La coalition Séléka a pris le pouvoir par les armes à Bangui (Centrafrique). En janvier le régime de Bozize (un allié de la France et des USA qui avait eu le tort de se rapprocher un peu trop de la Chine ces derniers temps) avait accusé ce groupe d'être dirigé par Moussa Mohammed Dhaffane et Nourredine Younous Adim Birema, wahabbites formés en Arabie Saoudite et au Qatar. Le ministre de la défense sud-africain Pikkie Greeff demande à la Cour Pénale internationale d'inculper le nouveau président autoproclamé Michel Djotodia. Djotodia a cependant donné des gages de stabilité au pays en maintenant le premier ministre Nicolas Tiangaye au pouvoir.
Mercredi la puissance pétrolière et militaire montante qui soutenait Bozizé, le Tchad, réunit la communauté économique des Etats de l'Afrique centrale. Le président sud-africain Jacob Zuma y participera.
A Doha au Qatar un rebelle tchadien Timan Erdimi leader de la coalition Union des forces de résistance a affirmé vouloir renverser le régime du président tchadien Idriss Déby. L’opposant souhaite rallier à sa cause l’ANCD de Mahamat Nouri, mais aussi les « déçus » de la Séléka centrafricaine, qui accusent leur mouvement d’être désormais "à la solde du Tchad". Il a invité les rebelles à se concentrer au Soudan, et pourrait tirer profit de l'implication des Tchadiens au Mali pour renverser le régime de N'Djamena.