16 février 2009
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Dans une déclaration commune Medvedev et Morales ont condamné l'embargo contre Cuba. Morales a reçu par ailleurs le titre de docteur honoris causa de l'université d'Etat des sciences humaines (Erbol, diario.net).
Mardi Morales passera par Paris pour négocier avec Bolloré des droits d'exploitation sur les mines de lithium boliviennes (la Bolivie possède plus de la moitié des réserves mondiales, utiles notamment pour la construction de voitures électriques). Il devrait s'entretenir avec Sarkozy.
Le gouvernement bolivien, après sa victoire au référendum constitutionnel de janvier (un texte marqué par des compromis avec les partis de droite), poursuit une politique de souveraineté et de désengagement à l'égard de la tutelle états-unienne. En septembre 2008, il avait expulsé l'ambassadeur états-unien Philip Goldberg accusé de soutenir les sécessionnistes réactionnaires de Santa Cruz. Cette politique de non-alignement a valu à la Bolivie de devenir le siège du parlement de l'Unión Suramericana de Naciones (UNASUR) créée en 2008 et actuellement présidée par le Chili. Pendant l'attaque sur Gaza, le gouvernement d'Evo Morales a suspendu ses relations diplomatiques avec l'Etat d'Israël et annoncé son intention de déférer ce pays devant la Cour pénale internationale.