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21 août 2013 3 21 /08 /août /2013 16:25

madagascar.pngLa Cour électorale spéciale (CES) de Madagascar a décidé le 17 août d'exclure huit candidats de la prochaine élection présidentielle, dont la date n'a toujours pas été fixée. Parmi eux trois "poids lourds" de la politique nationale : Andry Rajoelina, Lalao Ravalomanana et Didier Ratsiraka (autrement dit l'actuel président, l'épouse de son prédécesseur, et l'homme fort de l'île dans les années 80). Le motif officiel est qu'ils n'ont pas respecté les délais d'inscriptions sur les listes (La Tribune). L'Union africaine, la France, l'Afrique du Sud et l'île Maurice (puissance montante dans la région) se sont félicitées de cette mesure.

 

Le 6 août, la baronne Catherine Ashton, "haute représentante de l'Union européenne pour les Affaires étrangères, avait donné deux semaines aux acteurs politiques malgaches […] pour permettre la tenue de l'élection" et avait menacé de "sanctions ciblées les personnes qu'elle jugeait facteurs de blocage au processus de sortie de crise"(mensuel Reflet). Elle n'avait pas fait mystère dès le printemps du désir de l'Union européenne de voir les trois poids lourds de la politique malgache écartés. Dans un pays ruiné comme Madagascar et livré à l'exploitation des multinationales, les spéculations sont nombreuses sur les visées des puissances occidentales. Selon certains médias l'ancienne puissance coloniale aurait "son" candidat, Pierrot Rajaonarivelo, actuel ministre des Affaires étrangères, titulaire d'un DESS de Finances publiques à la Sorbonne, et qui a travaillé pour la société commerciele de l'ouest africain (grande entreprise française dissoute en 1998) et pour la Banque Française du Commerce Extérieur. Le général Camille Vital, actuel ambassadeur au bureau de l'ONU à Genève, ancien élève du Collège interarmes de la Défense à Paris peut aussi aspirer à ce rôle.

 

L'actuel président Rajoelina, naguère qualifié par la presse anglo-saxonne de "businessman populiste", avait renversé en 2009 l'ex-président Ravalomanana, patron du plus puissant groupe agro-alimentaire du pays, Tiko, soutenu par les évangélistes étatsuniens. Il a fait savoir à plusieurs reprises qu'il n'obéirait pas au diktat des Occidentaux pour ces élections. La mouvance de son ancien rival Ravalomana (qui pourtant continue à l'occasion de rappeler sa proximité avec les Etats-Unis) appelle elle aussi à manifester contre l'ingérence occidentale et internationale, tandis qu'une équipe de médiation de la Communauté de dévelopement d'Afrique asutrale (SADC) s'efforce d'apaiser les esprits.


Albain Rabemananjara, président du Comité Développement et Ethique, a mis en garde contre le fait que ces élections que l’on veut organiser au forceps ne pourraient que mettre la Nation en danger.". Selon lui, "tous les ingrédients d’un cafouillage et d’une confusion impossibles à démêler sont réunis jour après jour".

 

F. Delorca

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17 août 2013 6 17 /08 /août /2013 21:14

"Ce n'est un secret que les puissances occidentales (...) sont pressées de sortir" du Kosovo, écrivait le 29 juillet dernier Gerard Galucci, ancien diplomate américain et ex-représentant régional de l'ONU à Kosovska-Mitrovica, au Kosovo de juillet 2005 à octobre 2008 dans un plaidoyer pour que l'ONU prenne la relève des institutions occidentales (et notamment d'Eulex) au nord du Kosovo. Avant hier, jeudi 15 août dans les pages du quotidien de Pristina Tribuna le ministre des affaires étrangères du gouvernement autoproclamé (reconnu par plus de cent Etats désormais) du Kosovo Enver Hodzaj a au contraire exigé le départ de la mission civile (UNMIK) du Kosovo (ce que Belgrade juge inacceptable).

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17 août 2013 6 17 /08 /août /2013 11:46

Le 6 février 2013, après l’assassinat de l’homme politique Chokri Belaïd, l’ancien chef du gouvernement et secrétaire général d’Ennahdha, Hamadi Jebali, approuve une solution de sortie de crise proposée par l’opposition : nommer un gouvernement composé exclusivement de technocrates. Ce qui revient à dire que son parti quitte le gouvernement. Proposition rejetée énergiquement par son parti qui a nommé, à sa place, Ali Laârayedh ancien ministre de l’Intérieur.

 

Le 25 juillet, jour de la fête de la République, un djihadiste assassine Mohamed Brahmi. La crise politique prend une nouvelle ampleur. Outre l’opposition, la société civile et les médias, le syndicat UGTT et la centrale ptronale UTICA (aujourd'hui alarmée par la dégradation de la note souveraine du pays), l’Ordre des avocats et la Ligue des Droits de l’Homme entre dans l'opposition. Plus de 60 députés se retirent de l’Assemblée constituante obligeant son président à suspendre les travaux, jusqu’à nouvel ordre. La colère gagne la rue. Ennahda s'accroche cependant au pouvoir bien que le mandat de la Constituante ait expiré le 29 octobre 2012. Malgré la contestation, lors d’une conférence de presse, tenue jeudi 15 août, Rached Ghannouchi a maintenu que la situation actuelle exige un gouvernement politique et non technocrate. Le Front national du salut, formé par une vingtaine de partis de laïques après l'assassinat de Brahmi, a annoncé mardi 13 le démarrage de sa nouvelle campagne baptisée « Erhal » (Dégage).

 

Le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, qui aurait selon Al-Watan tenu une réunion secrète des Frères musulmans de plusieurs pays le 13 juillet à Istanbul, continue de soutenir la Tunisie où il s'est rendu en septembre 2011, et encourage les investissements dans ce pays.

 

Les Occidentaux semblent eux aussi continuer de jouer la carte de la légitimité d'Ennahda pour permettre une mise en place "en douceur" des nouvelles institutions légitimes. Après que la presse française ait laissé entendre que la France boycotterait le gouvernement tunisien désormais illégitime jusqu'aux élections législatives, François Hollande a finalement rencontré le président provisoire Moncef Marzouki et Ali Laârayedh le 4 juillet dernier, tandis que le 18 juillet, Claude Bartholone recevait M. Marzouki à l'Assemblée nationale (visite boycottée par l'UMP). L'assassinat de Brahmi ne semble pas inverser la tendance. Le ministre allemand des affaires étrangères, Guido Westerwelle s'est rendu en visite officielle à Tunis les 14 et 15 aout et a souligné que la Tunisie n'est pas l'Egypte et que le scénario égyptien ne se reproduira pas en Tunisie. Il a revendiqué un rôle de médiateur pour éviter que le pays ne bascule dans la guerre civile, et a rencontré deux partis d'opposition, Nidaa Tounès et le Parti républicain, après s'être entretenu avec les responsables du gouvernement.

 

F. Delorca

 

 

 

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16 août 2013 5 16 /08 /août /2013 22:00

Mercredi dernier, Le Caire a été le théâtre de violents affrontements: les forces de l'ordre ont dispersé deux campements partisans du président égyptien déchu Mohamed Morsi. Le dernier bilan de la répression gouvernementale s'élèverait à plus de 600 morts et 4 000 blessés. Certains parlent déjà d'un Tiananmen égyptien. Les manifestations se sont poursuivies ce 16 août dans le cadre d'un "vendredi de la colère". Des dizaines de partisans des Frères musulmans ont été tués.

 

Les Etats-Unis ont officiellement condamné les violences mais le président Obama a précisé que l'aide militaire à l'Egypte ne serait pas remise en cause. Le roi Abdallah d'Arabie saoudite qui a abondamment financé le nouveau régime militaire soutient ouvertement la répression. ll a déclaré vendredi, dans un message à la télévision, son ferme appui aux autorités égyptiennes dans leur lutte contre le "terrorisme" (Ria). Les Emirats arabes unis et le Bahrein (qui a lui même réprimé violemment sa population avec le soutien occidental) se sont aussi exprimés dans ce sens.

 

L'Egypte a annulé ses manœuvres navales avec la Turquie, prévues pour octobre prochain, en signe de protestation contre l'"ingérence flagrante" d'Ankara dans les affaires intérieures du pays, ont annoncé vendredi les médias internationaux (Ria).Le premier ministre Recep Tayyip Erdogan avait précédemment appelé à convoquer d'urgence une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU à la suite des massacres du Caire. A Khartoum, Alger, Jérusalem, Aman, et au Maroc quelques centaines de manifestants se sont réunis en solidarité avec les Frères musulmans égyptiens en scandant des slogans hostiles au général Al-Sissi accusé d'être un instrument des Etats-Unis et d'Israël. Le Qatar,et la Tunisie ont quant à eux condamné la violence du pouvoir égyptien.Le Venezuela a rappelé son ambassadeur pour dénoncer les massacres.

 

La logique de guerre civile qui s'installe en Egypte menace le pays de chaos et nuit entre autre à la minorité copte. Selon l’ONG Initiative égyptienne pour les droits de la personne (EIPR), depuis le mercredi 14 août, au moins 25 églises ont été incendiées et des attaques ont visé de nombreuses écoles, maisons et échoppes coptes dans 10 des 27 provinces d’Égypte (Apic).

 

F. Delorca

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8 août 2013 4 08 /08 /août /2013 14:29

Après avoir rencontré les commandants de son groupe armé à Indanan fin juillet, Nur Misuari, président du Front national de libération Moro ( MNLF) a déclaré qu'il reportait la déclaration d'indépendance de la République Bangasmoro au Sud des Philippines en attendant d'avoir l'aval de l'organisation de la conférence islamique (OCI), où l'Indonésie joue un rôle de modérateur, mais que cette déclaration restait à l'ordre du jour. Il a  accusé le gouvernement philippin de dynamiter le processus de paix de 1996 et de négocier avec le Front de libération islamique Moro (MILF)  de Hashim (son rival islamiste, soutenu par la Malaisie et par des fonds saoudiens, et qui à la différence du MNLF estime que le problème du Sabah ne peut se régler que par la négociation).

 

La patrie musulmane remplacerait la région autonome musulmane (la République autonome du Mindanao musulman)  existante qui est composée de Basilan, Sulu, Tawi Tawi-, Maguindanao et des provinces de Lanao, y compris les villes de Marawi et Lamitan. Plusieurs autres zones dans les provinces de Lanao del Norte et du Nord Cotabato seraient également inclues dans la nouvelle région autonome sur la base de la déclaration de l'assemblée générale de l'ONU du 13 septembre 2007 sur les droits des peuples indigènes.

 

Le MNLF estime avoir été victime de fraudes électorales en mai dernier au Sulu et accuse le gouvernement de vouloir abroger le système actuel d'autonomie dans le cadre  des négociations de paix avec le MILF. Ces craintes ne sont probablement pas infondées. Le MILF n'a jamais caché que selon lui l'actuelle République autonome est un échec et des proches du président Aquino demandent une réforme de la constitution qui pourrait saper l'existence de l'actuelle région autonome administrée par le MNLF.

 

Cette évolution pourrait ainsi faire à nouveau basculer le MNLF dans la guérilla.

 

Par ailleurs les combats ont repris sur l'île de Mindanao, dans le sud des Philippines, début juillet entre un groupe dissident des rebelles du Front Moro islamique de libération (MILF), les Combattants islamiques pour la liberté de Bangsamoro, et l'armée alors que les négociations se poursuivent avec ces rebelles en Malaisie.

 

Les Etats-Unis, le Canada et l'Australie ont déconseillé à leurs ressortissants de visiter l'archipel de Sulu et Mindanao en ce moment. Le groupe Abu Sayyaf poursuit les enlèvements d'Occidentaux. Un attentat dans la ville de Cotabato dans le Sud a fait six morts lundi dernier (qui selon le président Aquino pourrait être imputé au MILF, au BIFF ou à Abu Sayaff) et des Combattants islamiques pour la liberté de Bangsamoro (BIFF) seraient sur le point d'agir dans le métro de Manille.

 

 

 

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7 août 2013 3 07 /08 /août /2013 17:01

Ce week-end, un vol de Qatar Airways de Doha (Qatar) à Tripoli (Libye) a dû être détourné vers Alexandrie (Egypte) et revenir à Doha. Des hommes armés ont saisi la tour de contrôle à l'aéroport de Mitiga, dont les pistes ont ensuite été fermées à ce vol quotidien de Doha. La veille, des hommes armés sont entrés dans le bureau de Qatar Airways à l'aéroport et ont menacé de faire ce qu'ils ont fait le lendemain. Ils ont également déclaré qu'ils prévoyaient de d'expulser Qatar Airways du centre-ville de Tripoli.  À la mi-Juin, Qatar Airways avait suspendu les vols à l'aéroport Benina de Benghazi lorsque des hommes armés de la milice Ezzedine al-Waqwaq avaient mené une opération contre elle (Vijay Prashad).

 

En Tunisie Ennahda qui gouverne le pays, financée par le Qatar, fait face à des manifestations populaires hostiles après l'assassinat de deux dirigeants de gauche (Chokri Belaid et Mohamed Brahmi). En Egypte, Mohammed Morsi des Frères musulmans a été évincé par l'armée et par une coaliion politique qui comprenait le parti soutenu par les Saoudiens Al-Nour. Le 4 août, le Ministre des Affaires étrangères du Qatar, Khalid al-Attiyah a été envoyé au Caire pour rencontrer Khairat  el-Shatar des frères musulmans à la prison de Tora. Celui-ci a  refusé de le voir (ainsi que les représentants des États-Unis et des Emirats arabes unis). Le blocage du ministre dans une salle d'attente au Caire est un symbole de la paralysie de la politique étrangère du Qatar. Si bien que le nouvel émir Tamim Ben Hamad Al-Thani, a dû accepter pour sa première visite à l'étranger le 2 août de rencontrer à la Mecque son rival saoudien Abdallah et le prince Salmane, une reconnaissance de la prééminence de Ryad sur Doha dans le nouveau jeu proche-oriental.

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4 août 2013 7 04 /08 /août /2013 16:23

Robert Mugabe, 89 ans, a été déclaré vainqueur par 61,09 % des voix dès le premier tour de l'élection présidentielle au Zimbabwe qui a eu lieu mercredi dernier et son parti la Zanu-Pf (Union nationale africaine du Zimbabwe, Front patriotique - a remporté deux tiers des sièges au Parlement.

 

Sans même envisager une contestation en justice,  M. Douglas Mwonzora porte-parole du principal parti d'opposition  MDC-T qui a perdu la circonscription de Nyanga Nord, a déclaré cette semaine que son parti pouvait descendre dans la rue pour contester les résultats. Le trésorier du part Roy Bennett a appelé à la désobéissance civile.

 

Le secrétaire général de l'ONU a appelé au respect des procédures légales de contestation, tout comme au Zimbabwe la porte-parole du responsable national de la police  Charity Charamba. Le président sud-africain Jacob Zuma pour sa part s'est empressé ce dimanche Robert Mugabe pour sa victoire au terme d'élection "harmonieuses". Les missions d'observation électorales africaines de l'UA, de la Comesa et de la Sadc, ainsi que le chef de la mission d'observation chinoise, Liu Guijin ont jugé le scrutin loyal.

 

En Occident la couverture des élections par les médas a été généralement hostile (voir en France Le Monde, L'Humanité, les Agences) et les gouvernements occidentaux ont dénoncé les fraudes..

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2 août 2013 5 02 /08 /août /2013 12:08

La Russie a accordé l'asile à Edward Snowden. En représaille, le sénateur républicain Mc Cain a proposé l'extension de l'OTAN à la Géorgie.

 

Tandis que le gouvernement syrien reconquiert Homs, l'homme de la CIA, le prince Bandar ben Sultan responsable des services secrets saoudiens a rencontré le président Vladimir Poutine à Novo-Ogarevo mercredi (pour négocier un deal abandon du gouvernement d'Assad contre contrats commercuaux). Face-à-face entre deux pays qui marquent des points au Proche-Orient : la Russie (avec le renforcement d'Assad) et l'Arabie Saoudite (avec le coup d'Etat égyptien).

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2 août 2013 5 02 /08 /août /2013 11:59

 Mercredi le ministre de l'Intérieur, de la Justice et de la Paix, Miguel Rodriguez, a révélé les détails des plans d'assassinat de la droite internationale contre le président Maduro, orchestré par des éléments tels que le cubain Luis Posada Carriles ex cerveau entre autres crimes de l'attentat contre un avion de ligne cubain en 1976 et ex responsable de la Direction sectorielle de répression du renseignement et des services de prévention du Venezuela. Jeudi le vice président de la Comission Permanente de la Polítique Interieure de l'Assembleé Nationale (AN), José Javier Morales, a aussi mis en cause Uribe (ex président colombien), Micheletti du Honduras et le parti vénézuélien Première justice.

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29 juillet 2013 1 29 /07 /juillet /2013 10:15

Sur Mediapart, Albena Dimitrova, économiste et essayiste présente la situation du mouvement social bulgare.

 

"Après plus de 40 jours consécutifs de protestations, exposet-elle, Sofia et d’autres villes de Bulgarie voient leurs rues toujours investies de citoyens excédés par la corruption et les lacunes de la représentativité parlementaire. Les Indignés bulgares sont aujourd’hui les Inaudibles d’un pays et de toute l’Europe. Leurs revendications de changement de la Constitution, du Code électoral et plus largement, d’une refondation des règles démocratiques, émergent dans un contexte de crise politique profonde. En février dernier, suite à une hausse brutale des prix de l’électricité, une première vague de mécontentement populaire avait provoqué, à quelques semaines de la fin de son mandat, la démission du premier ministre bulgare, Boiko Borissov, leader du parti de centre-droit Gerb " La nouvelle majorité de gauche issue d'élections anticipées a suscité à son tour la colère du pays en nommant un oligarque, Delyan Peevski, à la tête de l’Agence d’État pour la sécurité nationale (les services des renseignements) en charge de la lutte contre la corruption. Le gouvernement a fait marche arrière, mais la mobilisation populaire a continué de prendre de l'ampleur.

 

Entre 2 et 3 000 personnes ont encerclé le Parlement bulgare, le 23 juillet, empêchant des députés et ministres de sortir pendant plusieurs heures. Toni Nikolov dans Kultura explique que comme en Turquie et en Egypte,  en Bulgarie "une nouvelle démocratie issue des réseaux sociaux peut briser le statu quo des réseaux clientélistes, chers au Parti socialiste et à ses partenaires". La police a essayé dans la soirée d'évacuer les personnes bloquées avec un autobus qui roulait dans la foule blessant des manifestants, mais le véhicule a été pris d'assaut et des vitres ont été brisées. Deux tiers des Bulgares se déclarent favorables aux manifestations selon un sondage.

 

En visite en Bulgarie mardi, la commissaire européenne pour la justice Viviane Reding selon une dépêche d'agence a déclaré via Twitter être favorable aux revendications populaires, un message très teinté d'ingérence impériale dont le sens était visiblement de dédouaner l'Union européenne de toute responsabilité dans la situation économique difficile de la Bulgarie. Devant 400 personnes réunies au Club militaire de Sofia, après l'exposé introductif du président de la République Rosen Plevneliev, elle a expliqué que l'argent versé par l'Union européenne était largement détourné par la corruption, et a appelé au renforcement de l'indépendance de la justice et des médias.

 

FD

 

 

 

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