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16 février 2009 1 16 /02 /février /2009 21:48
Le president de Bolivie, Evo Morales, est arrivé à Moscou le 15 février, pour la première visite d'un chef de l'Etat bolivien en Russie. Au menu de la visite de 24 h un accord avec Gazprom pour l'exploitation d'un gisement de gaz bolivien. Un accord de coopération dans la lutte contre la drogue et de coopération militaire (la livraison d'hélicoptères, mais Morales serait moins porté sur les achats d'armes à la Russie que Chavez au Vénézuela) sera également en discussion (on n'est plus au temps où la lutte contre la drogue servait de prétexte aux Etats-Unis pour étendre leur contrôle militaire en Amérique latine).

Dans une déclaration commune Medvedev et Morales ont condamné l'embargo contre Cuba. Morales a reçu par ailleurs le titre de docteur honoris causa de l'université d'Etat des sciences humaines (Erbol, diario.net).

Mardi Morales passera par Paris pour négocier avec Bolloré des droits d'exploitation sur les mines de lithium boliviennes (la Bolivie possède plus de la moitié des réserves mondiales, utiles notamment pour la construction de voitures électriques). Il devrait s'entretenir avec Sarkozy.

Le gouvernement bolivien, après sa victoire au référendum constitutionnel de janvier (un texte marqué par des compromis avec les partis de droite), poursuit une politique de souveraineté et de désengagement à l'égard de la tutelle états-unienne. En septembre 2008, il avait expulsé l'ambassadeur états-unien Philip Goldberg accusé de soutenir les sécessionnistes réactionnaires de Santa Cruz. Cette politique de non-alignement a valu à la Bolivie de devenir le siège du parlement de l'Unión Suramericana de Naciones (UNASUR) créée en 2008 et actuellement présidée par le Chili. Pendant l'attaque sur Gaza, le gouvernement d'Evo Morales a suspendu ses relations diplomatiques avec l'Etat d'Israël et annoncé son intention de déférer ce pays devant la Cour pénale internationale.
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