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29 mai 2020 5 29 /05 /mai /2020 00:58

Au milieu de la léthargie occasionnée par l'épidémie de Covid-19, la machine de guerre impériale ne faiblit pas : propagande anti-chinoise, manoeuvres militaires américaines en Mer de Chine du Sud, bombardements israéliens en Syrie, pressions sur l'Iran et sur le président de la fédération croato-musulmane de Bosnie Dragan Čović pour qu'il refuse l'aide médicale russe à Mostar, résolution anti-Ortega à la Chambre des représentants américaine, débarquement de mercenaires au Venezuela deux mois après la mise à prix de la tête de Maduro, approbation implicite du mitraillage de l'ambassade de Cuba aux Etats-Unis etc.

Parmi ces mauvaises nouvelles, la pire est peut-être celle de la résurgence de l'Etat islamique/Daech en Irak et en Syrie, avec le soutien de l'occupant américain.

La chaîne de TV chiite libanaise Al Manar fournit aujourd'hui des éléments circonstanciés sur ce thème. Des hélicoptères américains, explique-t-elle, ont été filmés en train de larguer des miliciens islamistes derrière les lignes de bataille des combattants chiites du Hachd al-Chaabi.

Depuis quelques semaines, les allers-retours des convois américains entre la Syrie et l’Irak ne connaissent pas de répit. Les observateurs soupçonnent les troupes américaines de transférer à bord de leurs véhicules des miliciens daechistes depuis leur camp d’internement situé à l’est de la ville de Chadadi, dans la province syrienne de Hassaké en direction des régions irakiennes.

D’autres avancent que les Américains, avec l’aide des milices kurdes syriennes des Forces démocratiques syriennes (FDS) ont facilité leur évasion des camps dans lesquels ils étaient incarcérés au nord-est de la Syrie.

Simples spéculations ? Propagande des alliés de l'Iran ? En tout cas la multiplication des embuscades de Daech dans la province de Salahuddine ainsi qu'aux alentours de Kirkouk et Mossoul est avérée.

F. Delorca

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6 novembre 2014 4 06 /11 /novembre /2014 11:45

800px-palestinian_flag_svg.pngL'autorité palestinienne affiche, contre le secrétaire d'Etat  américain John Kerry (mais semble-t-il avec le soutien de Federica Mogherini, la nouvelle Haute repré­sen­tante de l’Union euro­péenne pour les affaires étran­gères et la poli­tique de sécurité), sa détermination à demander en novembre la reconnaissance de l'Etat palestinien (déjà reconnu en Europe par la Suède) au Conseil de sécurité de l'ONU (puis, en cas de refus, engager la deuxième étape du plan de reconnaissance : adhésion à des orga­ni­sa­tions inter­na­tio­nales dont la Cour pénale inter­na­tionale et, enfin, rupture des accords avec Israël, notamment en ce qui concerne la coopé­ration sécu­ri­taire).

 

Il est vrai que la situation sur le terrain oblige l'autorité palestinienne à agir. En Cisjordanie et à Jérusalem, on commence à parler d'une possible troisième intifada. Depuis la mort, en juillet, d’un jeune palestinien de 16 ans, brûlé vif après avoir été kidnappé dans un quartier de Jérusalem-Est, les troubles n’ont cessé dans la ville. "Rien qu’en juillet et en août, note Renée Berder de la revue Golias, 633 palestiniens ont été arrêtés dont des dizaines de jeunes de moins de 18 ans et même des enfants pour jets de pierre ou même pour avoir simplement participé à des manifestations ; 190 Palestiniens ont été mis en examen. La situation s’est encore détériorée depuis quelques semaines avec l’accroissement des visites de soi-disant touristes, en fait des extrémistes juifs qui veulent avoir le droit de prier dans la mosquée Al-Aqsa, voire même de détruire cette mosquée pour construire un troisième Temple".En réaction à ces provocations la spirale de la ciolence reprend : le 22 octobre, une voiture conduite par un Palestinien  s'est jetée délibérament sur les personnes attendant le tramway et provoquant la mort de deux d’entre elles ; plus récemment encore, le 29 octobre, le rabbin Yehuda Glick a été grièvement blessé ; ce rabbin est le fondateur de « l’Institut du Temple », qui milite pour la destruction de la mosquée Al-Aqsa et la construction d’un troisième temple.

 

A Gaza, soumise au blocus par l'Egypte, l'Iran se vante de poursuivre sa coopération avec le Hamas et notamment de former ses militants à la fabrication de missiles à  5000 dollars. Selon un correspondant du blog de l'Atlas alternatif, l'aide iranienne transiterait par le Hezbollah libanais et le gouvernement syrien (qui mettrait aussi à disposition des ingénieurs). C'est aussi le Hezbollah qui aurait formé les Palestiniens dans la construction des tunels. L'article de l'agence iranienne pose en conclusion la question d'une éventuelle formation à la fabrication de missiles en Cisjordanie.

 

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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 14:44

EI.jpgPepe Escobar l'explique sur Asia Times (traduit sur Afrique-Asie) : "Le chef de l’État islamique, le calife Ibrahim, alias Abou Bakr al-Baghdadi, ne cesse de nous étonner tous, y compris ses puissants commanditaires bourrés de pétrodollars. Le calife est pratiquement devenu un grand producteur de pétrole digne de faire partie de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep). Depuis quelque temps, en théorie du moins, ses brutes mercenaires takfiri pompent du pétrole, le raffinent, l’expédient ou le passent en contrebande. Les contrats juteux qu’ils décrochent concernent d’énormes quantités de pétrole et leur rapportent des profits de l’ordre de 2 milliards de dollars par jour."

 

En attendant le président turc Erdogan ne s'engage pas pour les Turkmènes en Irak, et filtre les peshmergas kurdes irakiens dépêchés pour aider la ville kurde syrienne de Kobané encore assiégée malgré la libération de certains autres territoires jurdes Syriens. Le Mont Sinjar en Irak - 1463 m d’altitude, situé à 124 km à l’ouest de Mossoul - où sont réfugiées les milices yézidies est désormais totalement encerclé par les djihadistes et à Bagdad, Mithaq Al-Mozani, un des principaux députés du Bloc Al-Ahrar, le groupe parlementaire irakien affilié au mouvement chiite de Moqtada al-Sadr accuse ouvertement Washington d'avoir livré des armes à l'Etat Islamique (EI/Daesh) à Kobané et en tire argument pour demander le départ de tous les conseillers militaires d'Irak (où 6 700 personnes ont été tuées en octobre). Sans aller jusque là beaucoup se demandent déjà pourquoi les Occidentaux ont laissé avancer EI jusqu'à cette ville alors que, si les frappes aériennes ne servent à rien dans les zones habitées, elles sont censées au moins pouvoir permettre de stopper une guérilla qui avance sur une route.

 

Ce weekend deux des principaux groupes rebelles syriens auxquels les Etats-Unis fournissaient des armes (roquettes Grad et missiles anti-chars TOW), Harakat Hazm et le Front syrien révolutionnaire se sont rendus à l'alliance EI-Al-Nosra, ce qui implique que leurs armes vont directement à EI désormais, et qu'il n'y a plus de groupes armés "modérés" dans ce pays. Les 15 000 hommes d'EI continuent de contrôler fermement leur territoire face à la stratégie hésitante des Occidentaux, largemet grâce aux complicités dont ils bénéficient en Turquie, dans les pétromonarchies et les milieux d'affaires internationaux.

 

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8 octobre 2014 3 08 /10 /octobre /2014 19:17

Les Houtistes, mouvement chiite du Yémen établi dans les régions situées au nord de la capitale, Sanaa, représentent près du tiers de la population yéménite. Dans un pays éminemment tribal où toutes les fratries disposent de leur propre armement, les Houtistes se sont dotés d’une puissante force de guérilla islamiste armée, le mouvement Ansarallah, pour la plus grande malchance du régime à dominante sunnite. Le mois dernier, ses combattants se sont emparés de Sanaa… À Ryad, on grince des dents. La suite ICI

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13 septembre 2014 6 13 /09 /septembre /2014 14:27

b52.jpgL'Observatoire syrien pour les droits de l'homme a indiqué vendredi que EEIL (Etat islamique en Irak et au Levant) et d'autres factions rebelles importants , y compris à la fois des mouvements islamistes et «modérés» (appellation conventionnelle des islamistes non liés à EEIL ou à Al Qaida en Irak et en Syrie), ont signé un pacte de non-agression mutuelle dans une banlieue de Damas.

 

Dans The Independent avant-hier Patrick Cockburn explique pourquoi les sunnites irakiens vont faire bloc avec EEIL, que pourtant ils n'aiment pas, simplement par peur de la brutalité du gouvernement à dominante chiite de Bagdad et du gouvernement d'Assad en Syrie et des milices qu'ils emploient. La seule solution, note Cockburn, aurait été qu'Assad puisse négocier avec les sunnites "modérés" pour éviter qu'ils ne fassent bloc avec EEIL. Le problème est que Washington a dynamité ces négociations à Genève en plaçant le départ d'Assad comme préalable.

obama

Aujourd'hui Washington ne pourrait qu'empêcher de prendre Irbil au Kurdistan, Bagdad, ou encore Hama ou Alep (du côté syrien). Mais selon Cockburn, les forces gouvernementales au sol sont incapables de prendre réellement des villes sunnites compte tenu du ralliement des "modérés" à EEIL. Seul un processus politique ralliant durablement les sunnites "modérés" aux gouvernements de Damas et de Bagdad pourrait isoler EEIL.

 

Un mail reçu par Cockburn le 11 septembre à propos du bombardement gouvernemental de Moussoul explique pourquoi les sunnites vont continuer de rejoindre massivement EEIL.

 

"Le bombardement a été effectué par le gouvernement. Les frappes aériennes ont porté sur les quartiers entièrement habités par des civils. Peut-être voulaient-ils cibler deux bases d'EEIL. Mais aucun bombardement n'a trouvé sa cible. Une cible a été une maison reliée à une église où des hommes d'EEIL vivent. Elle est à côté du générateur du quartier et environ à 200-300 mètres de notre maison.

 

Le bombardement a touché des civils uniquement et démoli le générateur. Maintenant, nous n'avons plus d'électricité depuis hier soir et je vous écris avec un dispositif portable dans la maison de ma sœur, qui est vide.

 

Le bombardement du gouvernement n'a frappé aucun  des hommes d'EIIL. Mais maintenant, je viens d'entendre un parent qui est venu nous rendre visite pour voir comment nous allions après le bombardement de cette  terrible nuit. Il dit qu'à cause de ce bombardement, les jeunes rejoignent EEIL par dizaines voire par centaines, car cela augmente la haine envers le gouvernement, qui ne se soucie pas de nous qui nous tue et nous cible en tant que sunnites.

 

Les forces gouvernementales sont allées à Amerli, un village chiite, entouré par des dizaines de villages sunnites, bien qu'Amerli n'ait jamais été pris par EEIL. Les milices gouvernementales ont attaqué les villages sunnites voisins, tuant des centaines de gens, avec l'aide des frappes aériennes américaines."

 

En France JL Mélenchon, et Dominique de Villepin  se sont prononcés contre la participation de la France à une coalition derrière les Etats-Unis en Irak. Pierre Laurent du PCF et Valérie Pécresse de l'UMP entre autres ont demandé qu'une résolution de l'ONU à titre préalable valide l'ingérence. 

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14 août 2014 4 14 /08 /août /2014 09:10

800px-palestinian_flag_svg.pngSaleem Al-Saqqa, Ministre de la Justice de Palestine et Ismail Jabr, Procureur Général de la Cour de Gaza ont, le 25 juillet 2014, déposé une plainte fondée sur l’article 15.1 du statut auprès de Fatou Bensouda, Procureure près la Cour pénale internationale (CPI), au sujet des crimes de guerre commis par l’armée israélienne en juin et juillet 2014 à Gaza, dans le contexte de l’opération militaire appelé « Bordure protectrice » qui a causé la mort de plus de 1 900 personnes, en grande majorité des civils. Pour accepter un Traité, un Etat doit le signer et le faire ratifier par son parlement. La Palestine ne l’a pas fait.  Mais le statut prévoit un mode dérogatoire : un gouvernement peut donner compétence à la Cour par une simple déclaration. C’est ce qu’avait fait le ministre de la justice de Palestine en janvier 2009, et cela a été refait au mois de juillet 2014, par une déclaration confirmative.La Procureure a rejeté la plainte au motif que, selon communiqué du 5 août, cette déclaration de 2009 ne serait plus valable car la Palestine a été reconnue comme Etat observateur non membre de l’ONU en novembre 2012. La procédure peut être régularisée par la remise au greffe de la Cour d’une déclaration de compétence fondée sur l’article 12.3 du statut. La balle est dans le camp de l'Autorité palestinienne pour ce faire.

 

La plainte devant la CPI peut être un moyen de faire bouger les Occidentaux qui continuent d'accorder une totale impunité à la répression israélienne à Gaza. La France et les Etats-Unis se sont bornés à quelques réserves verbales assez tardives sur le caractère "disproportionné" de l'action israélienne. Au niveau des actes, Barack Obama s'est contenté de suspendre les livraisons de missiles air-sol Hellfire pendant l'offensive et le Congrès américan dominé par les républicains vient de voter une loi pourfinancer à hauteur de 225 millions de dollars le "dome de fer" qui protège Israël. La candidate démocrate aux élections de 2016 Hillary Clinton pour sa part a même estimé qu'Israël "a fait ce qu’il devait faire pour répondre aux attaques de roquettes". En France, du fait de la couverture médiatique du conflit, et de l'orientation pro-israélienne de la majorité de la classe politique, l'indifférence dans l'opinion publique l'emporte : "les trois quarts des Français (74 %) n'expriment de sympathie pour aucun des deux camps en présence sur la bande Gaza, 17 % se déclarant en faveur des Palestiniens et 9 % pour Israël, selon un sondage IFOP pour Sud Ouest dimanche" selon une dépêche du 9 août.

 

Israël a annoncé qu'il ne coopèrerait pas avec la mission d 'enquête mandatée par le Conseil des droits de l'homme de l'ONU présidée par l'universitaire britannique, Williams Schabas,et invité celle-ci à enquêter plutôt sur les crimes de guerre commis en Irak et en Syrie. Les États-Unis, Israël, le Canada, le Royaume-Uni et d'autres pays membres de l'Union européenne (UE) poursuivent leur pression sur l'Autorité palestinienne afin de la dissuader de prendre des mesures dans le but de reconnaître la compétence de la cour pénale internationale ; ils ont notamment menacé l'Autorité palestinienne de lui retirer des aides financières dont elle dépend.

 

FD

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14 août 2014 4 14 /08 /août /2014 08:43

gas-20pipeline.jpgBarack Obama avait invoqué le jeudi 7 août la présence de 40 000 Yézidis échoués sur une montagne pour justifier une opération de «sauvetage» . Mais quand les «conseillers» américains sont arrivés au Mont Sinjar, les 40 000 affamés Yézidis ne s'y trouvaient pas. Des Yézidis vivent déjà depuis longtemps sur le sommet de la montagne, et s'ils ont accueilli des réfugiés, la crise humanitaire n'a jamais été ce que les officiels en ont dit et un afflux de combattants kurdes du PKK en provenance de Syrie a largement suffi à briser leur encerclement.

Aujourd'hui le Pentagone fait marche arrière en reconnaissant simplement que la mission de sauvetage "ne paraît pas nécessaire". En attendant, la légende a permis de justifier les bombardements de quelques positions de l'Etat islamique en Irak et au Levant et de livrer des armes aux peshmergas kurdes (ce que va aussi faire la France) au grand dam d'ailleurs de la Turquie.

 

Washingtonsblog.com rappelle que le Kurdistan irakien recèle les principales réserves gazières du pays et qu'Exxon, Chevron, Total, ainsi que des compagnies russes, chinoises et indiennes y sont présentes.

 

Dans le même ordre d'idée notons aussi que, contrairement à certaines rumeurs, « Les miliciens de l’État islamique (EI) n’ont pas torturé et décapité des chrétiens », a précisé le patriarche des Chaldéens de Bagdad, Mgr Louis Sako, dans une interview à l’agence d’information romaine Aleteia. Il n'y aurait eu qu'un seul mort chrétien.

 

F. Delorca

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11 août 2014 1 11 /08 /août /2014 23:19

b52.jpgAprès les offensives des djihadistes de l'Etat islamique (EIIL) contre les villages Yésidis et les bastions kurdes, les objectifs de guerre étatsuniens en Irak sont des plus confus.  En 72 heures les buts d'Obama sont successivement passés de protéger la ville d'Irbil à protéger Irbil et Bagdad, puis empêcher la création d'un califat et garder tous les site stratégiques irakiens...

 

Pour le général à la retraite Carter Ham, avec 198 avions de guerre, il faudra nécessairement des troupes au sol. Obama dans une interview au New-York Times admet qu'il faut à Washington des alliés irakiens sur le terrain forts pour occuper le vide laissé par les bombardements (d'où l'empressement des Américains à se débarrasser de Maliki au terme d'un putsch constitutionnel semblable à celui qui s'est passé il y a 6 mois en Ukraine), et l'on peut se demander si cela sera possible sans l'aide de l'Iran... L'armée de l'air, elle, assure déjà qu'il lui faudra 15 000 hommes au sol seulement pour rendre viables les opérations aériennes et déjà 2 000 GIs sont prépositionnés. Le sénateur républicain Mc Cain, lui, appelle à des bombardements également contre les bases arrières d'EIIL en Syrie...

 

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11 août 2014 1 11 /08 /août /2014 18:44

YÉMEN – « L’autre » guerre entre sunnites et chiites… Aux portes du royaume saoudien

 

Par Frédéric Delorca

 

Les projecteurs de l’actualité internationale, en ce moment, sont braqués sur la création d’un califat intégriste sunnite au nord-ouest de l’Irak (l’États islamique – EI) et la mobilisation des milices chiites qu’elle suscite en réaction à Bagdad et dans le sud du pays. Mais un conflit entre chiites et sunnites a connu un regain de violence récemment, au sud du royaume saoudien, en République du Yémen.

Le 23 juillet dernier, le président yéménite Abed Rabbu Mansour Hadi effectuait une visite surprise à Amran, à 72 km au nord de la capitale, Sanaa, et annonçait le déblocage de 23 millions de dollars pour la reconstruction des installations urbaines ravagées par les récents affrontements entre Ansar Allah (les combattants du mouvement houthiste, chiites, en conflit permanent, depuis de nombreuses années, avec le gouvernement corrompu et totalitaire de Sanaa) et la 310ème brigade blindée contrôlée et dirigée par un membre du parti Islah (principal parti d’opposition, lié aux Frères musulmans sunnites), unité d’une armée régulière yéménite elle-même en proie à la guerre des chefs. Les combats ont aussi provoqué la fuite d’une centaine de familles qui s’ajoutent au demi-million de personnes déplacées à l’intérieur du Yémen depuis 2004.

 

Lire la suite ici

 

 

 

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25 juillet 2014 5 25 /07 /juillet /2014 17:10

onu.pngVote par pays au Conseil des droits de l'homme de l'ONU avant-hier :

 

In favour (29): Algeria, Argentina, Brazil, Chile, China, Congo, Costa Rica, Côte d’Ivoire, Cuba, Ethiopia, India, Indonesia, Kazakhstan, Kenya, Kuwait, Maldives, Mexico, Morocco, Namibia, Pakistan, Peru, Philippines, Russian Federation, Saudi Arabia, Sierra Leone, South Africa, United Arab Emirates, Venezuela, and Viet Nam.

Against (1): United States of America.

Abstentions (17): Austria, Benin, Botswana, Burkina Faso, Czech Republic, Estonia, France, Gabon, Germany, Ireland, Italy, Japan, Montenegro, Republic of Korea, Romania, The former Yugoslav Republic of Macedonia, and United Kingdom.

 

- source http://www.ohchr.org/EN/NewsEvents/Pages/DisplayNews.aspx?NewsID=14897&LangID=E

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