Samedi 5 juillet, près de 2.000 membres des brigades populaires opérant dans le sud-est de l'Ukraine ont quitté les villes de Slaviansk et Kramatorsk dans le nord de la région de Donetsk. Puis, l'armée ukrainienne, malgré les appels au cessez le feu de Moscou et de Washington, a pris le contrôle des villes d'Artëmovsk et de Droujkovka de la même région. Le principal chef des milices de Slaviansk Igor Strelkov a accusé Vladimir Poutine sur Twitter de ne pas avoir tenu sa promesse d'aider les russophones ukrainiens (ce qui intrigue le Wallstreet Journal), mais a annoncé une contrattaque.
Le nouveau ministre ukrainien de la Défense Valeri Gueleteï du régime putschiste de Kiev a annoncé à la tribune du Parlement juste après sa nomination le 3 juillet un prochain "défilé militaire de la Victoire à Sébastopol ukrainienne", c'est à dire la prochaine reprise manu militari de la Crimée rattachée à la Russie. En attendant les arrestations arbitraires commencent à Slaviansk, et le Parlement de Kiev (Verkhovna Rada) a enregistré un projet de loi qui autorise à priver de la citoyenneté ukrainienne les citoyens ayant participé à des activités séparatistes.
Sur les crimes de guerre imputés au régime de Kiev voir la vidéo ici :