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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 21:03

Le 2 mai Patrick Ventrell, porte parole du Département d'Etat américain a sommé l'Equateur de respecter la liberté de la presse et de protéger la vie de trois journalistes qui auraient fait l'objet de menaces personnelles ou de pressions : Janet Hinostroza, ancienne présentatrice du JT de Teleamazonas (chaîne du groupe Egas-Banque du Pichincha, dont les journalistes collaboraient étroitement avec l'administration Bush il y a quelques années selon Wikileaks), Martín Pallares (un habitué des insultes au président Correa qu'il traite à l'occasion de "casse cou ignorant", d' "incontinent verbal", de "gangster "etc - un tiers de ses articles selon une étude évoquée sur You Tube), éditorialiste de El Comercio en ligne, et Miguel Rivadeneira, présentateur sur Ecuadoradio.

 

Les attaques américaines se fondaient sur un rapport de Freedom House, think tank financé par les outils habituels de l'ingérence étatsunienne : USAID, National endowment for democracy et la  Lynde & Harry Bradley Foundation (d'extrême droite).

 

Rafael Correa a répliqué en rappelant que la liberté de la presse est respectée en Equateur et qu'il n'y a pas de peine de mort en Equateur, alors que le soldat Bradley Manning, qui a informé Wikileaks sur les exactions commises en Irak, risque une exécution aux Etats-Unis pour avoir informé de Wikileaks (dont le fondateur J. Assange est toujours sous protection équatorienne à Londres).

 

 

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