Guerre au Kivu : la balle dans le camp de Kagamé ?

La République démocratique du Congo s'enfonce par ailleurs dans la crise économique. Selon le FMI (qui augmente son contrôle sur ce pays - M. Strauss-Kahn était à Kinshasa le 25 mai, après l'effondement des prix du cuivre, cobalt et diamant, une chute des termes de l’échange de 20% est attendue cette année. Par conséquent, la croissance économique pour 2009 est estimée à 2,7%, bien en dessous des niveaux d’avant-crise. Cette faiblesse de l'Etat central congolais ne peut qu'entretenir le pourrissement actuel de la situation.

FD
Impunité israélienne

Cet "amour" violent et touchant des soldats israéliens pour la France, dont les médias Français (AFP, Libération) ne peuvent plus éviter de parler, a suscité une réaction diplomatique du Consul général de France à Jérusalem qui a adressé une lettre de protestation au ministère israélien des Affaires étrangères concernant les sévices infligés à la directrice du CCF, accompagnée d'un rapport médical détaillé, exigeant une enquête afin d’établir les faits avec exactitude.
Le consulat général de France à Jérusalem déploie une activité culturelle très dynamique en Palestine occupée, principalement en Cisjordanie.
A Gaza, il n'est même plus possible de songer à une action culturelle tant la situation y reste castrophique. Aucun des milliers de bâtiments bombardés par Tsahal n'a été reconstruit malgré l'aide internationale car le siège que subit ce territoire interdit l’entrée de tout ce qui n’est pas ravitaillement ou médicaments de toute première nécessité. 40 000 personnes restent sans logement. Les tirs d'obus, et d'armes automatiques de la part des Israéliens et le survol par les drones se poursuivent. il n'y a pas d'électricité à l’Hôpital de Al-Shifa. Laura Dukay en livre un compte rendu émouvant sur le site de Socialist Worker.
Pour Israel, à l'égard des diplomates européens comme à l'égard des civils palestiniens, l'impunité prévaut.
Au début de cette année l'Espagne a tenté d'ouvrir une brèche dans cette impunité. Le 29 janvier, le juge Fernando Andreu d'instruction de la 4e chambre de l'Audience nationale ouvrait une enquête pour "crime contre l'humanité" visant sept personnalités israéliennes suite à une plainte du Centre palestinien pour les droits de l'homme sur le bombardement, le 22 juillet 2002 à Gaza, qui tua Salah Chehadeh, dirigeant du Hamas que le magistrat qualifie "d'organisation terroriste", et 14 civils palestiniens, "en majorité des enfants et des bébés". Le ministre israélien de la Défense Ehud Barak a immédiatement réagi en affirmant qu'il "ferait tout" pour obtenir l'annulation de cette enquête "délirante"."Celui qui qualifie de crime contre l'humanité la liquidation d'un terroriste vit dans un monde à l'envers" déclara le ministre. Le 3 février comme le ministre Moratinos avait annoncé qu'il envisageait de faire voter une loi anti-compétence universelle pour faire obstacle à l'enquête d'Andreu, un collectif d'intellectuels progressistes juifs venait défendre cette enquête.
Le 2 avril, le parquet espagnol a demandé le classement de l'enquête au motif que les faits visés faisaient, selon lui, déjà l’objet d’enquêtes en Israël. Le juge Fernando Andreu a courageusement décidé le 7 mai de ne pas suivre ces réquisitions, estimant au contraire que la justice israélienne n’enquêtait pas sur ces faits et que, quand bien même ce serait le cas, la justice espagnole resterait compétente, mais fin mai il se confirmait que les 2 principaux partis de droite et de centre-gauche espagnols voteraient au Congrès une réforme de la loi de compétence universelle sous la pression israélienne, comme la Belgique avait dû le faire en 2003 sous la pression de l'administration Bush et d'Israël quand des plaintes avaient été introduites contre des responsables américains de la guerre en Irak et contre Ariel Sharon, de sorte que dorénavant seule la Cour pénale internationale garderait une compétence universelle (ce dont Israël se moque puisque, comme les Etats-Unis, il n'en a pas ratifié les protocoles et échappe donc à sa juridiction).
FD
Mauvaises nouvelles pour Pristina
Aujourd'hui on apprend l'arrestation de l'ancien premier ministre albanokosovar Agim Ceku (2 ème à droite sur la photo serrant la main à M. Kouchner et à M. Clark), accusé sur la base d'un mandat d'Interpol de crimes de guerre commis lorsqu’il était colonel des forces croates en 1993, puis lorsqu’il était chef d’état-major des forces kosovares (UÇK) en 1998-99, et encore à nouveau lors des pogroms anti-Serbes au Kosovo en 2004. Il a été placé en garde à vue au point de passage frontalier de Giuechevo alors qu'il pénétrait en Bulgarie depuis la Macédoine voisine dans la nuit de mardi à mercredi.
Selon des sources diplomatiques, les autorités de Belgrade avaient demandé en vain début mai à leurs homologues colombiens de procéder à son extradition de la Colombie où il s'était réfugié vers Belgrade. L’échec aurait été dû à l’intervention directe de Bernard Kouchner.
Il a deux jours, Human Rights Watch à Londre publiait un rapport sur le sort des Roms du Kosovo : 200 000 personnes en 1999, et dont il ne reste que 20 000 ressortissants aujourd'hui après l'impitoable nettoyage ethnique que leur ont infligé les nationalistes albanais de l'UCK. Le rapport cite notamment la mise à feu et à sang de Roma Mahalla à Kosovska Mitrovica où vivaient 8 000 Roms pour la plupart musulmans, chassés par les extrémistes albanokosovars. Le rapport accuse aussi l'ONU d'avoir construit pour les rescapés des camps à proximité de dépôt de déchets toxiques.
Après l'affaire des trafics d'organes de prisonniers de l'UCK, ces dernières nouvelles ne sont pas bonnes pour l'image des autorités de Pristina qui peinent à obtenir une reconnaissance internationale. Même au dernier sommet de l'Organisation de la conférence islamique de Damas, et malgré les instructions données par le ministre des affaires étrangères britannique David Miliband à l'ensemble des membres de reconnaître l'indépendance du Kosovo, la plupart des pays musulmans s'y sont refusés. Aujourd'hui parmi les 60 pays qui ont reconnu ce pays (moins d'un tiers des membres des Nations unies), à part les pays d'Europe occidentale (sauf l'Espagne) on ne trouve que des nations inféodées aux USA ou à l'Union européenne comme l'Afghanistan, l'Albanie, l'Arabie saoudite, le Costa Rica, le Sénégal (ou pour des raisons historiques la Turquie). La Russie, la Chine, l'Inde, le Brésil, l'Indonésie, l'Afrique du Sud, le Venezuela, l'Argentine, l'Egypte, Cuba, la Syrie, la Libye, l'Azerbaijan, la Corée du Nord, l'Iran et la Bolivie maintiennent leur opposition à toute reconnaissance.
Il n'est pas sûr que les félicitations adressées par M. Sarkozy à l'entité autoproclamée, dans une lettre ouverte à notre ambassadrice à Pristina changent grand chose. D'autant qu'il se dit même à Paris que M. Sarkozy, qui accueillait récemment le président serbe Boris Tadic, conscient du poids géopolitique de la Serbie dans les Balkans, ne serait pas aussi fanatique du nationalisme albanokosovar que son ministre des affaires étrangères.
FD
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NB : ci dessous photo d'une manif de Serbes du Kosovo arborant une affiche pro-Chavez (2008)
Post scriptum au 26 juin 2009 : La justice bulgare a finalement libéré le criminel de guerre Ceku poursuivi par la Serbie et Interpol. Le ministre serbe des affaires étrangères Vuk Jeremić a dénoncé un coup "dévastateur" porté au droit international (mais l'Occident n'est plus à un près à l'égard de de la Serbie). Jeudi, le parquet bulgare avait relevé "un manque de preuves que M. Ceku ait commis les crimes dont il est accusé" et a estimé que la Serbie n'était pas compétente pour le juger.M. Ceku, qui n'est cependant pas autorisé à quitter la Bulgarie avant le 2 juillet, limite jusqu'à laquelle le Parquet bulgare peut faire appel de la décision (mais vu la position du parquet susmentionnée, il et peu probable qu'un revirement ait lieu).
La "révolution verte" iranienne, les "fraudes" et les ingérences étrangères
Quelques précisions factuelles pour aider à se faire une opinion au moins sur la sincérité du scrutin qui s'est tenu dimanche dernier en Iran et sur les éventuelles ingérences extérieures.
Sur le plan factuel deux camps s'affrontent, l'un et l'autre en principe fidèles à l'idéologie de la République islamique et l'héritage de l'Ayatollah Khomeiny puisque c'est une condition sine qua non pour pouvoir se présenter à l'élection présidentielle dans ce pays (ce qui a fait dire à Obama que les deux candidats se valaient du point de vue des USA, mais ce peut être là un propos qui cherche à masquer le intérêts réels de Etats-Unis). D'un côté le président sortant Mahmoud Ahmadinajed, parfois qualifié de "populiste", radical dans sa politique à l'égard d'Israël, et qui 'appuie sur le groupe des Gardiens de la révolution (anciens combattants de la guere Iran-Irak comme lui qui contrôlent des secteurs importants de l'économie iranienne). De l'autre Mir Hossein Moussavi, ancien premier ministre de 1981 à 1989, qui, selon l'universitaire Yann Richard aurait réalisé l'union des réformateurs derrière lui quand Ahmadinejad a mis en cause l'ancien président Hachemi Rafsanjani, patron d'une multinationale, soupçonné de corruption (alors que Moussavi dans les années 1980 était uun "radical" hostile à Rafsanjani). Moussavi paraît plus ouvert aux Occidentaux en politique internationale, il a notamment proposé de reprendre les pourparler sur le nucléaire.
La réalité des fraudes prête à débat. Le quotidien français Le Figaro explique, le 16 juin 2009, que selon certaines sources internes, « la commission électorale aurait d'abord prévenu Moussavi de sa victoire, dans la soirée du vote, vendredi, tout en lui demandant d'attendre pour annoncer le résultat Mais, le soir même, les rumeurs circulent selon lesquelles la réélection d'Ahmadinejad fera la une du journal conservateur Keyhan, dès le lendemain.
Ayant, semble-t-il, eu vent de l'affaire, Moussavi convoque alors, juste avant minuit, une conférence de presse, en dévoilant toute une liste de fraudes : le manque de bulletins de vote dans certaines grandes villes comme Chiraz, Ispahan et Téhéran, la fermeture anticipée de certaines urnes, malgré la prolongation annoncée des horaires de vote. Il évoque aussi l'impossibilité, pour ses représentants, d'assister au dépouillement, comme prévu par les autorités. Mais ses appels restent sans réponse./Pire. Le lendemain, un cordon de voitures de police empêche les journalistes d'accéder à un nouveau point presse, organisé par Moussavi dans les locaux du journal Etelaat. Furieux, ses partisans commencent alors à organiser des manifestations spontanées à travers la capitale, qui ont dégénéré en minicombats de rue face aux miliciens islamiques pendant le week-end». Selon Libération en date du même jour, selon des fuites obtenues auprès d'experts du ministère de l'Intérieur, « les vrais scores des candidats sont radicalement différents de ceux annoncés officiellement : le réformateur Mir Hussein Moussavi serait ainsi arrivé en tête avec 19 millions de voix (sur 42 millions de votants), devant le second candidat réformateur, Mehdi Karoubi, qui a recueilli 13 millions de suffrages, Ahmadinejad n'arrivant qu'en troisième position avec 5,7 millions.
Ces chiffres rappellent les résultats contradictoires qui furent avancés lors de l'élection présidentielle yougoslave de septembre 2000 à l'issue de laquelle les résultats finaux n'ont finalement jamais été connus, le président sortant ayant capitulé devant le pouvoir de la rue.
Ici, la thèse de la fraude se fonde sur des arguments qui tous pour le moment peuvent paraître contestables.
1) Des sondages ont donné M. Moussavi gagnant.
Diver sondages de la BBC ont donné Mir-Hossein Moussavi gagnant.
Toutefois déjà le 12 mai un sondage d'opinion mené à Téhéran ainsi que dans 29 autres capitales provinciales et dans 32 villes importantes du 3 au 4 mai, indiquait que 58,6% personnes interrogées voteraient en faveur d'Ahmadinejad, alors que 21,9% choisiraient Moussavi. On peut se reporter à l'intéressant tableau sur les sondages préélectoraux iraniens contradictoires que fournit Wikipedia.
2) Les résultats ont été proclamés très vite, ce à quoi les partisans d'Ahmadinejad répondent que les partisans de Moussavi eux aussi s'étaient proclamés vainqueurs avant même la cloture du scrutin.
3) M. Moussavi qui est un azéri est donné perdant en Azerbaïdjan iranien. Toutefois Ken Ballen and Patrick Doherty dans un article du Washington Post ont révélé récemment que leur propre sondage avait donné Ahmadinejad vainqueur das les circonscriptions azéries (selon leur sondage du reste Moussavi ne l'emportait que dans la bourgeoisie urbaine diplômée). L'idée selon laquelle les Azéris ne votent que pour un azéri apparaît à beaucoup trop "communautariste" pour être appropriée à a situation de l'Iran.
4) Des irrégularités mineures ont été relevées
Des absences de bulletins ont été constatées. On reproche aussi au système de ne pas favoriser le secret du vote car les illettrés ont besoin de l'aide de tiers pour écrire le nom de leurs candidats sur les bulletins. Mais ce genre de carence qui se constate aussi dans d'autres pays n'a pu, de l'avis de nombreux observateurs, ne peut jouer qu'à la marge. Selon Al Manar-TV (la chaîne du Hezbollah, mais c'est une source qui peut prêter à caution) le chef du service de renseignements israélien Meïr Dagan, a lui-même aurait déclaré mardi à la Knesset que "la fraude électorale en Iran n'est pas différente de ce qui se passe dans les États libéraux lors des élections". Un observateur russe Pavel Zarifoulline, rédacteur en chef du portail analytique Geopolitika a déclaré " A titre d'observateur, j'ai participé à bien des élections, notamment en Biélorussie et en Moldavie, mais je n'ai vu nulle part d'élections aussi démocratiques qu'en Iran". Selon lui seule la capitale Téhéran soutenait Moussavi.
La réalité des ingérences étrangères aussi prête à débat. Si la "révolution verte" peut être comparée aux révolutions colorées de Serbie, d'Ukraine et de Géorgie par les thèmes qu'elle invoque (l'attrait du mode de vie occidental, la mise en valeur des jeunes) et par les brouillages idéologiques auxquels elle se livre (Moussavi se veut par moment plus fidèle à l'esprit du Khomeinysme qu'Ahmadinejad... tout en prônant une intifida électronique en Palestine plutôt qu'une intifida réelle), le preuves sont pour le moment rares.
Ce que l'on sait avec certitude c'est que les actions de la CIA en Iran sont effectives depuis mai 2007, mais on ignore si elles ont pris une ampleur particulière à l'occasion de ce scrutin.
Depuis quelques jours, les Etats-Unis donnent des petits signes discrets de soutien à Moussavi. Selon Associated press par exemple Washington a demandé à Twitter (un outil de réseau social et de microblogage par messagerie et SMS) de reporter une opération de maintenance prévue pour lundi, qui aurait privé les jeunes Iraniens de l'un de leurs moyens de communication privilégiés en pleine contestation de l'élection présidentielle, selon trois responsables américains ayant requis l'anonymat.
Le département d'Etat américain (Affaires étrangères) est intervenu auprès de la direction de Twitter afin d'éviter l'interruption d'une heure et demie initialement prévue sur le réseau, qui permet de publier des messages au format SMS (140 signes) sur un forum en ligne, par ordinateur ou par téléphone portable (AFP).
La demande de l'administration a apparemment été satisfaite, et les Iraniens privés d'accès Internet qui pouvaient encore se connecter au réseau téléphonique ont ainsi continué d'envoyer des SMS sur la situation sur place.
Est-ce à dire que les partisan de Moussavi sont "téléguidés" par des lobbies occidentaux, ou du moins fortement appuyés par eux à l'intérieur même des frontières iraniennes ?
Les dirigeants occidentaux connus pour être les plus favorables aux intérêts d'Israël, sont parmi les plus ardents à dénoncer les soi-disant fraudes électorales : tel est le cas en France de M. Kouchner qui peu de temps avant que l'armée américaine ne force G. W. Bush à modérer ses positions avait suggéré que l'Iran devait se préparer à la guerre, et de M. Sarkozy (lequel semble songer à placer Abu Dhabi sous le parapluie nucléaire français face à l'Iran), qui trouve "intéressant" le réveil de l'opposition à Ahmadinejad. L'Union européenne a demandé lundi 15 juin à l'Iran qu'une enquête soit réalisée sur les accusations de fraude électorale. Les principaux leaders ont condamné la répression qui s'abattait sur les partisans de Moussavi. Selon le diplomate indien M K Bhadrakumar, seuls les Européens peuvent être en première ligne sur le dossier iranien, vu l'impopularité des ingérences américaines en Iran depuis 1953, mais les Européens ne sont pas aussi habiles que les néo-conservateurs étatsuniens pour organiser des "révolutions de couleur"...
Dès le 10 juin le responsable des gardiens de la Révolution Yadollah Abbasi avait parlé d'un risque de "révolution de velours" ou de "révolution orange" à Téhéran du fait que Moussavi voulait accaparer le "vert" (couleur de l'Islam) pour mener à bien son projet de renverser Ahmadinejad.
Est-ce à dire que les organismes autrefois accusés d'avoir organisé des révolutions de couleur (la Fondation Soros, USAID, le National Endowment for Democracy, la Albert Einstein Institution, voire la CIA) sont impliqués de façon directe dans les événements des derniers jours ? Comme c'est souvent le cas, Thierry Meyssan depuis son exil proche-oriental fait partie de ceux qui mettent en cause plus précisément la CIA : en reprenant la nouvelle ci-dessus concernant l'intervention des Etats-Unis auprès de Twitter, Meyssan accuse la CIA de semer systématiquement la confusion dans l'opinion publique iranienne "en inondant les Iraniens de messages SMS contradictoires". Twitter aurait déjà été utilisé dans l'insurrection moldave d'avril dernier. Mais la thèse de Meyssan pourrait n'être qu'une extrapolation.
Pour l'heure le soupçon d'une "révolution orange" comparable à celles d'Europe de l'Est demeure hypothétique.
F. Delorca
Les indigènes amazoniens face aux néo-libéraux au Pérou

Cette association dit représenter 65 groupes ethniques, réparties en 1300 communautés, soit 600 000 personnes.
Le 6 juin, le président social-démocrate défenseur du néo-libéralisme Alan Garcia a mené une sanglante répression au point de blocage de La Bragua. Le ministre de la Défense Antero Flores Araoz avait 7 juin confirmé à l'AFP un bilan de 23 policiers et 11 indigènes tués, alourdi depuis d'un décès policier. Des sources indigènes ont fait état avec insistance depuis samedi d'un bilan bien plus lourd, notamment de victimes indiennes allant d'une douzaine à près de 30, mais de corps escamotés.
La veille les Indiens révoltés qui craignent d'être dépossédés de leurs terres avaient pris trente-huit policiers en otage.
Le Premier ministre péruvien Alan Yehude Simon devant une commission parlementaire s'en est pris lundi aux médias étrangers, accusés d'avoir déformé les faits, les chiffres, et indûment blâmé le gouvernement. Le gouvernemnt péruvien, de plus en plus cripé, a aussi mis en cause le Venezuela et la Bolivie. Le chef de l'AIDESEP Alberto Pizango a demandé et obtenu l'asile politique à l'ambassade du Nicaragua. Mais ses suppléants Walter Kateguiri et Daisy Zapata ont annoncé une poursuite de la lutte.
La Coordinadora Andina de las Organizaciones Indígenas (CAOI) qui représente les Amérindiens des pays andins a annoncé sin intentition de traduire Alan Garcia devant la justice internationale. Position soutenue en Espagne par Izquieda unida.
Première victoire pour l'AIDESEP, le Parlement du Pérou a suspendu mercredi le Décret 1090 dit "Loi forestière et de faune sylvestre", et un autre décret lié pour favoriser la reprise du dialogue.
Victoire impérialiste en Inde

Reuters commentait ainsi hier cette victoire : "La coalition sortante, qui n'aura plus à dépendre du soutien des communistes, pourrait poursuivre son programme de libéralisation des assurances, des retraites et des banques. Elle pourrait aussi vendre des participations de l'Etat dans des entreprises pour financer de nouveaux programmes de développement. "C'est le scénario rêvé pour les marchés financiers. Il était impossible d'imaginer meilleur scénario. La Bourse devrait bondir de 7 ou 8% lundi", affirme Samir Arora, gestionnaire de fonds chez Helios Capital Management à Singapour."
Cette coalition pourra aussi poursuivre librement la collaboration nucléaire avec les Etats-Unis, et militaire avec Israël qui reste le deuxième fournisseur d'armes de l'Inde derrière la Russie.
Les eurodéputés et l'ingérence au nom des droits de l'homme
A l'approche des élections européennes il peut être utile de faire un premier bilan des votes des eurodéputés sortants sur de grandes questions concernant directement l'ingérence occidentale et la liberté des peuples.
Voici donc quelques résultats de votes sur quelques résolutions emblématiques du Parlement européen.
Rappel : La France compte 90 députés sortants. On indique entre parenthèses le groupe correspondant au Parlement européen
- Communistes (GUE-NGL) : Hénin, Vergès, Wurtz
- Rassemblement démocratique martiniquais (GUE-NGL) : Degrandmaison
- Socialistes (PSE) : Arif,Béres,Bono, Boursier, Bouzai, Carlotti, Castex, Cottigny, Denanot, Désir, Douay,Férreira,Fruteau, Guy-Quint, Hamon, Hazan, Laignel, Lefrançois, Lienemann, Moscovici, Navarro, Néris, Patrie, Peillon, Poignant, Pribetich, Reynaud, Rocard, Roure, Savary, Schapira,Soulage, Teychenné, Trautmann, Vaugrenard,Vergnaud, Weber
- Verts (Verts EFA) : Aubert, Benneahmias, Flautre, Isler-Béguin, Lipietz, Onesta
- Modem (ADLE) : Beaupuy, Cornillet, De Sarnez, Griesbeck, Hortefeux, Lamassoure, Laperrouze, Le Foll, Le - Hideux, Morillon
- UDF (ADLE) : Bourlanges
- Avenir Démocrate (ADLE) : Cavada, Fourtou, Gibault
- Nouveau Centre (ALDE) : Fouré
- UMP (PPE) : Audi, Bachelot, Daul, De Veyrac, Deschamp, Fontaine, Gaubert, Gauzès Grossetête, Guellec, Mathieu, Morin, Saifi,Sudre, Toubon, Vatanen, Vlasto
- MPF (IND) : Coûteaux, De Villers, Louis
- Front national (NI) : Gollnisch, JM Le Pen, M Le Pen, Schénardi, Simonot
- Parti de la France ex-FN (NI) : Lang, Le Rachinel
- La Maison de la Vie ex FN (NI) : Martinez
1) Ingérences en Amérique latine
- Résolution 7 mai 2009 : Résolution demandant un meilleur respect des droits de l'homme au Vénézuela (à propos de l'affaire Manuel Rosales).
1 vote contre : Pour le groupe GUE-NGL un communiste portugais (alors que M. Meijer, membre du Part socialiste hollandais, du même groupe a voté pour). Aucun député français n'était présent
Aucun socialiste ni aucun vert ni aucun indépendant d'aucun pays n'a voté. Un député du groupe Alliance des démocrates et libéraux dont font partie tous les députés centristes français (Modem, NC, UDF, AD) a voté pour cette motion d'ingérence. Tous les membres présents de NI, PPE, UEN ont voté pour cette motion.
- Condamnation de la situation des droits de l'homme à Cuba et demande d'inspection - 2 février 2006 560 pour 32 contre 20 abstentions
64 députés français votent pour, du Parti socialiste au FN
1 Catherine GUY-QUINT PSE
2 Bernadette VERGNAUD PSE
3 Marine LE PEN NI
4 Jean Marie BEAUPUY ALDE/ADLE
5 Anne FERREIRA PSE
6 Françoise CASTEX PSE
7 Hélène FLAUTRE Greens/EFA
8 Benoît HAMON PSE
9 André LAIGNEL PSE
10 Janelly FOURTOU ALDE/ADLE
11 Gérard ONESTA Greens/EFA
12 Nathalie GRIESBECK ALDE/ADLE
13 Jean-Paul GAUZÈS PPE-DE
14 Stéphane LE FOLL PSE
15 Véronique MATHIEU PPE-DE
16 Margie SUDRE PPE-DE
17 Bernadette BOURZAI PSE
18 Tokia SAÏFI PPE-DE
19 Marie-Noëlle LIENEMANN PSE
20 Jean-Luc BENNAHMIAS Greens/EFA
21 Nicole FONTAINE PPE-DE
22 Jacques TOUBON PPE-DE
23 Jean-Pierre AUDY PPE-DE
24 Henri WEBER PSE
25 Harlem DÉSIR PSE
26 Michel ROCARD PSE
27 Marie-Hélène AUBERT Greens/EFA
28 Roselyne BACHELOT-NARQUIN PPE-DE
29 Bernard POIGNANT PSE
30 Martine ROURE PSE
31 Ari VATANEN PPE-DE
32 Guy BONO PSE
33 Fernand LE RACHINEL NI
34 Joseph DAUL PPE-DE
35 Catherine TRAUTMANN PSE
36 Alain LAMASSOURE PPE-DE
37 Kader ARIF PSE
38 Marie Anne ISLER BÉGUIN Greens/EFA
39 Pervenche BERÈS PSE
40 Marie-Line REYNAUD PSE
41 Adeline HAZAN PSE
42 Marielle DE SARNEZ ALDE/ADLE
43 Carl LANG NI
44 Christine DE VEYRAC PPE-DE
45 Bernard LEHIDEUX ALDE/ADLE
46 Claire GIBAULT ALDE/ADLE
47 Jean-Marie LE PEN NI
48 Vincent PEILLON PSE
49 Jean-Marie CAVADA ALDE/ADLE
50 Gilles SAVARY PSE
51 Lydia SCHENARDI NI
52 Philippe MORILLON ALDE/ADLE
53 Anne LAPERROUZE ALDE/ADLE
54 Jean-Claude MARTINEZ NI
55 Patrick GAUBERT PPE-DE
56 Françoise GROSSETÊTE PPE-DE
57 Yannick VAUGRENARD PSE
58 Jean-Louis BOURLANGES ALDE/ADLE
59 Brigitte DOUAY PSE
60 Dominique VLASTO PPE-DE
61 Marie-Hélène DESCAMPS PPE-DE
62 Pierre SCHAPIRA PSE
63 Ambroise GUELLEC PPE-DE
64 Thierry CORNILLET ALDE/ADLE
Un socialiste et un communiste votent contre
65 Jean Louis COTTIGNY PSE
66 Jacky HÉNIN GUE-NGL
Deux communistes et un vert s'abstiennent
67 Alain LIPIETZ Greens/EFA
68 Paul VERGÈS GUE-NGL
69 Francis WURTZ GUE-NGL
- Condamnation de la fermeture de Radio Caracas au Vénézuela (24 mai 2007) - 40 pour 21 contre
3 UMP (Daul, Sudre et Gauzès) ont voté pour. 3 socialistes (Berès, Bourzai et Quy-Quint) votent contre ainsi que Wurtz (PCF) et Onesta (Verts)
2) Ingérences au Proche-Orient
- Motion qui réaffirme le soutien financier de l'UE aux Palestiniens après les élections et regrette que le gouvernement israélien n'ait pas communiqué au parlement palestinien un rapport sur la situation à Jérusalem Est (2 février 2006)
Motion rejetée par 323 contre 140 pour et 154 abstentions. La motion avait la majorité dans les partis de gauche (PSE 34/12, Verts 38/1, Gauche 3/0)
Parmi les Français 30 ont voté pour : des socialistes, des verts, les communistes, et une UMP
1Bernadette VERGNAUD PSE
2 Anne FERREIRA PSE
3 Françoise CASTEX PSE
4 Hélène FLAUTRE Greens/EFA
5 André LAIGNEL PSE
6 Gérard ONESTA Greens/EFA
7 Jean Louis COTTIGNY PSE
8 Bernadette BOURZAI PSE
9 Marie-Noëlle LIENEMANN PSE
10 Henri WEBER PSE
11 Harlem DÉSIR PSE
12 Michel ROCARD PSE
17 Guy BONO PSE France
18 Catherine TRAUTMANN PSE
19 Kader ARIF PSE
20 Marie Anne ISLER BÉGUIN Greens/EFA
21 Alain LIPIETZ Greens/EFA
22 Pervenche BERÈS PSE
23 Marie-Line REYNAUD PSE
24 Christine DE VEYRAC PPE-DE
25 Paul VERGÈS GUE-NGL
26 Vincent PEILLON PSE
27 Yannick VAUGRENARD PSE
28 Brigitte DOUAY PSE
29 Jacky HÉNIN GUE-NGL
30 Francis WURTZ GUE-NGL
28 ont voté contre
31 Marine LE PEN NI
32 Jean Marie BEAUPUY ALDE/ADLE
33 Janelly FOURTOU ALDE/ADLE
34 Nathalie GRIESBECK ALDE/ADLE
35 Jean-Paul GAUZÈS PPE-DE
36 Véronique MATHIEU PPE-DE
37 Margie SUDRE PPE-DE
38 Nicole FONTAINE PPE-DE
39 Jacques TOUBON PPE-DE
40 Jean-Pierre AUDY PPE-DE
41 Ari VATANEN PPE-DE
42 Fernand LE RACHINEL NI
43 Joseph DAUL PPE-DE
44 Alain LAMASSOURE PPE-DE
45 Marielle DE SARNEZ ALDE/ADLE
46 Carl LANG NI
47 Bernard LEHIDEUX ALDE/ADLE
48 Claire GIBAULT ALDE/ADLE
49 Jean-Marie LE PEN NI
50 Jean-Marie CAVADA ALDE/ADLE
51 Philippe MORILLON ALDE/ADLE
52 Anne LAPERROUZE ALDE/ADLE
53 Jean-Claude MARTINEZ NI
54 Patrick GAUBERT PPE-DE
55 Françoise GROSSETÊTE PPE-DE
56 Dominique VLASTO PPE-DE
57 Marie-Hélène DESCAMPS PPE-DE
58 Ambroise GUELLEC PPE-DE
59 Thierry CORNILLET ALDE/ADLE
Se sont abstenus
60 Stéphane LE FOLL PSE
61 Jean-Luc BENNAHMIAS Greens/EFA
62 Adeline HAZAN PSE
63 Gilles SAVARY PSE
64 Lydia SCHENARDI NI
65 Pierre SCHAPIRA PSE
- 6 avril 2006 : condamnation des violences faites aux assyro-chaldéens en Irak
86 voix pour 1 contre, 1 abstention : 6 députés UMP (Sudre, Grossetete,Gauzès, Vatanen, Daul, Audy) et 2 verts (Isler-béguin et Onesta) votent pour. Aucun autre député français n'est présent.
- 6 avril 2006 Pour la libération du Dr Nour et la démocratisation de l'Egypte
Vote unanime des 87 présents ; 6 députés UMP (Sudre, Grossetete,Gauzès, Vatanen, Daul, Audy) et 2 verts (Isler-Béguin et Onesta) votent pour. Aucun autre député français n'est présent.
- 7 mai 2009 : Soutien à la journaliste iranienne Rixana Saberi
Vote unanime des présents sauf l'abstention de Mme Romagnoli membre du mouvement social flamme tricolore italien (extrême droite). Tous les membres des groupes présents ont voté pour sauf les NI. Parmi les députés français ont voté pour M. Cornillet, M Beaupuy (modem), Mme Isler Beguin et M. Onesta (verts), MMme Fontaine, Sudre, Fouré, et M. Grossetete (PPE). Il n'y avait pas de député PS, PC, MPF ou FN présents
3) Ingérences en Asie
- Condamnation de la répression chinoise au Tibet et invitation du Dalaï Lama à la prochaine session (27contre, 44 abstentions, 578 pour) 10 avril 2008
Le groupe le plus divisé sur la question : la gauche européenne
Les 67 députés français présents du PC au FN ont voté pour
1 Jean-Marie CAVADA ALDE/ADLE
2 Françoise GROSSETÊTE PPE-DE
3 Patrick GAUBERT PPE-DE
4 Jacques TOUBON PPE-DE
5 Marie-Noëlle LIENEMANN PSE
6 Madeleine JOUYE DE GRANDMAISON GUE-NGL
7 Véronique MATHIEU PPE-DE
8 Dominique VLASTO PPE-DE
9 Catherine NERIS PSE
10 Marie-Hélène DESCAMPS PPE-DE
11 Ambroise GUELLEC PPE-DE
12 Catherine TRAUTMANN PSE
13 Francis WURTZ GUE-NGL
14 Alain LIPIETZ Greens/EFA
15 Catherine GUY-QUINT PSE
16 André LAIGNEL PSE
17 Benoît HAMON PSE
18 Jean Louis COTTIGNY PSE
19 Bernard POIGNANT PSE
20 Marie-Hélène AUBERT Greens/EFA
21 Ari VATANEN PPE-DE
22 Stéphane LE FOLL PSE
23 Françoise CASTEX PSE
24 Tokia SAÏFI PPE-DE
25 Jacky HÉNIN GUE-NGL
26 Roselyne LEFRANÇOIS PSE
27 Nathalie GRIESBECK ALDE/ADLE
28 Jean-Luc BENNAHMIAS Greens/EFA
29 Jean-Paul GAUZÈS PPE-DE
30 Kader ARIF PSE France
31 Margie SUDRE PPE-DE
32 Guy BONO PSE
33 Marie Anne ISLER BÉGUIN Greens/EFA
34 Marie-Arlette CARLOTTI PSE
35 Henri WEBER PSE
36 Bernadette VERGNAUD PSE
37 Vincent PEILLON PSE
38 Jean Marie BEAUPUY ALDE/ADLE
39 Gilles SAVARY PSE
40 Elisabeth MORIN PPE-DE
41 Jean-Claude MARTINEZ NI
42 Pervenche BERÈS PSE
43 Lydia SCHENARDI NI
44 Anne FERREIRA PSE
45 Alain LAMASSOURE PPE-DE
46 Carl LANG NI
47 Brigitte FOURÉ PPE-DE
48 Hélène FLAUTRE Greens/EFA
49 Janelly FOURTOU ALDE/ADLE
50 Joseph DAUL PPE-DE
51 Yannick VAUGRENARD PSE
52 Jean-Pierre AUDY PPE-DE
53 Bernard LEHIDEUX ALDE/ADLE
54 Marielle DE SARNEZ ALDE/ADLE
55 Jean-Marie LE PEN NI
56 Christine DE VEYRAC PPE-DE
57 Pierre SCHAPIRA PSE
58 Gérard ONESTA Greens/EFA
59 Claire GIBAULT ALDE/ADLE
60 Brigitte DOUAY PSE
61 Patrick LOUIS IND/DEM
62 Philippe MORILLON ALDE/ADLE
63 Nicole FONTAINE PPE-DE
64 Martine ROURE PSE
65 Anne LAPERROUZE ALDE/ADLE
66 Bruno GOLLNISCH NI
- Condamnation de la gestion de l'aide humanitaire par le gouvernement birman 22 mai 2008 (524 pour 3 contre 14 abstentions)
Les 48 députés français présents ont voté pour, tous partis confondus, du PC (alors que 2 communistes portugais se sont abstenus) au FN.
4) Ingérences en Afrique
- 10 juillet 2008 : condamnation de la répression de l'opposition au Zimbabwe (592 pour, 8 contre et 20 abstentions)
Des communistes grecs et tchèques votent contre ainsi que des non inscrits. Pour la France 61 députés votent pour, du PS au FN.
S'abstiennent
Paul Marie COÛTEAUX IND/DEM
Francis WURTZ GUE-NGL
Jacky HÉNIN GUE-NGL
Jean-Claude MARTINEZ NI
- 21 février 2008 : Nord-Kivu - appel à la fin des hostilités
vote unanime des 59 présents pur l'arrêt des hostilités (dont les 3 français UMP Grossetete, verts: Onesta et Isler Beguin)
5) Ingérences en Europe
- 12 mars 2009 Soutien au financement du TPI Yougoslavie (509 pour, 24 contre 14 abstention)
Dans le groupe gauche européenne 17 pour et 7 contre, 5 pour et 14 contre chez les NI. En ce qui concerne PPE (sauf 2 abstentions) ALDE PS (à part 2 abstentions) et verts (sauf 1 abstention) soutien unanime.
Parmi les Français MM de Villiers (IND) et Laignel (PS) se sont abstenus. 5 FN présents ont voté contre. Les 55 autres présents ont voté pour y compris M. Wurtz (PCF Gauche européenne)
- 9 octobre 2008 : Situation en Biélorussie après les élections législatives qui prend acte des progrès effectués par ce pays, mais met en doute le caractère démocratique de ses élections (597 pour 31 contre)
Dans le groupe GUE NGL 8 ont voté pour, 13 contre. Tous les Verts, les socialistes, le PPE et l'ADL ont voté pour. Les IND et non inscrits étaient partagés. Parmi les Français ont voté contre les députés FN ou ex FN Marine Le Pen, JM Le Pen, Lang, Gollisch, Schenardi et Martinez. Le député communiste F. Wurtz s'est abstenu. Les députés suivants (PS, verts, Rassemblement martiniquais, UMP, Modem, autres centristes) ont voté pour :
1 Christine DE VEYRAC PPE-DE
2 Jean-Pierre AUDY PPE-DE
3 Ari VATANEN PPE-DE
4 Jean-Luc BENNAHMIAS Greens/EFA
5 Kader ARIF PSE
6 Brigitte DOUAY PSE
7 Henri WEBER PSE
8 Marie-Arlette CARLOTTI PSE
9 Nicole FONTAINE PPE-DE
10 Gilles SAVARY PSE
11 Jean-Marie CAVADA ALDE/ADLE
12 Philippe MORILLON ALDE/ADLE
13 Jean Marie BEAUPUY ALDE/ADLE
14 André LAIGNEL PSE
15 Bernadette VERGNAUD PSE
16 Brigitte FOURÉ PPE-DE
17 Alain LIPIETZ Greens/EFA
18 Pervenche BERÈS PSE
19 Stéphane LE FOLL PSE
20 Roselyne LEFRANÇOIS PSE
21 Michel ROCARD PSE
22 Marie-Hélène DESCAMPS PPE-DE
23 Yannick VAUGRENARD PSE
24 Martine ROURE PSE
25 Michel TEYCHENNÉ PSE
26 Jean Louis COTTIGNY PSE
27 Marie Anne ISLER BÉGUIN Greens/EFA
28 Margie SUDRE PPE-DE
29 Gérard ONESTA Greens/EFA
30 Pierre PRIBETICH
31 Ambroise GUELLEC PPE-DE
32 Catherine NERIS PS
33 Jean-Paul GAUZÈS PPE-DE
34 Alain LAMASSOURE PPE-DE
35 Claire GIBAULT ALDE/ADLE
36 Catherine GUY-QUINT PSE
37 Benoît HAMON PSE
38 Thierry CORNILLET ALDE/ADLE
39 Madeleine JOUYE DE GRANDMAISON GUE-NGL
40 Dominique VLASTO PPE-DE
41 Jacques TOUBON PPE-DE
42 Guy BONO PSE
43 Bernard LEHIDEUX ALDE/ADLE
44 Françoise GROSSETÊTE PPE-DE
45 Harlem DÉSIR PSE
46 Anne FERREIRA PSE
47 Tokia SAÏFI PPE-DE
48 Hélène FLAUTRE Greens/EFA
49 Anne LAPERROUZE ALDE/ADLE
50 Pierre SCHAPIRA PSE
51 Marie-Hélène AUBERT Greens/EFA
52 Janelly FOURTOU ALDE/ADLE
53 Catherine TRAUTMANN PSE
54 Joseph DAUL PPE-DE
55 Françoise CASTEX PSE
- 5 février 2009 : Appel aux pays membres de l'ONU à reconnaître le Kosovo (424 votes pour et 133 contre).
Ont voté pour cette résolution qui viole le droit international
Les députés PS, Verts, Modem, autres centristes, UMP suivants :
1 Ambroise GUELLEC PPE-DE
2 Véronique MATHIEU PPE-DE
3 Michel TEYCHENNÉ PSE
4 Jean-Paul GAUZÈS PPE-DE
5 Catherine GUY-QUINT PSE
6 Jean-Luc BENNAHMIAS Greens/EFA
7 Claire GIBAULT ALDE/ADLE
8 Kader ARIF PSE
9 Benoît HAMON PSE
10 Henri WEBER PSE
11 Roselyne LEFRANÇOIS PSE
12 Jean-Paul DENANOT PSE
13 Guy BONO PSE
14 Pierre PRIBETICH PSE
15 Gérard ONESTA Greens/EFA
16 Françoise GROSSETÊTE PPE-DE
17 Jean Marie BEAUPUY ALDE/ADLE
18 Bernadette VERGNAUD PSE
19 Harlem DÉSIR PSE
20 André LAIGNEL PSE
21 Tokia SAÏFI PPE-DE
22 Anne FERREIRA PSE
23 Pervenche BERÈS PSE
24 Hélène FLAUTRE Greens/EFA
25 Joseph DAUL PPE-DE
26 Bernard LEHIDEUX ALDE/ADLE
27 Janelly FOURTOU ALDE/ADLE
28 Françoise CASTEX PSE
29 Yannick VAUGRENARD PSE
30 Marielle DE SARNEZ ALDE/ADLE
31 Bernard POIGNANT PSE
32 Christine DE VEYRAC PPE-DE
33 Catherine BOURSIER PSE
34 Vincent PEILLON PSE
35 Brigitte DOUAY PSE
36 Marie-Arlette CARLOTTI PSE
37 Nicole FONTAINE PPE-DE
38 Margie SUDRE PPE-DE
39 Nathalie GRIESBECK ALDE/ADLE
40 Jean-Marie CAVADA ALDE/ADLE
41 Alain LAMASSOURE PPE-DE
42 Dominique VLASTO PPE-DE
43 Jacques TOUBON PPE-DE
44 Elisabeth MORIN PPE-DE
45 Philippe MORILLON ALDE/ADLE
46 Martine ROURE PSE
47 Marie-Hélène DESCAMPS PPE-DE
48 Alain LIPIETZ Greens/EFA
49 Jean Louis COTTIGNY PSE
50 Bernard SOULAGE PSE
51 Anne LAPERROUZE ALDE/ADLE
52 Marie Anne ISLER BÉGUIN Greens/EFA
53 Stéphane LE FOLL PSE
54 Marie-Hélène AUBERT Greens/EFA
55 Brigitte FOURÉ PPE-DE
56 Jean-Pierre AUDY PPE-DE
Se sont opposés :
Le membre du parti communiste M. Hénin, le représentant du Rassemblement démocratique martiniquais, le membre du groupe IND M. Louis, et les membres ou ex membres du Front national M. Le Pen et sa fille, M. Le Rachinel, M. Gollnisch, M. Lang, M. Martinez
S'est abstenue Mme Lienemann (proche de M. Mélenchon)
En résumé pour les grandes tendances : Une certaine solidarité PS-PC-Verts pour ne pas voter contre le Venezuela - solidarité qui disparaît en ce qui concerne Cuba, mais qui se reconstitue en partie (sauf certaines dissidences socialistes) sur Israël (une des rares motions adptées sur e sujet ar le Parlement, et en des terme très diplomatiques), tandis que sur tous ces sujets, centre, droite et FN votent dans le même sens. Une certaine dissidence du FN sur l'Europe de l'Est, et du PC sur le Kosovo, la Biélorussie et le Zimbabwe. Une forte cohésion de tous les partis pour condamner la Chine et la Birmanie. Un très fort absentéisme sur les droits de l'homme au Proche-Orient et en Afrique, en même temps qu'un fort consensus (sauf pour le Zimbabwe). Dans tous les cas, aucun parti n'a une position homogène sur la non-ingérence. Et la majorité des votes restent le plus souvent décalés par rapport aux positions des délégations du Tiers-Monde sur ces questions à l'ONU.
//// Etude réalisée par F. Delorca pour le Blog http://atlasalternatif.over-blog.com/ - source http://www.votewatch.eu/
Le Mexique et la grippe porcine

L'OMS de son côté a démenti l'hypothèse du scentifique australien à la retraite Adrian Gibbs selon laquelle le virus aurait été fabriqué en laboratoire. L'origine du virus reste pour l'instant inconnue.
Article de JP Page sur le Sri Lanka
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Sri Lanka: ne pas se laisser abuser !
