "en majorité des enfants et des bébés". Le ministre israélien de la Défense Ehud Barak a immédiatement réagi en affirmant qu'il "ferait tout" pour obtenir l'annulation de cette enquête "délirante"."Celui qui qualifie de crime contre l'humanité la liquidation d'un terroriste vit dans un monde à l'envers" déclara le ministre. Le 3 février comme le ministre Moratinos avait annoncé qu'il envisageait de faire voter une loi anti-compétence universelle pour faire obstacle à l'enquête d'Andreu, un collectif d'intellectuels progressistes juifs venait défendre cette enquête.

Le 2 avril, le parquet espagnol a demandé le classement de l'enquête au motif que les faits visés faisaient, selon lui, déjà l’objet d’enquêtes en Israël. Le juge Fernando Andreu a courageusement décidé le 7 mai de ne pas suivre ces réquisitions, estimant au contraire que la justice israélienne n’enquêtait pas sur ces faits et que, quand bien même ce serait le cas, la justice espagnole resterait compétente, mais fin mai il se confirmait que les 2 principaux partis de droite et de centre-gauche espagnols voteraient au Congrès une réforme de la loi de compétence universelle sous la pression israélienne, comme la Belgique avait dû le faire en 2003 sous la pression de l'administration Bush et d'Israël quand des plaintes avaient été introduites contre des responsables américains de la guerre en Irak et contre Ariel Sharon, de sorte que dorénavant seule la Cour pénale internationale garderait une compétence universelle (ce dont Israël se moque puisque, comme les Etats-Unis, il n'en a pas ratifié les protocoles et échappe donc à sa juridiction).

FD
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24 juin 2009 3 24 /06 /juin /2009 11:22


Aujourd'hui on apprend l'arrestation  de l'ancien premier ministre albanokosovar Agim Ceku (2 ème à droite sur la photo serrant la main à M. Kouchner et à M. Clark), accusé sur la base d'un mandat d'Interpol de crimes de guerre commis lorsqu’il était colonel des forces croates en 1993, puis lorsqu’il était chef d’état-major des forces kosovares (UÇK) en 1998-99, et encore à nouveau lors des pogroms anti-Serbes au Kosovo en 2004. Il a été placé en garde à vue au point de passage frontalier de Giuechevo alors qu'il pénétrait en Bulgarie depuis la Macédoine voisine dans la nuit de mardi à mercredi.


Selon des sources diplomatiques, les autorités de Belgrade avaient demandé en vain début mai à leurs homologues colombiens de procéder à son extradition de la Colombie où il s'était réfugié vers Belgrade. L’échec aurait été dû à l’intervention directe de Bernard Kouchner.

Il  a deux jours, Human Rights Watch à Londre publiait un rapport sur le sort des Roms du Kosovo : 200 000 personnes en 1999, et dont il ne reste que 20 000 ressortissants aujourd'hui après l'impitoable nettoyage ethnique que leur ont infligé les nationalistes albanais de l'UCK. Le rapport cite notamment la mise à feu et à sang de Roma Mahalla à Kosovska Mitrovica où vivaient 8 000 Roms pour la plupart musulmans, chassés par les extrémistes albanokosovars. Le rapport accuse aussi l'ONU d'avoir construit pour les rescapés des camps à proximité de dépôt de déchets toxiques.

Après l'affaire des trafics d'organes de prisonniers de l'UCK, ces dernières nouvelles ne sont pas bonnes pour l'image des autorités de Pristina qui peinent à obtenir une reconnaissance internationale. Même au dernier sommet de l'Organisation de la conférence islamique de Damas, et malgré les instructions données par le ministre des affaires étrangères britannique David Miliband à l'ensemble des membres de reconnaître l'indépendance du Kosovo, la plupart des pays musulmans s'y sont refusés. Aujourd'hui parmi les 60 pays qui ont reconnu ce pays (moins d'un tiers des membres des Nations unies), à part les pays d'Europe occidentale (sauf l'Espagne) on ne trouve que des nations inféodées aux USA ou à l'Union européenne comme l'Afghanistan, l'Albanie, l'Arabie saoudite, le Costa Rica, le Sénégal (ou pour des raisons historiques la Turquie). La Russie, la Chine, l'Inde, le Brésil, l'Indonésie, l'Afrique du Sud, le Venezuela, l'Argentine, l'Egypte, Cuba, la Syrie, la Libye, l'Azerbaijan, la Corée du Nord, l'Iran et la Bolivie maintiennent leur opposition à toute reconnaissance. 

Il n'est pas sûr que les félicitations adressées par M. Sarkozy à l'entité autoproclamée, dans une lettre ouverte à notre ambassadrice à Pristina  changent grand chose. D'autant qu'il se dit même à Paris que M. Sarkozy, qui accueillait récemment le président serbe Boris Tadic, conscient du poids géopolitique de la Serbie dans les Balkans, ne serait pas aussi fanatique du nationalisme albanokosovar que son ministre des affaires étrangères.

FD

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NB : ci dessous photo d'une manif de Serbes du Kosovo arborant une affiche pro-Chavez (2008)


Post scriptum au 26 juin 2009La justice bulgare a finalement libéré le criminel de guerre Ceku poursuivi par la Serbie et Interpol. Le ministre serbe des affaires étrangères Vuk Jeremić a dénoncé un coup "dévastateur" porté au droit international (mais l'Occident n'est plus à un près à l'égard de de la Serbie). Jeudi, le parquet bulgare avait relevé "un manque de preuves que M. Ceku ait commis les crimes dont il est accusé" et a estimé que la Serbie n'était pas compétente pour le juger.M. Ceku, qui n'est cependant pas autorisé à quitter la Bulgarie avant le 2 juillet, limite jusqu'à laquelle le Parquet bulgare peut faire appel de la décision (mais vu la position du parquet susmentionnée, il et peu probable qu'un revirement ait lieu).

 

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17 juin 2009 3 17 /06 /juin /2009 17:50


Quelques précisions factuelles pour aider à se faire une opinion au moins sur la sincérité du scrutin qui s'est tenu dimanche dernier en Iran et sur les éventuelles ingérences extérieures.

Sur le plan factuel deux camps s'affrontent, l'un et l'autre en principe fidèles à l'idéologie de la République islamique et l'héritage de l'Ayatollah Khomeiny puisque c'est une condition sine qua non pour pouvoir se présenter à l'élection présidentielle dans ce pays (ce qui a fait dire à Obama que les deux candidats se valaient du point de vue des USA, mais ce peut être là un propos qui cherche à masquer le intérêts réels de Etats-Unis). D'un côté le président sortant Mahmoud Ahmadinajed, parfois qualifié de "populiste", radical dans sa politique à l'égard d'Israël, et qui 'appuie sur le groupe des Gardiens de la révolution (anciens combattants de la guere Iran-Irak comme lui qui contrôlent des secteurs importants de l'économie iranienne). De l'autre Mir Hossein Moussavi, ancien premier ministre de 1981 à 1989, qui, selon l'universitaire Yann Richard aurait réalisé l'union des réformateurs derrière lui quand Ahmadinejad a mis en cause l'ancien président Hachemi Rafsanjani, patron d'une multinationale, soupçonné de corruption (alors que Moussavi dans les années 1980 était uun "radical" hostile à Rafsanjani). Moussavi paraît plus ouvert aux Occidentaux en politique internationale, il a notamment proposé de reprendre les pourparler sur le nucléaire.

La réalité des fraudes prête à débat. Le quotidien français Le Figaro explique, le 16 juin 2009, que selon certaines sources internes, « la commission électorale aurait d'abord prévenu Moussavi de sa victoire, dans la soirée du vote, vendredi, tout en lui demandant d'attendre pour annoncer le résultat Mais, le soir même, les rumeurs circulent selon lesquelles la réélection d'Ahmadinejad fera la une du journal conservateur Keyhan, dès le lendemain.

Ayant, semble-t-il, eu vent de l'affaire, Moussavi convoque alors, juste avant minuit, une conférence de presse, en dévoilant toute une liste de fraudes : le manque de bulletins de vote dans certaines grandes villes comme Chiraz, Ispahan et Téhéran, la fermeture anticipée de certaines urnes, malgré la prolongation annoncée des horaires de vote. Il évoque aussi l'impossibilité, pour ses représentants, d'assister au dépouillement, comme prévu par les autorités. Mais ses appels restent sans réponse./Pire. Le lendemain, un cordon de voitures de police empêche les journalistes d'accéder à un nouveau point presse, organisé par Moussavi dans les locaux du journal Etelaat. Furieux, ses partisans commencent alors à organiser des manifestations spontanées à travers la capitale, qui ont dégénéré en minicombats de rue face aux miliciens islamiques pendant le week-end». Selon Libération en date du même jour, selon des fuites obtenues auprès d'experts du ministère de l'Intérieur, « les vrais scores des candidats sont radicalement différents de ceux annoncés officiellement : le réformateur Mir Hussein Moussavi serait ainsi arrivé en tête avec 19 millions de voix (sur 42 millions de votants), devant le second candidat réformateur, Mehdi Karoubi, qui a recueilli 13 millions de suffrages, Ahmadinejad n'arrivant qu'en troisième position avec 5,7 millions.

Ces chiffres rappellent les résultats contradictoires qui furent avancés lors de l'élection présidentielle yougoslave de septembre 2000 à l'issue de laquelle les résultats finaux n'ont finalement jamais été connus, le président sortant ayant capitulé devant le pouvoir de la rue.

 

Ici, la thèse de la fraude se fonde sur des arguments qui tous pour le moment peuvent paraître contestables.


1) Des sondages ont donné M. Moussavi gagnant.

Diver sondages de la BBC ont donné Mir-Hossein Moussavi gagnant.

Toutefois déjà le 12 mai un sondage d'opinion mené à Téhéran ainsi que dans 29 autres capitales provinciales et dans 32 villes importantes du 3 au 4 mai, indiquait que 58,6% personnes interrogées voteraient en faveur d'Ahmadinejad, alors que 21,9% choisiraient Moussavi. On peut se reporter à l'intéressant tableau sur les sondages préélectoraux iraniens contradictoires que fournit Wikipedia.

2) Les résultats ont été proclamés très vite, ce à quoi les partisans d'Ahmadinejad répondent que les partisans de Moussavi eux aussi s'étaient proclamés vainqueurs avant même la cloture du scrutin.

3) M. Moussavi qui est un azéri est donné perdant en Azerbaïdjan iranien. Toutefois Ken Ballen and Patrick Doherty dans un article du Washington Post ont révélé récemment que leur propre sondage avait donné Ahmadinejad vainqueur das les circonscriptions azéries (selon leur sondage du reste Moussavi ne l'emportait que dans la bourgeoisie urbaine diplômée). L'idée selon laquelle les Azéris ne votent que pour un azéri apparaît à beaucoup trop "communautariste" pour être appropriée à a situation de l'Iran.

4)  Des irrégularités mineures ont été relevées

Des absences de bulletins ont été constatées. On reproche aussi au système de ne pas favoriser le secret du vote car les illettrés ont besoin de l'aide de tiers pour écrire le nom de leurs candidats sur les bulletins. Mais ce genre de carence qui se constate aussi dans d'autres pays n'a pu, de l'avis de nombreux observateurs, ne peut jouer qu'à la marge. Selon Al Manar-TV (la chaîne du Hezbollah, mais c'est une source qui peut prêter à caution) le chef du service de renseignements israélien Meïr Dagan, a lui-même aurait déclaré mardi à la Knesset que "la fraude électorale en Iran n'est pas différente de ce qui se passe dans les États libéraux lors des élections". Un observateur russe Pavel Zarifoulline, rédacteur en chef du portail analytique Geopolitika a déclaré " A titre d'observateur, j'ai participé à bien des élections, notamment en Biélorussie et en Moldavie, mais je n'ai vu nulle part d'élections aussi démocratiques qu'en Iran". Selon lui seule la capitale Téhéran soutenait Moussavi.

La réalité des ingérences étrangères aussi prête à débat. Si la "révolution verte" peut être comparée aux révolutions colorées de Serbie, d'Ukraine et de Géorgie par les thèmes qu'elle invoque (l'attrait du mode de vie occidental, la mise en valeur des jeunes) et par les brouillages idéologiques auxquels elle se livre (Moussavi se veut par moment plus fidèle à l'esprit du Khomeinysme qu'Ahmadinejad... tout en prônant une intifida électronique en Palestine plutôt qu'une intifida réelle), le preuves sont pour le moment rares.

Ce que l'on sait avec certitude c'est que les actions de la CIA en Iran sont effectives depuis mai 2007, mais on ignore si elles ont pris une ampleur particulière à  l'occasion de ce scrutin.

Depuis quelques jours, les Etats-Unis donnent des petits signes discrets de soutien à Moussavi. Selon Associated press par exemple Washington a demandé à Twitter (un outil de réseau social et de microblogage par messagerie et SMS) de reporter une opération de maintenance prévue pour lundi, qui aurait privé les jeunes Iraniens de l'un de leurs moyens de communication privilégiés en pleine contestation de l'élection présidentielle, selon trois responsables américains ayant requis l'anonymat.

Le département d'Etat américain (Affaires étrangères) est intervenu auprès de la direction de Twitter afin d'éviter l'interruption d'une heure et demie initialement prévue sur le réseau, qui permet de publier des messages au format SMS (140 signes) sur un forum en ligne, par ordinateur ou par téléphone portable (AFP).

La demande de l'administration a apparemment été satisfaite, et les Iraniens privés d'accès Internet qui pouvaient encore se connecter au réseau téléphonique ont ainsi continué d'envoyer des SMS sur la situation sur place.

Est-ce à dire que les partisan de Moussavi sont "téléguidés" par des lobbies occidentaux, ou du moins fortement appuyés par eux à l'intérieur même des frontières iraniennes ?

Les dirigeants occidentaux connus pour être les plus favorables aux intérêts d'Israël, sont parmi les plus ardents à dénoncer les soi-disant fraudes électorales : tel est le cas en France de M. Kouchner qui peu de temps avant que l'armée américaine ne force G. W. Bush à modérer ses positions avait suggéré que l'Iran devait se préparer à la guerre, et de M. Sarkozy (lequel semble songer à placer Abu Dhabi sous le parapluie nucléaire français face à l'Iran), qui trouve "intéressant" le réveil de l'opposition à Ahmadinejad. L'Union européenne a demandé lundi 15 juin à l'Iran qu'une enquête soit réalisée sur les accusations de fraude électorale. Les principaux leaders ont condamné la répression qui s'abattait sur les partisans de Moussavi. Selon le diplomate indien M K Bhadrakumar, seuls les Européens peuvent être en première ligne sur le dossier iranien, vu l'impopularité des ingérences américaines en Iran depuis 1953, mais les Européens ne sont pas aussi habiles que les néo-conservateurs étatsuniens pour organiser des "révolutions de couleur"...

Dès le 10 juin le responsable des gardiens de la Révolution Yadollah Abbasi avait parlé d'un risque de "révolution de velours" ou de "révolution orange" à Téhéran du fait que Moussavi voulait accaparer le "vert" (couleur de l'Islam) pour mener à bien son projet de renverser Ahmadinejad.

Est-ce à dire que les organismes autrefois accusés d'avoir organisé des révolutions de couleur  (la Fondation Soros, USAID, le National Endowment for Democracy, la Albert Einstein Institution, voire la CIA) sont impliqués de façon directe dans les événements des derniers jours ? Comme c'est souvent le cas, Thierry Meyssan depuis son exil proche-oriental fait partie de ceux qui mettent en cause plus précisément la CIA : en reprenant la nouvelle ci-dessus concernant l'intervention des Etats-Unis auprès de Twitter, Meyssan accuse la CIA de semer systématiquement la confusion dans l'opinion publique iranienne "en inondant les Iraniens de messages SMS contradictoires". Twitter aurait déjà été utilisé dans l'insurrection moldave d'avril dernier. Mais la thèse de Meyssan pourrait n'être qu'une extrapolation.

Pour l'heure le soupçon d'une "révolution orange" comparable à celles d'Europe de l'Est demeure hypothétique.

F. Delorca

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12 juin 2009 5 12 /06 /juin /2009 11:16
Depuis deux mois, l'Association interethnique de la Jungle péruvienne (AIDESEP) organise des protestations et blocus ponctuels de routes, oléoducs ou fleuves dans le nord-est amazonien du pays. Elle rejette des décrets-lois de 2007-08 du gouvernement qui permettent l'exploitation sauvage des ressources hydriques, forestières et minières.

Cette association dit représenter 65 groupes ethniques, réparties en 1300 communautés, soit 600 000 personnes.

Le 6 juin, le président social-démocrate défenseur du néo-libéralisme Alan Garcia a mené une sanglante répression au point de blocage de La Bragua.  Le ministre de la Défense Antero Flores Araoz avait 7 juin confirmé à l'AFP un bilan de 23 policiers et 11 indigènes tués, alourdi depuis d'un décès policier. Des sources indigènes ont fait état avec insistance depuis samedi d'un bilan bien plus lourd, notamment de victimes indiennes allant d'une douzaine à près de 30, mais de corps escamotés.

La veille les Indiens révoltés qui craignent d'être dépossédés de leurs terres avaient pris trente-huit policiers en otage.

Le Premier ministre péruvien Alan Yehude Simon devant une commission parlementaire s'en est pris lundi aux médias étrangers, accusés d'avoir déformé les faits, les chiffres, et indûment blâmé le gouvernement.  Le gouvernemnt péruvien, de plus en plus cripé, a aussi mis en cause le Venezuela et la Bolivie. Le chef de l'AIDESEP Alberto Pizango a demandé et obtenu l'asile politique à l'ambassade du Nicaragua. Mais ses suppléants Walter Kateguiri et Daisy Zapata ont annoncé une poursuite de la lutte.

La Coordinadora Andina de las Organizaciones Indígenas (CAOI) qui représente les Amérindiens des pays andins a annoncé sin intentition de traduire Alan Garcia devant la justice internationale.  Position soutenue en Espagne par Izquieda unida.

Première victoire pour l'AIDESEP, le Parlement du Pérou a suspendu mercredi le Décret 1090 dit "Loi forestière et de faune sylvestre", et un autre décret lié pour favoriser la reprise du dialogue.
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18 mai 2009 1 18 /05 /mai /2009 13:23
Le Parti du Congrès (centre gauche) a remporté les élections législatives en Inde a-t-on appris dimanche, remportant 205 sièges à lui seul sur 543. tandis que la coalition de droite en recueille 159 et celle dirigée par le parti communiste moins de 80 (sur les raison de cet échec voir l'article du contributeur de l'Atlas alternatif Vijay Prashad sur Counterunch).

Reuters commentait ainsi hier cette victoire : "La coalition sortante, qui n'aura plus à dépendre du soutien des communistes, pourrait poursuivre son programme de libéralisation des assurances, des retraites et des banques. Elle pourrait aussi vendre des participations de l'Etat dans des entreprises pour financer de nouveaux programmes de développement. "C'est le scénario rêvé pour les marchés financiers. Il était impossible d'imaginer meilleur scénario. La Bourse devrait bondir de 7 ou 8% lundi", affirme Samir Arora, gestionnaire de fonds chez Helios Capital Management à Singapour."

Cette coalition pourra aussi poursuivre librement la collaboration nucléaire avec les Etats-Unis, et militaire avec Israël qui reste le deuxième fournisseur d'armes de l'Inde derrière la Russie.
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15 mai 2009 5 15 /05 /mai /2009 17:12

A l'approche des élections européennes il peut être utile de faire un premier bilan des votes des eurodéputés sortants sur de grandes questions concernant directement l'ingérence occidentale et la liberté des peuples.

Voici donc quelques résultats de votes sur quelques résolutions emblématiques du Parlement européen.

Rappel : La France compte 90 députés sortants. On indique entre parenthèses le groupe correspondant au Parlement européen

- Communistes (GUE-NGL) : Hénin, Vergès, Wurtz
- Rassemblement démocratique martiniquais (GUE-NGL) : Degrandmaison
- Socialistes (PSE) : Arif,Béres,Bono, Boursier, Bouzai, Carlotti, Castex, Cottigny, Denanot, Désir, Douay,Férreira,Fruteau, Guy-Quint, Hamon, Hazan, Laignel, Lefrançois, Lienemann, Moscovici, Navarro, Néris, Patrie, Peillon, Poignant, Pribetich, Reynaud, Rocard, Roure, Savary, Schapira,Soulage, Teychenné, Trautmann, Vaugrenard,Vergnaud, Weber
- Verts (Verts EFA) : Aubert, Benneahmias, Flautre, Isler-Béguin, Lipietz, Onesta

- Modem (ADLE) : Beaupuy, Cornillet, De Sarnez, Griesbeck, Hortefeux, Lamassoure, Laperrouze, Le Foll, Le - Hideux, Morillon
- UDF (ADLE) : Bourlanges
- Avenir Démocrate (ADLE) : Cavada, Fourtou, Gibault
- Nouveau Centre (ALDE) : Fouré

- UMP (PPE) : Audi, Bachelot, Daul, De Veyrac, Deschamp, Fontaine, Gaubert, Gauzès Grossetête, Guellec, Mathieu, Morin, Saifi,Sudre, Toubon, Vatanen, Vlasto
- MPF (IND) : Coûteaux, De Villers, Louis
- Front national (NI)  : Gollnisch, JM Le Pen, M Le Pen, Schénardi, Simonot
- Parti de la France ex-FN (NI) : Lang, Le Rachinel
- La Maison de la Vie ex FN (NI) : Martinez

1) Ingérences en Amérique latine

- Résolution 7 mai 2009 : Résolution demandant un meilleur respect des droits de l'homme au Vénézuela (à propos de l'affaire Manuel Rosales).

1 vote contre : Pour le groupe GUE-NGL un communiste portugais (alors que M. Meijer, membre du Part socialiste hollandais, du même groupe a voté pour).  Aucun député français n'était présent
Aucun socialiste ni aucun vert ni aucun indépendant d'aucun pays n'a voté. Un député du groupe Alliance des démocrates et libéraux dont font partie tous les députés centristes français (Modem, NC, UDF, AD) a voté pour cette motion d'ingérence. Tous les membres présents de NI, PPE, UEN ont voté pour cette motion.

- Condamnation de la situation des droits de l'homme à Cuba et demande d'inspection - 2 février 2006 560 pour 32 contre 20 abstentions

64 députés français votent pour, du Parti socialiste au FN
 
1 Catherine GUY-QUINT  PSE 
2 Bernadette VERGNAUD  PSE  
3 Marine LE PEN  NI  
4 Jean Marie BEAUPUY  ALDE/ADLE 
5 Anne FERREIRA  PSE
6 Françoise CASTEX  PSE 
7 Hélène FLAUTRE  Greens/EFA  
8 Benoît HAMON  PSE
9 André LAIGNEL  PSE 
10 Janelly FOURTOU  ALDE/ADLE 
11 Gérard ONESTA  Greens/EFA 
12 Nathalie GRIESBECK  ALDE/ADLE 
13 Jean-Paul GAUZÈS  PPE-DE  
14 Stéphane LE FOLL  PSE 
15 Véronique MATHIEU  PPE-DE 
16 Margie SUDRE  PPE-DE 
17 Bernadette BOURZAI  PSE 
18 Tokia SAÏFI  PPE-DE  
19 Marie-Noëlle LIENEMANN  PSE 
20 Jean-Luc BENNAHMIAS  Greens/EFA 
21 Nicole FONTAINE  PPE-DE 
22 Jacques TOUBON  PPE-DE  
23 Jean-Pierre AUDY  PPE-DE 
24 Henri WEBER  PSE  
25 Harlem DÉSIR  PSE  
26 Michel ROCARD  PSE  
27 Marie-Hélène AUBERT  Greens/EFA 
28 Roselyne BACHELOT-NARQUIN  PPE-DE 
29 Bernard POIGNANT  PSE  
30 Martine ROURE  PSE  
31 Ari VATANEN  PPE-DE  
32 Guy BONO  PSE  
33 Fernand LE RACHINEL  NI  
34 Joseph DAUL  PPE-DE  
35 Catherine TRAUTMANN  PSE
36 Alain LAMASSOURE  PPE-DE
37 Kader ARIF  PSE 
38 Marie Anne ISLER BÉGUIN  Greens/EFA 
39 Pervenche BERÈS  PSE 
40 Marie-Line REYNAUD  PSE 
41 Adeline HAZAN  PSE  
42 Marielle DE SARNEZ  ALDE/ADLE   
43 Carl LANG  NI  
44 Christine DE VEYRAC  PPE-DE 
45 Bernard LEHIDEUX  ALDE/ADLE 
46 Claire GIBAULT  ALDE/ADLE  
47 Jean-Marie LE PEN  NI  
48 Vincent PEILLON  PSE
49 Jean-Marie CAVADA  ALDE/ADLE  
50 Gilles SAVARY  PSE
51 Lydia SCHENARDI  NI
52 Philippe MORILLON  ALDE/ADLE 
53 Anne LAPERROUZE  ALDE/ADLE 
54 Jean-Claude MARTINEZ  NI  
55 Patrick GAUBERT  PPE-DE  
56 Françoise GROSSETÊTE  PPE-DE 
57 Yannick VAUGRENARD  PSE 
58 Jean-Louis BOURLANGES  ALDE/ADLE 
59 Brigitte DOUAY  PSE 
60 Dominique VLASTO  PPE-DE  
61 Marie-Hélène DESCAMPS  PPE-DE 
62 Pierre SCHAPIRA  PSE 
63 Ambroise GUELLEC  PPE-DE
64 Thierry CORNILLET  ALDE/ADLE

Un socialiste et un communiste votent contre
65 Jean Louis COTTIGNY  PSE  
66 Jacky HÉNIN  GUE-NGL  

Deux communistes et un vert s'abstiennent
67 Alain LIPIETZ  Greens/EFA  
68 Paul VERGÈS  GUE-NGL  
69 Francis WURTZ  GUE-NGL 

- Condamnation de la fermeture de Radio Caracas au Vénézuela (24 mai 2007) - 40 pour 21 contre

3 UMP (Daul, Sudre et Gauzès) ont voté pour. 3 socialistes (Berès, Bourzai et Quy-Quint) votent contre ainsi que Wurtz (PCF) et Onesta (Verts)


2) Ingérences au Proche-Orient

- Motion qui réaffirme le soutien financier de l'UE aux Palestiniens après les élections et regrette que le gouvernement israélien n'ait pas communiqué au parlement palestinien un rapport sur la situation à Jérusalem Est (2 février 2006)

Motion rejetée par 323 contre 140 pour et 154 abstentions. La motion avait la majorité dans les partis de gauche (PSE 34/12, Verts 38/1, Gauche 3/0)

Parmi les Français 30 ont voté pour : des socialistes, des verts, les communistes, et une UMP

1Bernadette VERGNAUD  PSE
2 Anne FERREIRA  PSE 
3 Françoise CASTEX  PSE 
4 Hélène FLAUTRE  Greens/EFA 
5 André LAIGNEL  PSE  
6 Gérard ONESTA  Greens/EFA 
7 Jean Louis COTTIGNY  PSE  
8 Bernadette BOURZAI  PSE 
9 Marie-Noëlle LIENEMANN  PSE 
10 Henri WEBER  PSE 
11 Harlem DÉSIR  PSE 
12 Michel ROCARD  PSE 
17 Guy BONO  PSE  France
18 Catherine TRAUTMANN  PSE 
19 Kader ARIF  PSE 
20 Marie Anne ISLER BÉGUIN  Greens/EFA  
21 Alain LIPIETZ  Greens/EFA
22 Pervenche BERÈS  PSE  
23 Marie-Line REYNAUD  PSE
24 Christine DE VEYRAC  PPE-DE 
25 Paul VERGÈS  GUE-NGL 
26 Vincent PEILLON  PSE  
27 Yannick VAUGRENARD  PSE
28 Brigitte DOUAY  PSE  
29 Jacky HÉNIN  GUE-NGL  
30 Francis WURTZ GUE-NGL

28 ont voté contre

 31 Marine LE PEN  NI  
32 Jean Marie BEAUPUY  ALDE/ADLE
33 Janelly FOURTOU  ALDE/ADLE 
34 Nathalie GRIESBECK  ALDE/ADLE 
35 Jean-Paul GAUZÈS  PPE-DE  
36 Véronique MATHIEU  PPE-DE 
37 Margie SUDRE  PPE-DE
38 Nicole FONTAINE  PPE-DE 
39 Jacques TOUBON  PPE-DE 
40 Jean-Pierre AUDY  PPE-DE 
41 Ari VATANEN  PPE-DE 
42 Fernand LE RACHINEL  NI 
43 Joseph DAUL  PPE-DE  
44 Alain LAMASSOURE  PPE-DE 
45 Marielle DE SARNEZ  ALDE/ADLE 
46 Carl LANG  NI 
47 Bernard LEHIDEUX  ALDE/ADLE 
48 Claire GIBAULT  ALDE/ADLE 
49 Jean-Marie LE PEN  NI 
50 Jean-Marie CAVADA  ALDE/ADLE 
51 Philippe MORILLON  ALDE/ADLE 
52 Anne LAPERROUZE  ALDE/ADLE 
53 Jean-Claude MARTINEZ  NI 
54 Patrick GAUBERT  PPE-DE 
55 Françoise GROSSETÊTE  PPE-DE 
56 Dominique VLASTO  PPE-DE 
57 Marie-Hélène DESCAMPS  PPE-DE 
58 Ambroise GUELLEC  PPE-DE 
59 Thierry CORNILLET  ALDE/ADLE 


Se sont abstenus

60 Stéphane LE FOLL  PSE 
61 Jean-Luc BENNAHMIAS  Greens/EFA 
62 Adeline HAZAN PSE
63 Gilles SAVARY  PSE
64 Lydia SCHENARDI  NI 
65 Pierre SCHAPIRA  PSE

- 6 avril 2006 : condamnation des violences faites aux assyro-chaldéens en Irak

86 voix pour 1 contre, 1 abstention : 6 députés UMP (Sudre, Grossetete,Gauzès, Vatanen, Daul, Audy) et 2 verts (Isler-béguin et Onesta) votent pour. Aucun autre député français n'est présent.

- 6 avril 2006 Pour la libération du Dr Nour et la démocratisation de l'Egypte

Vote unanime des 87 présents ; 6 députés UMP (Sudre, Grossetete,Gauzès, Vatanen, Daul, Audy) et 2 verts (Isler-Béguin et Onesta) votent pour. Aucun autre député français n'est présent.


- 7 mai 2009 : Soutien à la journaliste iranienne Rixana Saberi

Vote unanime des présents sauf l'abstention de Mme Romagnoli membre du mouvement social flamme tricolore italien (extrême droite). Tous les membres des groupes présents ont voté pour sauf les NI. Parmi les députés français ont voté pour M. Cornillet, M Beaupuy (modem), Mme Isler Beguin  et M. Onesta (verts), MMme Fontaine, Sudre, Fouré, et M. Grossetete (PPE). Il n'y avait pas de député PS, PC, MPF ou FN présents

3) Ingérences en Asie

-  Condamnation de la répression chinoise au Tibet et invitation du Dalaï Lama à la prochaine session (27contre, 44 abstentions, 578 pour) 10 avril 2008

Le groupe le plus divisé sur la question : la gauche européenne
Les 67 députés français présents du PC au FN ont voté pour

1 Jean-Marie CAVADA  ALDE/ADLE
2 Françoise GROSSETÊTE  PPE-DE 
3 Patrick GAUBERT  PPE-DE 
4 Jacques TOUBON  PPE-DE 
5 Marie-Noëlle LIENEMANN  PSE 
6 Madeleine JOUYE DE GRANDMAISON  GUE-NGL
7 Véronique MATHIEU  PPE-DE 
8 Dominique VLASTO  PPE-DE
9 Catherine NERIS  PSE 
10 Marie-Hélène DESCAMPS  PPE-DE
11 Ambroise GUELLEC  PPE-DE 
12 Catherine TRAUTMANN  PSE 
13 Francis WURTZ  GUE-NGL 
14 Alain LIPIETZ  Greens/EFA
15 Catherine GUY-QUINT  PSE
16 André LAIGNEL  PSE
17 Benoît HAMON  PSE 
18 Jean Louis COTTIGNY  PSE
19 Bernard POIGNANT  PSE
20 Marie-Hélène AUBERT  Greens/EFA
21 Ari VATANEN  PPE-DE
22 Stéphane LE FOLL  PSE
23 Françoise CASTEX  PSE
24 Tokia SAÏFI  PPE-DE 
25 Jacky HÉNIN  GUE-NGL 
26 Roselyne LEFRANÇOIS  PSE
27 Nathalie GRIESBECK  ALDE/ADLE
28 Jean-Luc BENNAHMIAS  Greens/EFA
29 Jean-Paul GAUZÈS  PPE-DE
30 Kader ARIF  PSE  France 
31 Margie SUDRE  PPE-DE
32 Guy BONO  PSE
33 Marie Anne ISLER BÉGUIN  Greens/EFA
34 Marie-Arlette CARLOTTI  PSE
35 Henri WEBER  PSE 
36 Bernadette VERGNAUD  PSE
37 Vincent PEILLON  PSE
38 Jean Marie BEAUPUY  ALDE/ADLE
39 Gilles SAVARY  PSE
40 Elisabeth MORIN  PPE-DE
41 Jean-Claude MARTINEZ  NI
42 Pervenche BERÈS  PSE
43 Lydia SCHENARDI  NI 
44 Anne FERREIRA  PSE
45 Alain LAMASSOURE  PPE-DE 
46 Carl LANG  NI 
47 Brigitte FOURÉ  PPE-DE
48 Hélène FLAUTRE  Greens/EFA
49 Janelly FOURTOU  ALDE/ADLE
50 Joseph DAUL  PPE-DE
51 Yannick VAUGRENARD  PSE 
52 Jean-Pierre AUDY  PPE-DE
53 Bernard LEHIDEUX  ALDE/ADLE 
54 Marielle DE SARNEZ  ALDE/ADLE 
55 Jean-Marie LE PEN  NI 
56 Christine DE VEYRAC  PPE-DE 
57 Pierre SCHAPIRA  PSE 
58 Gérard ONESTA  Greens/EFA 
59 Claire GIBAULT  ALDE/ADLE
60 Brigitte DOUAY  PSE
61 Patrick LOUIS  IND/DEM 
62 Philippe MORILLON  ALDE/ADLE 
63 Nicole FONTAINE  PPE-DE
64 Martine ROURE  PSE
65 Anne LAPERROUZE  ALDE/ADLE
66 Bruno GOLLNISCH  NI 


-  Condamnation de la gestion de l'aide humanitaire par le gouvernement birman 22 mai 2008 (524 pour 3 contre 14 abstentions)

Les 48 députés français présents ont voté pour, tous partis confondus, du PC (alors que 2 communistes portugais se sont abstenus) au FN.


4) Ingérences en Afrique

- 10 juillet 2008 : condamnation de la répression de l'opposition au Zimbabwe (592 pour, 8 contre et 20 abstentions)

Des communistes grecs et tchèques votent contre ainsi que des non inscrits. Pour la France 61 députés votent pour, du PS au FN.

S'abstiennent
Paul Marie COÛTEAUX  IND/DEM 
Francis WURTZ  GUE-NGL  
Jacky HÉNIN  GUE-NGL 
Jean-Claude MARTINEZ  NI  

- 21 février 2008 : Nord-Kivu - appel à la fin des hostilités

vote unanime des 59 présents pur l'arrêt des hostilités (dont les 3 français UMP Grossetete, verts: Onesta et Isler Beguin)


5) Ingérences en Europe

- 12 mars 2009 Soutien au financement du TPI Yougoslavie (509 pour, 24 contre 14 abstention)

Dans le groupe gauche européenne 17 pour et 7 contre, 5 pour et 14 contre chez les NI. En ce qui concerne PPE (sauf 2 abstentions) ALDE PS (à part 2 abstentions) et verts (sauf 1 abstention) soutien unanime.
Parmi les Français MM de Villiers (IND) et Laignel (PS) se sont abstenus. 5 FN présents ont voté contre. Les 55 autres présents ont voté pour y compris M. Wurtz (PCF Gauche européenne)


- 9 octobre 2008 : Situation en Biélorussie après les élections législatives qui prend acte des progrès effectués par ce pays, mais met en doute le caractère démocratique de ses élections (597 pour 31 contre)

Dans le groupe GUE NGL 8 ont voté pour, 13 contre. Tous les Verts, les socialistes, le PPE et l'ADL ont voté pour. Les IND et non inscrits étaient partagés. Parmi les Français ont voté contre les députés FN ou ex FN Marine Le Pen, JM Le Pen, Lang, Gollisch, Schenardi et Martinez. Le député communiste F. Wurtz s'est abstenu. Les députés suivants (PS, verts, Rassemblement martiniquais, UMP, Modem, autres centristes) ont voté pour :

1 Christine DE VEYRAC  PPE-DE 
2 Jean-Pierre AUDY  PPE-DE 
3 Ari VATANEN  PPE-DE 
4 Jean-Luc BENNAHMIAS  Greens/EFA 
5 Kader ARIF  PSE 
6 Brigitte DOUAY  PSE 
7 Henri WEBER  PSE 
8 Marie-Arlette CARLOTTI  PSE 
9 Nicole FONTAINE  PPE-DE
10 Gilles SAVARY  PSE 
11 Jean-Marie CAVADA  ALDE/ADLE 
12 Philippe MORILLON  ALDE/ADLE 
13 Jean Marie BEAUPUY  ALDE/ADLE
14 André LAIGNEL  PSE 
15 Bernadette VERGNAUD  PSE 
16 Brigitte FOURÉ  PPE-DE
17 Alain LIPIETZ  Greens/EFA
18 Pervenche BERÈS  PSE
19 Stéphane LE FOLL  PSE 
20 Roselyne LEFRANÇOIS  PSE
21 Michel ROCARD  PSE 
22 Marie-Hélène DESCAMPS  PPE-DE 
23 Yannick VAUGRENARD  PSE 
24 Martine ROURE  PSE 
25 Michel TEYCHENNÉ  PSE 
26 Jean Louis COTTIGNY  PSE
27 Marie Anne ISLER BÉGUIN  Greens/EFA 
28 Margie SUDRE  PPE-DE
29 Gérard ONESTA  Greens/EFA 
30 Pierre PRIBETICH
31 Ambroise GUELLEC  PPE-DE
32 Catherine NERIS  PS
33 Jean-Paul GAUZÈS  PPE-DE 
34 Alain LAMASSOURE  PPE-DE
35 Claire GIBAULT  ALDE/ADLE
36 Catherine GUY-QUINT  PSE 
37 Benoît HAMON  PSE 
38 Thierry CORNILLET  ALDE/ADLE 
39 Madeleine JOUYE DE GRANDMAISON  GUE-NGL
40 Dominique VLASTO  PPE-DE 
41 Jacques TOUBON  PPE-DE 
42 Guy BONO  PSE
43 Bernard LEHIDEUX  ALDE/ADLE
44 Françoise GROSSETÊTE  PPE-DE 
45 Harlem DÉSIR  PSE 
46 Anne FERREIRA  PSE
47 Tokia SAÏFI  PPE-DE
48 Hélène FLAUTRE  Greens/EFA
49 Anne LAPERROUZE  ALDE/ADLE
50 Pierre SCHAPIRA  PSE
51 Marie-Hélène AUBERT  Greens/EFA
52 Janelly FOURTOU  ALDE/ADLE 
53 Catherine TRAUTMANN  PSE
54 Joseph DAUL  PPE-DE
55 Françoise CASTEX  PSE


- 5 février 2009 : Appel aux pays membres de l'ONU à reconnaître le Kosovo (424 votes pour et 133 contre).

Ont voté pour cette résolution qui viole le droit international
Les députés PS, Verts, Modem, autres centristes, UMP suivants :

 1 Ambroise GUELLEC  PPE-DE 
2 Véronique MATHIEU  PPE-DE 
3 Michel TEYCHENNÉ  PSE 
4 Jean-Paul GAUZÈS  PPE-DE 
5 Catherine GUY-QUINT  PSE 
6 Jean-Luc BENNAHMIAS  Greens/EFA 
7 Claire GIBAULT  ALDE/ADLE 
8 Kader ARIF  PSE 
9 Benoît HAMON  PSE 
10 Henri WEBER  PSE 
11 Roselyne LEFRANÇOIS  PSE 
12 Jean-Paul DENANOT  PSE 
13 Guy BONO  PSE 
14 Pierre PRIBETICH  PSE
15 Gérard ONESTA  Greens/EFA 
16 Françoise GROSSETÊTE  PPE-DE 
17 Jean Marie BEAUPUY  ALDE/ADLE 
18 Bernadette VERGNAUD  PSE 
19 Harlem DÉSIR  PSE 
20 André LAIGNEL  PSE 
21 Tokia SAÏFI  PPE-DE 
22 Anne FERREIRA  PSE 
23 Pervenche BERÈS  PSE
24 Hélène FLAUTRE  Greens/EFA 
25 Joseph DAUL  PPE-DE 
26 Bernard LEHIDEUX  ALDE/ADLE 
27 Janelly FOURTOU  ALDE/ADLE 
28 Françoise CASTEX  PSE 
29 Yannick VAUGRENARD  PSE 
30 Marielle DE SARNEZ  ALDE/ADLE
31 Bernard POIGNANT  PSE 
32 Christine DE VEYRAC  PPE-DE 
33 Catherine BOURSIER  PSE 
34 Vincent PEILLON  PSE 
35 Brigitte DOUAY  PSE
36 Marie-Arlette CARLOTTI  PSE
37 Nicole FONTAINE  PPE-DE 
38 Margie SUDRE  PPE-DE 
39 Nathalie GRIESBECK  ALDE/ADLE 
 40 Jean-Marie CAVADA  ALDE/ADLE 
41 Alain LAMASSOURE  PPE-DE 
42 Dominique VLASTO  PPE-DE 
43 Jacques TOUBON  PPE-DE 
44 Elisabeth MORIN  PPE-DE 
45 Philippe MORILLON  ALDE/ADLE
46 Martine ROURE  PSE 
47 Marie-Hélène DESCAMPS  PPE-DE  
48 Alain LIPIETZ  Greens/EFA 
49 Jean Louis COTTIGNY  PSE  
50 Bernard SOULAGE  PSE
51 Anne LAPERROUZE  ALDE/ADLE  
52 Marie Anne ISLER BÉGUIN Greens/EFA
53 Stéphane LE FOLL  PSE 
54 Marie-Hélène AUBERT  Greens/EFA 
55 Brigitte FOURÉ  PPE-DE 
56 Jean-Pierre AUDY PPE-DE

Se sont opposés :

Le membre du parti communiste M. Hénin, le représentant du Rassemblement démocratique martiniquais, le membre du groupe IND M. Louis, et les membres ou ex membres du Front national M. Le Pen et sa fille, M. Le Rachinel, M. Gollnisch, M. Lang, M. Martinez

S'est abstenue Mme Lienemann (proche de M. Mélenchon)

En résumé pour les grandes tendances : Une certaine solidarité PS-PC-Verts pour ne pas voter contre le Venezuela - solidarité qui disparaît en ce qui concerne Cuba, mais qui se reconstitue en partie (sauf certaines dissidences socialistes) sur Israël (une des rares motions adptées sur e sujet ar le Parlement, et en des terme très diplomatiques), tandis que sur tous ces sujets, centre, droite et FN votent dans le même sens. Une certaine dissidence du FN sur l'Europe de l'Est, et du PC sur le Kosovo, la Biélorussie et le Zimbabwe. Une forte cohésion de tous les partis pour condamner la Chine et la Birmanie. Un très fort absentéisme sur les droits de l'homme au Proche-Orient et en Afrique, en même temps qu'un fort consensus (sauf pour le Zimbabwe). Dans tous les cas, aucun parti n'a une position homogène sur la non-ingérence. Et la majorité des votes restent le plus souvent décalés par rapport aux positions des délégations du Tiers-Monde sur ces questions à l'ONU.

//// Etude réalisée par F. Delorca pour le Blog http://atlasalternatif.over-blog.com/ - source http://www.votewatch.eu/

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